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 (nathélya) it's empty in the valley of your heart.

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Nathanaël A. Crane
Nathanaël A. Crane

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(nathélya) it's empty in the valley of your heart. Vide
MessageSujet: (nathélya) it's empty in the valley of your heart.   (nathélya) it's empty in the valley of your heart. EmptyMar 25 Fév - 20:05






accidentally in love.
Hélya & Nathanaël


Sans vraiment savoir où tu vas, ton corps t'emmène entre les pins et les chênes qui composent la forêt. T'as choisi d'être ici mais tu voudrais juste t'allonger et dormir. Tes paupières sont lourdes, chargés d'un sommeil trop peu assouvi. Tu ne dors presque pas ses derniers jours, ton esprit tourmenté par des pensées parasites. Pensées parasites que tu préfères chasser de ton esprit sur le temps qu'il te reste à patrouiller. Tu fixes ton regard azur sur l'horizon, forçant tes membres fatigués à avancer avec le reste de ton corps, à défaut de te retrouver la tête dans la boue. Un froncement de sourcils, un frémissement de tes lèvres sont la seule preuve de ton état actuel. Ainsi que le rouge qui entoure tes yeux. Tes pensées gravitent toujours autour de la même personne, de cette fille aux yeux de biche. Tu n'arrives jamais à la faire quitter ton esprit, comme un aimant attire le métal. Elle est ta nouvelle faiblesse, la personne qui a pris trop de place dans ton esprit, sinueusement. Tu te donnerais des claques pour t'être laissé aller de la sorte. Un reniflement vient combler tes pensées, ce qui te fait sourire. Même ton corps est contre les sensations que te fait ressentir la jeune femme. Relation vouée à l'échec comme l'on peut en trouver dans un de ses romans à l'eau de rose. Relation que tu t'es idéalisé dans ton esprit, bien souvent mais que tu n'as jamais cherché à aborder. Ni à lui en parler. Hélya. Jolie Hélya, douce Hélya, fragile Hélya. Tout ses adjectifs qui se mélangent dans ton esprit pour la caractériser ne t'aide pas à la chasser de ton esprit. Un grognement sort de ta poitrine tandis que ta main presse tes tempes. Moyen qui s'est pourtant révélé efficace il y a quelques heures quand ton supérieur s'est mis à te rentrer ses mots viles, cruels que tu entends depuis ton adolescence. Ce discours où la loi, le Capitole et les pacificateurs sont une sorte de bénédiction envoyé par Dieu pour secourir ses pauvres gens des Districts inférieurs. Ton ami avait rigolé sous ses paroles mais tu n'as pas bronché. Parce que c'est ce que tu fais au fond. Tu ne dis jamais rien, tu obéis. Le pantin, la marionnette. Rien que le mot sonne amer, dur à tes oreilles. Une belle façon de te façonner à la vie qui t'entoure. Obéir et faire les règles. Sans jamais choisir réellement la vie que tu avais dans ton esprit. Celle où elle était encore près de toi. Le pincement au coeur que le souvenir de ta soeur t'apporte monte la pression dans ton cerveau, t'empêchant d'avancer plus. T'appuyant contre un arbre, tu prends de longues respirations. Le temps que la peine qui subsiste encore dans ton coeur, cet éclat de glace qui s'est emparé de celui-ci, ne disparaisse. Tes lèvres attaquent ta lèvre inférieur, gouttant le sang qui vient teinter celles-ci. Trop fort, encore une fois. Tu soupires et passe un doigt sur la blessure pour tenter de la calmer, en vain. Reprenant ta route, ton esprit divague à nouveau sur la jeune fille qui t’obsède et tu abandonnes le combat pour la soirée.

