Terance Aaron Artkin

Trust my rage.

papiers d'identité. nom : Artkin. prénom(s) : Terance Aaron. surnom : Aucuns à sa connaissance. âge : Trente-cinq ans. district de naissance : Né dans la poussière, les cendres et le charbon. Autrement dit, originaire du district douze. quelques traits de caractère : Attentionné, sensible, souriant, colérique, poli, dur envers lui-même, tactile, réservé, manipulateur. groupe : we make the rules. métier/occupation : Pacificateur en attendant une rébellion. personnage : inventé, my lord. sous le visage de : Tom fucking Hiddleston. crédits avatar : Snow sur Bazzart. sous le masque. pseudo : Snaëla. prénom : Nell. âge : 16 printemps. pays : France. ton avis sur le forum : Juste ... WAWH.       un dernier mot : Je fini au plus vite, certainement demain, enfin plus tard vu l'heure.    Code: <t>tom hiddleston</t> ≈ terance artkin.

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? Que penseriez-vous de ceux qui ont tué votre fille ? De ceux qui vous l'ont arraché alors que c'était la seule chose qui comptait à vos yeux ? Je hais le capitole. Je hais leurs coutumes, leurs tenues ridicules, leur façon de se faire refaire chaque parcelles de peau. Et je hais surtout leur politique. Ils voulaient faire un monde à leur image, ils ont réussit. Ils ont brisé tout se qui ressemblait de près ou de loin à un humain et ont fait de nous leurs jouets. Rien de plus que de vulgaires marionnettes qu'ils manipulent à leur guise en faisant surtout attention d'appuyer là où ça fait bien mal.
et les jeux, tu as un avis dessus ? Par chance, je n'ai jamais été approché de près ou de loin par ces maudits jeux. Mon nom ou celui d'une personne que je chérissais n'a jamais été tiré et c'est tant mieux. Je n'aurais certainement pas supporté de perdre une deuxième personne par la faute du capitole. Ils provoquent des cauchemars aux enfants, brisent leurs rêves et leurs espoirs. Ces jeux sont juste une abomination qui revient tout les ans, une machine à tuer ambulante.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? J'ai beau être encore pacificateur sur ordre du chef pour ne pas trop éveiller les soupçons, je me rend régulièrement à la plaque. On ne va pas se voiler la face, les temps sont durs pour tout le monde. Je fais de mon mieux pour aider les commerçants, fermant les yeux sur leurs infractions dès que je le peux et en achetant leurs produits quand mes rentrés d'argents me le permettent.
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? Si je le pouvais, si un souhait pouvait tout changer, je demanderais qu'on me rende ma fille. Je demanderais que rien ne soit arrivé, que ce se soit passé différemment. Qu'elle n'ait jamais déboulé à la maison ce soir là, les bras chargés du gibier qu'elle était allée chasser. Je demanderais que le chef de mon équipe ne soit jamais venu me voir chez nous à l'improviste pour me donner une mission pour le lendemain. Je demanderais qu'il ne m’ait pas demandé de la fouetter en publique le jour suivant. Je voudrais avoir eu la décence de ne pas lui résister. Il n'aurait pas pointé son arme vers elle, il n'aurait pas tiré, elle ne serait pas morte. La seule chose qui me retient, qui m’empêche de devenir fou c'est qu'au moins, elle n'a pas souffert.

any last advice ? stay alive.

if we burn, you burn with us.

« Bon, je suppose que vous savez pourquoi je viens vous voir ce soir M.Artkin. Demain aura lieu la moisson et vous vous devrez donc d'être présent parmi nous. Néanmoins, je ne veux pas vous voir à l'arrière de la place comme à votre habitude mais devant, près de l'estrade ! »

