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 Sorrow spares no one, and scars respect no person

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Sorrow spares no one, and scars respect no person Vide
MessageSujet: Sorrow spares no one, and scars respect no person   Sorrow spares no one, and scars respect no person EmptyMer 19 Fév - 20:31

Prométhée Abberline
You cannot protect yourself from sadness without protecting yourself from happiness

papiers d'identité.
nom : Abberline, gommé l'affront que lui faisait sa génitrice, il rayonne désormais de la notoriété d'un vainqueur, d'un artiste. prénom(s) : Prométhée, au gré de la guérisseuse lui ayant donné naissance. Sa mère, elle, l'appelait simplement 'gamin' surnom : 'Lui', dans sa petite enfance. C'est ainsi qu'il était honteusement fustigé. Lui. âge : 30 hivers, bien qu'il n'estime n'avoir commencé à vivre qu'à ses 13 ans. district de naissance : Le 12ème, dans une épave composée de bois et de tôle. Et de rien d'autre, pas même d'amour. quelques traits de caractère : Tourmenté ; Silencieux ; Brutal ; Sibyllin ; Borderline ; Impulsif ; Destructeur ; Instable ; Hanté ; Protecteur. groupe : we respect the rules. métier/occupation : Jadis tribut, puis champion de la 9ème édition, il est depuis devenu un artiste très prisé du Capitole. Son art ? Il en porte constamment le catalogue. Il réalise des tatouages, un art qui corrèle avec l'excentricité folle de la capitole. Il chaperonne aussi les tribus du #12 lors des Jeux. personnage : Inventé. sous le visage de : Ryan Gosling. crédits avatar : ©️RaniPyaar.

sous le masque.
pseudo : Lev' prénom :  Sorrow spares no one, and scars respect no person 299882670  âge : 21 ans pays : France ton avis sur le forum :Il est chanmééééé TMTCeeeey un dernier mot : Elles est Yoli, beth. Sorrow spares no one, and scars respect no person 490325299 Allez, à plus dans l'bus !  Sorrow spares no one, and scars respect no person 3306507798 

Code:
<t>Ryan Gosling</t> ≈ prométhée abberline.

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ?
Un paradoxe, cristallisé par son évolution propre. Il n'a jamais craint le Capitole, n'y a même pas ressenti, ne serait-ce qu'un instant, la moindre once d'hostilité. Tout est une question de fatalité. La sienne voulait qu'il soit désigné. Puis qu'il en devienne une vedette. Il s'est complut dans le vice et le luxe de la Capitale, se muant finalement, d'un pauvre gamin aux chaussures trouées à l'une des personnalités préférées du monde "d'en haut". Fasciné par la prestance sibylline par de ce pauvre enfant, sans propos, sans famille. Puis il y a fait son nid, presque 13 ans, vendant ses dessins aux plus fortunés. Avoir un tatouage de sa signature est désormais un effet de mode. Oui, le Capitole l'a adopté, autant qu'il a adopté le Capitole.
et les jeux, tu as un avis dessus ?
Amère euphorie. Les jeux lui furent salvateurs. De tous les vainqueurs, il n'en existe pas un qui regrette amèrement les heures passées dans l'arène. Les instants passés avec Keera. La moisson devait mettre un terme à son existence vide. Elle lui a finalement insufflé une volonté de vivre. Et c'est dans la mort, le sang, qu'il a senti son coeur battre. Chaque édition des jeux ravivent se souvenir, et l'enveloppe d'une chaleureuse couverture. Mais le passé se fait insatiable, et le quotidien le ronge. Cette existence éphémère le renvoie au côté fade de sa destinée. Et en ce sens, les jeux l'ont détruit. Hanté par les spectres de ses horreurs, par le supplice de sa perte. Par son incapacité à construire, par sa facilité à détruire.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ?
Il y passait son temps, gamin. Pas un sou un poche, mais fasciné par tous les objets dont il pouvait imaginer l'utilisation et l'utilité. Davantage, La Plaque était son paradis. Là où les gens ne se braquaient pas sur lui, là où il passait inaperçu, où sa terne réalité se jumelait avec une bulle hors du temps.
Il n'y a plus jamais mit les pieds depuis son triomphe. Le monde des rêves n'est plus. La réalité est cruelle. Puis la nécessité lui est nulle, désormais couvert de ce qui supposé apporter 'satisfaction'.
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ?
Keera. Simple souffle, qui lui échappe chaque nuit dans son sommeil cristallin. Oui, ce souhait, il le souhaite le saisir a chaque instant, de chaque journée. Il maudit ce réflexe qui lui a fait esquiver ce javelot de cet enfoiré de carrière. S'il n'avait pas vrillé, s'il n'avait pas craint, c'est dans son abdomen qu'il se serait planté, non dans celui de sa Keera. Il le désire si ardemment que si Dieu existait, il aurait exaucé, de dépit, cette prière muette et lancinante. Celui où Keera triomphe et où lui se vide de son sang. Celui où il expie avec le coeur dans cet écrin d'affection, et l'esprit dans ce tourbillon d'euphorie. Et où Keera en réchappe, valeureuse, brave et sublime. Comme elle l'était.
Puisque qu'après tout, rien n'aurait jamais eu de sens, sans sa mort.


Dernière édition par Prométhée Abberline le Jeu 20 Fév - 0:37, édité 4 fois
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Sorrow spares no one, and scars respect no person Vide
MessageSujet: Re: Sorrow spares no one, and scars respect no person   Sorrow spares no one, and scars respect no person EmptyMer 19 Fév - 20:33


act 1 : for love i lived
part 1 : il aimait la pluie

« C’est le gosse de la tapineuse ». Et les regards se braquèrent vers elle, femme aux cernes creusées, à l’œil laiteux, vide. Son faciès n’avait plus grand-chose d’humain, trop livide, lugubre. Elle portait autant d’années d’alcoolismes que de rides. Le mot tapineuse fendit une fois de plus le cœur du gamin, bien que son visage ne se craquelait d’aucune émotion. « Habitué » doivent encore penser certains. Un enfant peut-il s’habituer à ce que l’on humilie sa mère ouvertement ? A ce qu’on le considère comme une erreur, une anomalie ? Quelques hoquets surpris s’élevèrent, presque aussitôt couverts par des soupirs de soulagement. Après tout, qui pleurerait cette petite tête blonde, que personne n’avait jamais aimée ? Certainement pas sa génitrice, certainement trop ivre pour prendre conscience de la réalité.
Avaient-ils tort, après tout ? Sans doute pas. Abberline était une tapineuse, en ce temps. Une catin, voleuse d’époux, et toute queue gourmande du district était supposée avoir visitée. Implacable logique, elle avait terminé par avoir ce petit, qu’elle-même ne désirait pas. Difficile, de surcroit, d’établir l’identité du père. Le gamin avait hérité de la crinière paille de sa mère, et de ses yeux d’azur. De presque tout, en fait. Au fond, c’était sans doute pour cela que l’on interdisait à ses enfants de l’approcher. Qui sait ? A son simple contact, votre petite princesse se serait muée en une véritable putain.

Les hommes en blanc attrapèrent le petit, toujours déguisé du masque de l’impassibilité. Il ne semblait pas effrayé, alors que les regards de l’audience quittaient sa mère pour suivre son sillage. Il traversa les rangées ordonnées de ses voisins, maculant d’ocre ses chaussures peu étanches. Elles émettaient un bruit ridicule à chaque pas qu’il faisait. Et silencieusement, ça le faisait bien rire, le gamin. Ce jour-ci était pluvieux. Du crachin, comme personne n’aime. De la pluie grasse, qui s’infiltre sournoise dans les vêtements et qui refilent la crève en un claquement de doigt. Mais l’enfant aimait la pluie. Il l’avait toujours aimé. Il y trouvait cet irrépressible réconfort de voir que le ciel aussi pleurait, parfois.
On le fit grimper sur l’estrade, la planta aux flancs d’une dame qu’il trouva bien étrange. Elle le félicita, il haussa des épaules. Il n’y était pour rien lui. Mais ces quelques mots lui réchauffèrent le cœur. C’était la première fois qu’ils lui étaient adressés. Puis, ce fut au tour d’une demoiselle, plus âgée de le rejoindre. Il lui destina un sourire maladroit, auquel elle répondit par un sanglot. Ce jour-ci, il s’en souvint, il regretta d’avoir fait pleurer cette fille.

C’était un petit garçon très mature, pour son âge. Mais très maladroit socialement. Un habitué de la solitude, qui, malgré le supplice qu’il vivait, avait savouré la vie. Il croisa le regard de sa mère, espérant enfin lui arracher un signe d’affection. Un sourire, une ride d’inquiètude. Quelque chose, n’importe quoi, qui suffirait à prouver qu’il existait pour ses yeux. Mais elle se contenta de ce même regard inerte, mais déchirant. Il baisse la tête, alors qu’une averse plus lourde venait s’abattre en un crépitement sourd sur les casques des pacificateurs. C’était aussi pour ça, qu’il aimait la pluie.

Elle masquait ses larmes.



act 1 : for love i lived
part 2 : il n’y a qu’un mort pour ne pas craindre la mort !


Le banquet était simplement splendide. Deux hommes piochaient allègrement dans mets et victuailles proposés. Le premier d’entre eux, et le plus gourmand, était un homme gras. Aussi haut que large. Son nez rond lui donnait la véritable apparence d’un cochon. Son rire aussi, était gras. Et il riait beaucoup. Le gamin pensa, sottement, que c’était sans doute pour ça qu’il était aussi gros. L’autre était tout son inverse. Filiforme, presque squelettique, les joues creuses et un regard d’acier, ferme et austère. Quand son vis-à-vis s’empiffrait, lui dégustait avec grâce et raffinement. Leurs tons étaient tout aussi opposés. L’homme rond criait presque et s’étouffait de rire tous les 3 mots, quand son interlocuteur répondait en un murmure, incisif, tranchant.
Ils demeuraient animés d’une discussion qui les fascinait tous les deux. Le futur vainqueur. Et ils passaient en revus, un à un, chacun des candidats.