Terance Aaron Artkin, pacificateur depuis bien trop longtemps maintenant avait été surprit de voir son chef d'équipe débarquer le soir venu, chez lui, pour lui donner une indication « urgente ». Enfin, c'était ce qu'il avait dit en entrant. Quoi qu'il en soit Terance ne savait pas trop quoi penser de la-dite indication. Il ne comprenait pas pourquoi son supérieur hiérarchique tenait tellement à se qu'il soit placé devant l'estrade lors du tirage au sort. De toute façon il savait très bien comment cela allait se passer. Des dizaines et des dizaines de futurs tribus potentiels allaient arriver, un air complètement abattu figé sur le visage et cela allait encore le faire regretter d'être devenu pacificateur. Ils allaient tous faire la queue pour faire un prélèvement de sang et allaient tous s’aligner les uns à côté des autres par groupes d'âges avant le tirage au sort. Ensuite une des créatures du Capitole allait monter d'un air hautain sur l'estrade et allait très certainement réciter silencieusement les paroles du Président pendant que passerait, sur un écran géant, un court-métrage sur le soulèvement du district treize et la création des jeux. Par la suite elle prendrait une voix excessivement aiguë en annonçant les noms des tributs et applaudirait d'un air faussement encourageant. Des sanglots éclateraient en silence et peut-être même que quelques mouvements de révolte seraient tentés. Lui, serait là comme tout les ans, dans sa combinaison d'une blancheur immaculée, une blancheur qui trancherait amèrement avec la crasse naturelle du district douze. Des nuages de poussière se soulèveraient au moindre des ses mouvements et des cendres se colleraient sous ses semelles. Et lui, Terance Artkin se devrait de faire régner l'ordre avec ses collègues, comme tous les jours depuis qu'il était devenu un pacificateur.

Mais soudain, un cri le tira de ses pensées. Il mit quelques longues secondes avant de revenir totalement à lui et de comprendre la scène qui se déroulait devant ses yeux. Terance sentit son cœur faire contre sa volonté un bond dans sa poitrine. Son souffle se fit haletant et ses yeux se voilèrent. Il resta bouche bée en tournant la tête vers la personne qui venait d'entrer dans la maison. Heelia. Elle était rentrée beaucoup plus tôt que prévu. Bien entendu elle ne s'attendait certainement pas à trouver le chef des pacificateurs, là, debout, en plein milieu de la cuisine en grande conversation avec son père. C'était donc tout naturellement qu'elle avait déboulé dans la-dite pièce, le sourire aux lèvres en pensant à la tête que ferait son père en voyant tout se qu'elle avait ramené. Et pourtant, ils étaient là, tous les trois dans la même pièce, où un silence tendu c'était installé après le bref cri qu'avait poussé Heelia, comme une réponse à sa propre surprise. Un bruit sourd se fit entendre lorsqu'elle lâcha sans vraiment le vouloir le lapin qu'elle tenait jusque là dans la main. Il s’étala tout bonnement dans les goûtes de sang qui avaient glissé le long de ses pâtes avant de former une petite flaque au sol. Le regard affolé de la jeune fille passait du chef à Terance. Ce dernier avait encore le souffle coupé. Sa propre fille. Sa propre fille ici, avec lui et le chef des pacificateurs alors qu'elle rentrait de la chasse, le sac à dos certainement chargé d'une demi douzaine de corps d'animaux encore chauds.

Toute la scène c'était passée relativement vite, sans que personne n'ai eu le temps de faire quoi que se soit. Et évidement, le premier à réagir fût le pacificateur. Il s'avança à grandes enjambées vers la jeune fille et lui saisit son sac alors qu'elle se débattait.À la seconde près les propres jambes de Terance semblèrent enfin se décider à bouger et il s'élança vers Heelia au moment où elle basculait en arrière sous la force de l'impact de la gifle que l'homme en blanc lui avait envoyé. Il parvint à la rattraper de justesse mais elle ne bougea pas d'un pouce. Il en conclu donc qu'elle c'était évanouie puisqu'il sentait toujours son pouls battre à son poignet. Ses yeux se posèrent une seconde sur le pacificateur, vidant le contenu du sac sur l'imposante table en bois massif de la cuisine avant de constater que l'on distinguait déjà la marque rouge de son gant sur la joue habituellement rose pâle de la jeune fille. Terance prit appui sur ses jambes et se releva, Heelia dans les bras. Il laissa sa tête se poser au creux de son cou et se dirigea vers le salon, les cheveux blonds de la fille formant comme une cascade sur ses bras et son épaule. Il s'assura qu'elle soit assez confortablement installée dans le canapé avant de déposer un baiser dans ses cheveux miels et de revenir d'un pas précipité dans la pièce voisine.




« NON ! NON. Je ne ferais pas ça, c'est hors de question ! »

Quelques minutes plus tard, ce fut la première chose qu'Heelia entendit alors que ses yeux papillonnaient encore. Elle sentit sa tête lui tourner lorsqu'elle se redressa mais paniquée par les cris elle se força à se dépêcher. Claudiquant vers la cuisine elle s'inquiétait de la tension palpable qui rendait l'air horriblement écrasant. En pénétrant dans la pièce la lumière l'aveugla un moment.À peine quelques secondes, où elle entendit néanmoins un bruit qui lui glaça immédiatement le sang et lui fit dresser les poils des bras et de la nuque. Le pacificateur avait chargé et activé son arme.