« Keera Clayton ? La fille de 12 ? Morte dans la première heure. Elle tremble comme une feuille au moindre bruit, et passe son temps à couiner. Elle ne se défendra même pas ! » Lâcha le gourmand, hoquetant de rire à chacune de ses fins de phrases, visiblement pas offusqué de parler de la mort avenante d’une enfant de 15 ans. Son vis-à-vis hocha la tête, visiblement approbateur.
« Puis son compatriote du 12. Comment il s’appelle, le blond là ? Oh puis on s’en fout. Il ne survivra sans doute pas plus longtemps ! » il gloussa une énième fois, et avala deux, trois raisins d’un coup. Avant de reprendre, haussant le ton et ne manquant pas de couvrir les plats de généreux postillons : « Non mais, il n’a quasiment pas dit un mot de l’interview ! Puis sa note de 7, voyons… Bon, à ce qu’il parait, il se débrouille bien avec les couteaux, mais pas un sponsor n’ira sauver le cul de cette crevette ! » il s’enfila de nouveaux raisins, manquant de s’étouffer avec son rire.

Son interlocuteur claqua de langue, les sourcils froncés, ne cautionnant visiblement pas les propos de son odieux ami. « Qu’est-ce qu’on en commun les tributs, Tino ? » lui argua-t-il « keffketveudirfe ? » répondit alors Tino, la bouche pleine. Cette fois, ce fut bien des miettes qui furent projetés sur l’ensemble de la table. « Ils ont tous quelque chose à perdre. Tous. De la famille, pour leur majorité, leur honneur, pour les carrières. Et tous redoutent d’y perdre la vie ». Devant les sourcils arqués de crédulité du gros Tino, il reprit : « As-tu vraiment regardé ce gamin ? Il sait qu’il n’a aucune chance, qu’il se dirige vers une exécution pure et simple. Mais j’ai beau l’observer, je ne débusque pas l’ombre d’une peur dans ses yeux. Qui n’aurait pas peur de perdre la vie ? »
L’énorme convive s’éclaffa, moqueur, s’époumonant ensuite : « Il n’y a qu’un mort pour ne pas craindre la mort ! ». A l’homme svelte d’hocher la tête :

« Exactement. Ce petit ira dans l’arène d’ores et déjà mort. Et c’est ce qui fera lui un vainqueur potentiel ».



act 1 : for love i lived
part 3 : si je souffre, c’est qu’il bat.


Les ombres étaient ses pires ennemies. Sournoises, elles s’infiltraient même dans son sommeil. Qui se faisait, de toutes manières, bilieux, anxieux. Chaque fois qu’il fermait les yeux, il s’en remettait au destin. Seul lui, lui offrait de les ouvrir à nouveau. Il n’avait ni d’amis, ni d’alliés. Et Keera était vivante, à l’aurore de cette 3ème journée. Elle aussi déjouait les pronostiques. Mais ils ne collaboraient pas. Ils n’en avaient pas eu l’occasion. Elle avait disparue dès le début, la foulée vive, et le vent dans ses anglaises vermeilles, tandis que lui s’était dirigé vers la corne d’abondance. Il s’en était tiré par un véritable miracle. Image presque surréaliste. Il s’était avancé d’une sérénité désarmante, sans vaciller, sans crainte, vers une exécution certaine. Mais tandis qu’autour de lui les carrières exterminaient toutes courses effrénées par des projections vermillonnent. Il s’était tranquillement emparé d’un sac,  et alors que les cadavres jalonnaient petit à petit le contour de la corne d’abondance, il repartait, toujours de cette démarche nonchalante, presque désinvolte, arrogante. Intérieurement, il souhaitait que l’on lui loge l’acier entre les omoplates, d’une façon froide et précise. Et que le souffle le quitte lentement, surement. Mais, une fois encore, il était passé inaperçu. Et lorsque les assassins eurent terminé leur bain de sang, il était d’ores et déjà hors d’atteinte. Comme si même la mort ne voulait pas de lui.

Un couteau, à peine plus épais qu’un canif. Une miche de pain, de quoi survivre peut-être deux repas. Ce n’était pas un grand mangeur. Et une couverture aux teintes changeantes. Un camouflage idéal. Cela ne lui accordait toutefois pas une nuit quiète. Il ne craignait pas la mort. Bien au contraire. Il redoutait simplement de ne pas la voir en face. Et à mesure des canons, et des visages pixélisés funèbrement affichés sur les courbes d’un dôme invisible, il prenait conscience qu’il était toujours en vie. Il avait rationné son pain. Intelligemment. Nous débutions ce qui semblait être le 3ème jour, malgré la valse bien sibylline qui enjouait la lune et le soleil. Il venait d’engloutir le crouton, son dernier morceau. La couverture tirés de ses orteils jusqu’à son bassin prenait la teinte grisâtre du granite. C’est là qu’il fut surpris, par cet éclair incarnat qu’il avait finit par connaître par cœur. Elle se tenait là, aussi frêle que lui. Mais d’un regard d’autant plus contrasté. Il y lisait le même incendie qui semblait animer sa crinière bouclée. Alors que dans ses yeux d’océan n’y régnaient que les abysses et la lassitude. Il mit Keera en joue de son couteau, elle répondit de sa dague. Mais pas un ne semblait résolu à le faire. Ils s’observèrent en silence. Se parlèrent par attitude. Ils ne s’étaient jamais réellement adressés l’un à l’autre. Ils n’étaient que deux étrangers, avec le seul point commun d’être envoyés conjointement à la mort. La scène était cocasse. Un silence macabre, pour une issue qui devait l’être tout autant. Il fut le premier à se raviser, à ployer. Du haut de ses 13 ans, il faisait front à son expiation avec un affront incroyable. Il laissa son couteau lui échapper.