Le sang de Terance ne fit qu'un tour dans ses veines avant de comprendre se qui se passait sous ses yeux. Pour les punir tous les deux, le chef des pacificateur lui avait ordonné de fouetter Heelia sur la place le lendemain, ce que, naturellement, il avait totalement refusé. Devoir fouetter sa propre fille qui plus est, en publique lui était totalement inconcevable. Le pacificateur le fixait maintenant d'un air mauvais, ses yeux lançant des éclairs. Si un regard pouvait tuer … Il serait probablement mort à l'heure qu'il est. Toute fois un mouvement dans l'encadrement de la porte attira le regard de Terance. Voyant que sa fille s'était réveillée il s'efforça de lui faire un sourire rassurant. Enfin il espérait que son sourire ait été un minimum rassurant. Le répit fut de courte durée puisqu'un raclement de gorge les fit tous les deux sursauter. L'homme en blanc, les yeux toujours rivés sur ceux de M.Artkin pointait son arme sur la jeune fille dressée devant de la porte. Terance le supplia de ne pas tirer, et l'homme lui demanda alors s'il était près à fouetter sa fille en publique, le lendemain. Il le sermonna, lui rappelant que c'était SON devoir, qu'il avait prêté serment et qu'il se devait de faire respecter la LOI. Terance lui sentit des larmes rouler sur ses joues tandis qu'il n'arrivait pas à accepter la punition du pacificateur. Évidement il avait toujours sut qu'Heelia partait chasser et il devait avouer que dans de très nombreuses occasions cela l'arrangeait. Ils arrivaient ainsi à se faire plus d'argent et pouvaient s'offrir le luxe de manger de la viande et des légumes. Ils n'avaient jamais vraiment mal vécu, même après que la mère de la jeune fille soit tombée malade. Mais les temps étaient durs pour tous le monde. La vie était chère, surtout dans un district mineur comme le leur. Et pourtant, jamais il ne s'était douté que sa fille, sa très chère fille rentrerait plus tôt ce soir. Jamais il ne se serait douté que le chef des pacificateurs serait venu lui demander de se placer devant cette foutue estrade le lendemain. Jamais il ne se serait douté que ce dernier serait là, devant eux, pointant son arme sur la belle, la douce Heelia. Elle qui était si jeune. Elle n'avait que seize ans. La blondinette avait encore toute la vie devant elle. Mais la situation était bien réelle, et sur le point d'empirer.

« Bien ! Puisque vous ne semblez pas vous décider M.Artkin, je vais le faire à votre place. »

L'homme fixa encore un instant Terance puis reporta son attention sur Heelia et appuya sur la détente en une fraction de seconde. La balle partit avec une force à couper le souffle et la jeune fille n'eut pas le temps de réagir qu'elle s’effondrait déjà entre les carreaux de la cuisine et du couloir. Terance, sous le choc s'avança lentement vers sa fille, s'agenouilla près d'elle et la serra dans ses bras. Aussi fort qu'il le put. Il la serra, encore et encore. Il la serra jusqu'à se qu'il ne voie plus rien à cause des larmes qui brouillaient sa vue. Il la serra jusqu'à se qu'il se rende compte qu'il en oubliait de respirer. Il la serra jusqu'à se que les jointures de ses doigts se sois faites blanches sous la pression. Il la serra jusqu'à se que le pacificateur ai fini de ranger ses affaires et qu'il passa à côté de lui, enjambant le cadavre et lançant au pied de la porte principale :

« N'oubliez pas, demain, devant l'estrade. Si, vous oubliez, moi, je n'oublierais pas et je viendrais. Croyez moi que je viendrais vous chercher M.Artkin. Passez une bonne soirée. »

Terance sentit ses doigts glisser dans les longs cheveux de sa princesse. Ils avaient toujours étés proches tous les deux. Ils avaient si souvent partagés des moments de complicité. Il avait toujours prit soin d'elle et elle lui avait toujours si bien rendu. Mais maintenant c'était fini. Pour de bon. Jamais plus elle ne s'éveillerait les cheveux ébouriffés. Jamais plus il ne verrait ses profonds yeux bleus. Jamais plus il n'aurait le loisir d'aller lui acheter de quoi dessiner. Jamais plus ils ne s’assoiraient dans la poussière la nuit afin de regarder les étoiles. Jamais plus il ne pourrait oublier cette foutue estrade et pas conséquent, le Capitole.