« Ramasse-le ! » aboya-t-elle, décontenancée. Ses prunelles papillonnaient d’une écume éphémère. Il était prêt, mais pas elle. « Ramasse-le et fuit ! » hurla-t-elle, alors que la volonté de ses iris était devenue franche hystérie. Le petit haussa les épaules, et lâcha d’une voix trainarde : « Il faut bien que quelqu’un le fasse. Il n’y a aura personne pour me regretter, personne pour t’en vouloir ». Il laissa ses palabres peser dans l’air, comme le ferait un orage avenant. « Pourquoi personne ne veut s’en donner la peine ? Personne n’a jamais reconnu mon existence. Pourquoi personne ne veut-il me l’ôter ? » Il lâcha une larme, qui perla de sa joue jusqu’à son menton. Une perle de nacre, une seule. « J’existe, non ? Perce-moi le cœur. Si je souffre, c’est qu’il bat. » Il ne put retenir son sanglot, déchirant, lancinant. « Fais-le ! Fais-le ! Je n’ai pas peur, je le veux ! C’est le seul moyen. Le seul moyen de savoir si je suis vivant ! » Il se recroquevilla, s’effondra, prostré, ployé. Injuriant le ciel, et ses créateurs. Son existence, son destin. Les yeux clos, il attendait enfin son châtiment. Enfin, il entendit ses pas, enfin il l’entendit se pencher. Enfin.



act 1 : for love i lived
part 4 : le prix du bonheur


« Pourquoi tu hésites ? ». Il se tut, et l’intima d'en faire de même, alors que ses mains tremblantes lui appuyaient sur l’abdomen. Il ne voyait pratiquement rien, malgré la frénésie avec laquelle ses paupières tâchaient de chasser ses larmes. La paume de Keera rencontre la sienne. Un aveu. Il secoua la tête, dément. Alors qu’elle n’avait de cesse de répéter un « chut » qui lui fendait le cœur. Cette arène, ces jeux. Pour la première fois, ils lui avaient insufflé la vie, alors qu’il y était venu pour enfin expier. Il était injuste qu’ils le lui reprennent. Pas si tôt, pas après une si chaleureuse sensation. Pourquoi l’amour était-il si éphémère ? Pourquoi se soldait-il par une telle agonie ? Il l’avait imploré de lui pourfendre le cœur. Elle y avait répondu par une étreinte affectueuse. La première de sa vie. Cette chaleur, celle du contact humain. Celle de la considération, de la bienveillance. Il ne s’était jamais senti aussi bien. Maintenant, on le lui arrachait. D’un geste, d’un javelot. Et de son esquive, il avait condamné Keera.
« Va le chercher. » il secoua vivement la tête. Elle le supplia du regard. Il s’exécuta. Il tituba, le visage déformé par le chagrin. Tout semblait irréel, comme une torpeur, comme la sensation de rêver. Il se pencha sur le cadavre. Meurtrier. Il s’arracha une grimace de mépris, puis retira son arme de son tronc. Il venait d’occire, mais sa conscience ne s’en embarrassait pas. Il vengeait.

Il était de retour au flanc de sa tendre et chère. Elle seule. Son corps semblait déjà être de glace, mais elle le regardait toujours. « Sèche tes larmes, pourquoi pleures-tu ? » lui lâcha-t-elle, alors que chacun de ses propos s’empruntaient de douceur. Il mit du temps à lui répondre, l’âme en peine, le cœur en miette. « J’ai mal » finit-il par avouer, entre deux sanglots. Elle eut un sourire blême, et au travers de son souffle haletant, elle s’exprima, une dernière fois. « Je vais mourir, et cela te brise le cœur. Il est mit au supplice, n’est pas ? » Il hocha la tête. « Elle est là, la preuve. Celle que tu attendais. L’agonie, la douleur, c’est ce que tu recherchais. La preuve que tu es doué d’amour, que tu vis. Mourir n’est pas plus difficile que de survivre. Ne survis pas. Vis. » Puis elle attrapa sa main, celle toujours pourvue de sa lame, qu’elle dirigea lentement sur son cœur. D’un regard, d’un geste de la tête, elle l’intima d’abréger ses souffrances.

Un dernier geste, un dernier sanglot. Puis cette gerbe vermillonne qui macula son faciès livide de tourment. Un simple zest incarnat, sous l’œil gauche. Le prix du bonheur.


Dernière édition par Prométhée Abberline le Jeu 20 Fév - 0:30, édité 7 fois
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Sorrow spares no one, and scars respect no person Vide
MessageSujet: Re: Sorrow spares no one, and scars respect no person   Sorrow spares no one, and scars respect no person EmptyMer 19 Fév - 20:33


act 2 : for love i died
part 1 : « nous » n’existait pas

« Combien tu en as tué ? ». Nappés des draps frais et immaculés du Capitole. Il n’était plus ce gamin tremblant. 15 putains d'années, depuis. Et le double de tatouages. La couleur paille de ses cheveux n’avait pas changée. Pas plus que ses prunelles azures. Ce qu’elles reflétaient, en revanche, était glacial. Il était devenu un prince de givre. Riche, désiré. Poupée du Capitole. Il y vivait essentiellement depuis 13 ans, officiant comme chaperon de chaque malheureux tribut du 12ème, davantage comme le virtuose tatoueur qu'il était devenu. Reconversion lourde de sens. Il avait prit de la carrure, et son torse chétif se gommait par des musculatures nerveuses, des biceps saillants. Tapissés d’épreuves, tous inscrits à l’encre noire, immuables. Il tourna la tête, dévisageant la divine créature à ses flancs. Il ne souvenait pas de son nom. Lui avait-il seulement demandé ? Il n’accordait plus d’importance à l’affection, lui qui la cherchait avec acharnement autrefois. La léthargie, se sentir comme mort. Ne plus rien ressentir. Tout ce qu’il redoutait dans sa jeunesse, il l’incarnait aujourd’hui. Il était devenu une foutue coquille, orpheline d’âme, le cœur de givre. A sa question, il ouvrit le drap fin, qui sembla se suspendre en l’air, masquant l’aube timide qui se levait à peine, puis mit en évidence son aine où il était inscrit 4 noms.
« 4 ?! » s’exclama-t-elle avec une expression oscillant entre l’effroi, et l’admiration. Il hocha la tête. Elle se trompait. Devant ses sourcils interrogateurs, il caressa de son index le symbole sous œil. 5. Il avait ôté 5 vies. Dont celle-ci. La plus importante. Il soupira, alors que le visage cerné de Keera tritura son âme. Il ferma les yeux, la chassant de son esprit, sachant pertinemment qu’elle reviendrait. Elle revenait toujours.

Il avait remit les pieds au district 12. Peu avant la tournée du vainqueur. Puis à sa conclusion. Il avait tenté de se faire une vie, à l’écart de tout attachement, quelques années. Sa mère était morte pendant les jeux. Coïncidence étrange. Il se plaisait à penser que l’inquiétude l’avait tué. Mais très vite, son cynisme le rattrapait. Ce qui l’avait tué, c’était un verre de trop. Hémorragie gastrique. Le foie rongé.
Puis il l’avait rencontré, elle. Keera. Non, son sosie. Elle avait sut faire naître en lui de l’espoir, et cette même sensation chaleureuse, apaisante que sa sœur lui avait offert pour la première fois. Il s’y était attaché. Lâche. Il avait fuit, le bonheur était trop douloureux. Se briser sur le brasier des reins d’une inconnue le comblait davantage.
Elle passa son doigt entre ses pectoraux vigoureux, l’air carnassier. Après un baiser fougueux, elle planta son regard droit dans les yeux : « Que crois-tu que l’avenir nous réserve ? ». Son buste se dressa derechef, quand ses yeux se courroucèrent. L’air interloqué de la jeune femme n’y changea rien. Dans un silence méprisant, il se leva, laissant le soleil dévorer son corps nu. Le dos tourné, le regard rivé sur le sol, il lâcha, tranchant : « Fous le camp. » « Quoi ? ». Il contourna le lit, lui attrapa le bras avec vigueur, et malgré ses protestations et ses hoquets de douleur, la balança à travers la porte qu’il claqua dans son dos. Elle l’insulta, hurla, tambourina, et pris d’une furie incontrôlée, il ne pu maitriser ses gestes. Il ouvrit la porte à la volée de sa main droite, tandis que sa seconde s’abattait lourdement sur le visage de l’hystérique, la marquant d’écarlate. Il l’attrapa ensuite par les épaules avant de la plaquer contre le mur. Son regard dément planté dans le sien, il teinta chacune de ses palabres d’un voile menaçant : « Ne reviens plus, jamais ».
Plus proche encore de son faciès, son ton froid glaça l’atmosphère : « Tu le regretterais ».

« Nous » n’existait pas.



act 2 : for love i died
part 2 : pour me sentir vivant


« Bon, tu parles ? Qu’est-ce qu’on fait là ? ». Peu d’équivoque, quand un sourire illuminait son visage. Moins encore, quand ses perles d’yeux se teintaient de cette lueur malicieuse. C’était son alter-égo féminin, une copie conforme, en plus fluette, et aux courbes autrement dessinées. Et là où son cœur se faisait captif des glaces, le sien était une torche, incandescente, dansante. Un vrai rayon de soleil. Un contraste avec les ténèbres qui siégeaient l’âme de son aîné.
Lui était un homme plutôt simple, son cynisme compensait avec sa nature plutôt chétive. Ses cheveux bruns, en bataille et son regard émeraude suintait le sarcasme. Il trainait des pieds, impatients, alors qu’ils étaient à l’orée du quartier des vainqueurs.
« Mon frère ! » lâcha-t-elle enfin, sous le regard interdit de son compagnon. Il s’empressa, moqueur, de lui faire remarquer qu’elle n’avait pas de frère. Ce a quoi elle répondit par un froncement de sourcils. Qu’en savait-il ? « Tu te trompeees ! » s’amusa-t-elle, sautillant sur place, plus excitée qu’un acarien au salon de la moquette. Devant le scepticisme perpétuel de son ami, elle soupira, puis continua : « T’es pénible. J’ai un frère, enfin un demi-frère. J’ai apprit son existence à la mort de ma mère… » « Mais quand tu as connu ta mère, c'était déjà un cadavre» Elle claqua de la langue, agacée d’être coupée : « Quand ma mère est morte, mon père m’a tout raconté. De cette soirée où il se sentait trop seul, à cette aurore, 9 mois plus tard, où il m’a recueillit. Ce jour-la, il a pointé du doigt notre tribut à l’écran, et m’a simplement dit ‘C’est ton frère’. » Il arrêta net son souffle, balbutiant quelques palabres nébuleuses, incompréhensibles : « Tu veux dire que Prométhée, le Prométhée, Prométhée Abberline est ton frère ?! » Elle hocha la tête, affirmative et ravie.

Sa démarche droite et son buste large se découpait dans l’horizon poussiéreux du douzième district. Elle ne put contenir son impatience et trottina, le pas dansant jusqu’à lui, son ainé. Ce qui les liait était étrange, un subtil et sibyllin mélange d’implicite et de subjectivité. Ils étaient le feu et la glace, et pourtant, elle incarnait sa seule famille, son seul reflet.
Elle noua ses bras autour de son cou, et déposa un tendre baiser sur sa joue. Il répondit à son affection en l’enlaçant à son tour. Ils se lâchèrent, et s’échangèrent un long et muet regard. C’était aussi ça, leur force. Bien qu’ils n’aient pas grandis ensembles, bien qu’ils aient des passés, des présents et des destinées différentes, ils étaient comme des âmes jumelles. Davantage, au-delà de l’affection, elle était l’unique réceptacle de son honneur. Il remarqua l’homme, filiforme, qui s’avançait hésitant jusqu’à eux. Son regard vrilla sur lui, qu’il détailla de haut en bas. Puis ses yeux rattrapèrent ceux de sa cadette, alors que son menton désigna d’une manière peu respectueuse l’individu qui était désormais tout proche. « Juste un copain » chuchota-t-elle, alors qu’une ride soucieuse fendit son front. Ce dernier lui tendit une main chaleureuse, avec un sourire franc : « Je ne voulais pas la croire, mais cote à cote, votre ressemblance est frappante. Honoré, je suis… » il s’interrompit lorsque le vainqueur l’ignora littéralement, le contournant en un méprisant silence, et poursuivant sa route vers le centre du district.

« Pourquoi tu es revenu ? » lança-t-elle au loin.
« Pour me sentir vivant. » répondit-il, sans qu’elle ne puisse l’entendre.

Elle était son honneur, son reflet. Et, davantage, la dernière chose qui le rattachait encore à l’humanité. La dernière chose qui l’empêchait de sombrer dans l’aliénation qui envenimait son âme. Et qui semblait, aujourd’hui, plus proche que jamais de triompher.




act 2 : for love i died
part 3 : à l'aube de l'expiation


La pluie, bienveillante. Le ciel terne, protecteur. Ils incarnaient son écrin le plus imperméable, le drapait d’un voile impénétrable. Ses chaussures étaient étanches, désormais. Ses larmes étaient étranglées, maintenant. Il n’était plus ce petit garçon faiblard, criard. Il le haïssait de tout son être, autant qu’il le regrettait. Ce petit était faible, mais l’idée d’exister lui avait suffit à braver une mort certaine. Désormais, il traversait la vie, comme un fantôme. Il l’avait désiré, ce puissant sentiment d’existence, d’accomplissement, de reconnaissance, de renaissance. Il l’avait obtenu, se muant d’un garçon pestiféré en un champion, une vedette. Et il pensait à tort que cela lui serait salutaire. Douce amertume, démente euphorie. Il était devenu une apocalypse, n’étant capable que s’épanouir que dans la violence, simplement capable de détruire tout ce a quoi il s’accrochait. Il était devant ce ramassis de bois, de tôle. Ce vestige de son passé, de son enfance. Et il regrettait désormais avoir survécu. Sa mère n’était plus là. N’avait jamais été là. Et dans cette foutue arène, avait battu son cœur, avant de s’éteindre. Il aimait tout ce que craignaient les autres. La pluie, la nuit, le sang. C’est sous leurs augures qu’il était réellement né. C’était en tuant, qu’il avait vécu. Et désormais, cette violence ne le quittait plus. Hanté, à son gré. Car lorsque son comportement rude s’exprimait, il revivait son heure de gloire. Revivait ces instants, ceux il avait senti ce lourd poids dans sa poitrine réagir.

« Elles disaient donc vraies, tu es de retour ? ». Il ne vrilla pas, malgré la surprise de voir sa quiètude voler en éclat. Sa voix fit apparaître la silhouette de sa tendre Keera. Elle n’avait pas changé, et de son cœur s’échappait toujours ce liquide purpurin. Quelques flashes lui heurtèrent l’esprit, sournois, lancinants. Le bruit insupportable de sa lame dans sa poitrine. Son impassibilité se craquela, alors qu’il se sentait happé dans un tourbillon de souvenirs, de tourments. « Tu sembles en avoir davantage a chaque fois » lâcha la présence dans son dos, les bras croisés sur sa poitrine, se tenant à une distance insultante, davantage, déchirante. Fut un temps où elle recherchait le réconfort de ses bras. Il tourna les talons, lentement, puis lui fit front, luttant contre cette décharge d’émotion qui vomissait sur lui. « Un pour chaque péché. » répondit-il sobrement, sans qu’elle ne puisse deviner s’il s’adressait à elle, ou bien à lui-même. Ils restèrent l’un devant l’autre, dans un silence quiet. Une scène qui rappelait étrangement celle où Keera et lui s’étaient retrouvés, des années plus tôt. « J’aurai aimé un signe, quelques nouvelles ». Il courba l’échine, baissa le regard, désormais mystérieusement intrigué par la boue ocre qui couvrait ses semelles. Puis fit non de la tête, triste cristallisation d’un aveu. « Tu oublies vite tes promesses. Tu te souviens, celle que tu m’avais faite, il y a 13ans ? »

Ils étaient l’un contre l’autre, blottit. Un sourire béat sur les lèvres, mais une mélancolie profonde dans les prunelles. Elle jouait de son index sur son torse dévêtu, il lui caressait l’épaule, tandis que dans son regard, où pouvait y lire la réalisation d’un amour véritable. Ils étaient jeunes. Il pensait encore pouvoir recouvrir une existence sereine, pleine d’affection. Mais au fond de son cœur, les ténèbres étendaient leurs griffes, implacables, carnassières. Il était aveugle, aveugle au spectre de Keera qui hantait son sillage. Aveugle à son cœur qui se gelait, au supplice avenant de son âme. Ils étaient présents, mais il avoir encore la force de les garder muets.
« La moisson approche » lâcha-t-elle, alors que les trémolos de sa voie se coloraient d’une vive peur. Il arrêta ses caresses, le regard vague et lointain. Repoussant les assauts intempestifs des bribes de son passé. « Personne ne t’arrachera à moi ».


« Tu étais naïve » tranchèrent ses incisives palabres. Elle secoua la tête, comme pour nier ses propos, sans doute trop blessants. « Que t’est-il arrivé ? ». Une question pertinente, cohérente. Il avait changé, du jour au lendemain. Distant, silencieux. L’attachement le terrorisait. Il se complaisait davantage dans le rôle d’un homme solitaire, glacial. Il l’avait ignoré presque des années, et ce malgré ses retours au district. Se contentant de l’observer de loin, comme le fruit défendu. Doublement défendu. Tant ses prunelles, ses mimiques et ses gestes lui rappelait Keera, son ainée. La peine lancinante de sa perte. Son rôle de mentor densifiant le supplice de cette âme, qui voyait chacun de ses protégés se faire ouvrir dans l’arène. Il leur dédiait, pour la plupart, un tatouage. Un pour chaque péché.
Silence de verre, ils se rapprochèrent toutefois. Malgré eux. Intimant une proximité déroutante. Ses paupières papillonnèrent, gênées. Son regard se faisait d’acier, dur et décidé. Ils furent plus proches en quelques secondes qu’ils ne le furent durant les années passés. Un éclair passé, l’expression d’un attachement dévorant. D’une histoire improbable. Ils échangèrent un baiser. D’abord timide, qu’ils savourèrent. Puis plus fougueux, hargneux. Comme pour rattraper tout ce qui leur avait manqué à travers les années. Elle y mit un terme, après quelques secondes langoureuses, décollant ses lèvres en une expression douloureuse. Le souffle court, l’échine ployée, elle lâcha simplement : « J’ai rencontré quelqu’un ».

Et à l'aurore de l'expiation, son cœur venait de marquer un battement. Il lui tardait d'y être.


Dernière édition par Prométhée Abberline le Ven 21 Fév - 14:55, édité 6 fois
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Yolibeth C. Firelake
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MessageSujet: Re: Sorrow spares no one, and scars respect no person   Sorrow spares no one, and scars respect no person EmptyMer 19 Fév - 20:40

Sorrow spares no one, and scars respect no person 2176480639 Sorrow spares no one, and scars respect no person 2176480639 Sorrow spares no one, and scars respect no person 2176480639 Sorrow spares no one, and scars respect no person 2176480639 Sorrow spares no one, and scars respect no person 3306507798 
Bienvenue à toi!
N'hésites pas si tu as des questions pour la blonde que je suis I love you
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MessageSujet: Re: Sorrow spares no one, and scars respect no person   Sorrow spares no one, and scars respect no person EmptyMer 19 Fév - 20:45

Pluffdeu ? Bah mes aieux, ça sent l'inspiration débordante, tout ça !
Alors parce qu'on t'adule depuis tout à l'heure sur la box, je vais faire sobre ici: JOTEM EPOUSE MOI. Et bienvenue, donc.
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Rosaë Lionheart
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MessageSujet: Re: Sorrow spares no one, and scars respect no person   Sorrow spares no one, and scars respect no person EmptyMer 19 Fév - 20:59

OMG. Sorrow spares no one, and scars respect no person 4149303268 Sorrow spares no one, and scars respect no person 4149303268 gosling quoi, et puis ce que je peux lire dans le début de ta fiche, ça promet juste un truc de ouf. et ton pseudo. Sorrow spares no one, and scars respect no person 2176480639 BIENVENUUE parmi nous, n'hésite pas si t'as le moindre soucis. Sorrow spares no one, and scars respect no person 1812070748
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Nikolaj Weiss
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MessageSujet: Re: Sorrow spares no one, and scars respect no person   Sorrow spares no one, and scars respect no person EmptyMer 19 Fév - 22:24

wow, jolie fiche, pour ce qu'on peut déjà en voir ! Sorrow spares no one, and scars respect no person 425053109
bienvenue, n'hésite pas si tu as des questions ou quoi I love you
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MessageSujet: Re: Sorrow spares no one, and scars respect no person   Sorrow spares no one, and scars respect no person EmptyJeu 20 Fév - 0:49


T'es Yoli, Beth  Sorrow spares no one, and scars respect no person 1116443057 Sorrow spares no one, and scars respect no person 2485711091 Sorrow spares no one, and scars respect no person 2544492835 

Scylla ; veux-tu laisser tes aïeux où ils sont ? Ils n'aimeraient sans doute pas toutes les choses que je vais te faire. Sorrow spares no one, and scars respect no person 299882670

Rosy ; Tu m'auras mit une sacrée pression. J'espère que tu ne seras pas déçuuuue  Sorrow spares no one, and scars respect no person 425053109 Zippora est une bombe atomique.  Sorrow spares no one, and scars respect no person 4149303268 

Niko' ; DORNAAAAN Sorrow spares no one, and scars respect no person 299882670 Tu me flattes. Sorrow spares no one, and scars respect no person 3574705997 

Merci beaucul pour cet accueil fantastique. Je vous adopte comme animaux de compagnie, pour la peine. Sorrow spares no one, and scars respect no person 425053109 Sorrow spares no one, and scars respect no person 1116443057


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Yolibeth C. Firelake
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MessageSujet: Re: Sorrow spares no one, and scars respect no person   Sorrow spares no one, and scars respect no person EmptyJeu 20 Fév - 2:35

Ohlala :bave:C'était tellement..  Sorrow spares no one, and scars respect no person 893954003 Et je suis tellement genre  Sorrow spares no one, and scars respect no person 3574705997 Bref, trêve de smileys  Sorrow spares no one, and scars respect no person 647531979 J'adore trop, Ryan, l'histoire, les autres personnages que tu as ajouté à ton histoire :**:Je suis fan, aussi blonde que je puisse être. Bonne fiche, partenaire Prom  Sorrow spares no one, and scars respect no person 1776730065  Sorrow spares no one, and scars respect no person 1370891254  Sorrow spares no one, and scars respect no person 4013779517 

Bienvenue au district 12
puisse le sort vous être favorable

Félicitations, te voilà officiellement membre du district douze ! L’étape de la présentation est désormais derrière toi, et il ne te reste que quelques détails à régler avant de profiter pleinement du forum. Et comme on est sympa, on va t’aider en te donnant les liens principaux. Pour bien t’intégrer, il te faut aller faire un tour du côté des liens, et poster ta propre fiche. Dans le district, tout le monde a un rôle à jouer. Tu peux voir le registre des métiers proposés proposés et recenser le tiens dans ce sujet. Enfin, tu peux créer tes scénarios si tu recherches des liens spécifiques. Par contre, si l'on se charge d'ajouter ton avatar au bottin, tu n'oublieras pas de recenser celui de tes scénarios une fois qu'ils seront achevés. Nous avons aussi une section pour mettre en contact membres et invités qui recherchent des liens particuliers sans passer par un scénario... N'hésite pas à y faire un tour!
Et n’oublies pas qu’en cas de questions, de remarques ou quoi que ce soit, nous restons à ta disposition !

Bon jeu parmi nous !
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Julian Thread
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MessageSujet: Re: Sorrow spares no one, and scars respect no person   Sorrow spares no one, and scars respect no person EmptyJeu 20 Fév - 18:27

Bienvenue (en retard) mais quand même. Sorrow spares no one, and scars respect no person 2661068899 Sorrow spares no one, and scars respect no person 1510497865 I love you
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MessageSujet: Re: Sorrow spares no one, and scars respect no person   Sorrow spares no one, and scars respect no person Empty

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