Un craquement te fait tourner la tête. Attentif, ta main, par réflexe, se pose sur la crosse de ton fusil et tu t'avances vers la source du bruit. Lentement, à pas de loup. Comme on te l'a appris. Comme une bête sauvage prête à attaquer sa proie. Une vague pensée pour Rosaë te vient à l'esprit. Et si c'était elle, encore ? Un sourire furtif aux lèvres, tu t'avances encore jusqu'à trouver ta cible. Et ton sourire disparaît, remplacé par une expression légèrement béate. C'est elle. Tu la regardes, dos à toi, légèrement recroquevillée vers le sol. Hélya. Ses cheveux, sa silhouette même ne t'es que trop familière et les frissons parcourent ton corps face à sa présence. Il est trop tôt. Tu considères faire demi-tour mais le bruit des branches la feront forcément se retourner. Un micro-soupir, inaudible à ses oreilles dépasse tes lèvres. Humidifiant celles-ci, tu te redresses et en prenant une voix que tu espères froide et inexpressive, tu t'adresses à celle qui hante tes pensées. Que faites-vous ici ? Il est interdit de se trouver en dehors des limites du District. Je vais devoir vous demander de me suivre... Ta voix se brise quand vos regards se rencontrent. Son brun chocolaté fusionnant avec ton bleu glacial. Tu perds tes mots quelques secondes, comme à chaque fois que vous finissez par vous regarder. Comme si tu venais d'entrer dans un monde différent, tu es soudain plus attentif aux bruits qui t'entourent et surtout à la façon dont le soleil brille dans ses cheveux, sur sa peau pâle et ses lèvres. Reprenant constance en secouant légèrement la tête, tu détournes le regard.Hélya. Suivez moi.Tu amorces ton approche vers elle. Une partie de ton cerveau hurle de faire demi-tour, pour ton propre bien quand l'autre chantonne et envoie des papillons dans ton estomac. Tu t'arrêtes à quelques centimètres d'elle. Luttant pour ne pas commettre d'erreurs. Pour ne pas produire quelque chose dont tu n'es pas encore prêt à accepter la condition. Du moins, c'est ce que tu penses.


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(nathélya) it's empty in the valley of your heart. Vide
MessageSujet: Re: (nathélya) it's empty in the valley of your heart.   (nathélya) it's empty in the valley of your heart. EmptyMer 26 Fév - 19:43


   

   
   

   
Nathélya.
it's empty in the valley of your heart.
   

   

   Depuis quelques temps j'avais la tête ailleurs, sans même m'en apercevoir j'avais même partiellement changé, j'étais distraite, rêveuse mais aussi particulièrement à fleur de peau. Cette impression de renaître mais aussi de plonger peu à peu dans une obscurité sans réussir à trouver la lumière, cette envie de clamer haut et fort un bien être qui s'évanouissait presque aussi vite qu'il apparaissait. L'image de son visage me hantait, quoique je fasse, j'étais envoûtée, obsédée comme jamais je ne l'avais été et j'en souffrais horriblement. Oui, j'endurais horriblement le fait de m'être amourachée de l'ennemi, d'être victime d'un amour à sens unique, d'être éprise d'une personne que j'aurais dû détester au plus haut point. Je me sentais faible, naïve, j'avais l'impression de m'être jetée dans la gueule du loup et malgré ma conscience de tout cela, j'étais forcée de constater que j'étais dans un point de non-retour, engouffrée dans les profondeurs des abysses. Je n'étais pas le genre de fille à prendre des risques, quelle que soit la situation et je m'étais de nombreuses fois imaginé si l'éventualité d'une relation avec Nathanaël aurait pu être envisagé. Je m'étais alors  surprise à rêver, quitte à devoir enfreindre le couvre-feu, quitte à devoir m'éloigner du district pour le voir,  quitte à devoir nous cacher des yeux de tous, je m'étais surprise à rêver d'une relation qui n'avait rien de normale mais qui me comblerait sans doute de joie. Je l'avais croisé à de nombreuses reprises et rien que le fait de l'apercevoir à plusieurs mètres suffisait à illuminer ma journée, je sentais alors que mes jambes avaient du mal à porter mon poids, mon rythme cardiaque s'accélérait et j'espérais. J’espérais un jour pouvoir m'abandonner dans sas bras, j'espérais pouvoir oublier nos différences, oublier que ce n'était pas conventionnel, oublier que ma famille ne comprendrait certainement pas ma décision. Je savais qu'il était différent de l'image que j'avais toujours eu des pacifistes, qu'il était loin d'être à l'image de l'ennemi juré même si certains le verraient sans doute de cet œil. Si seulement j'avais été capable de contrôler mes sentiments, si seulement j'avais pu l'oublier d'un simple claquement de doigt. Si j'avais pu me résonner en me disant que prendre des risques inconditionnés pour un parfait inconnu n'était certainement pas une sage décision et qu'il valait mieux me ranger comme je l'avais toujours fait et oublier... Oublier cette impression que je ne pouvais plus vivre une seconde sans lui et le fait que j'avais l'impression d'étouffer, que je suffoquais presque à chaque fois qu'il continuer sa route sans même m'adresser un regard. Je souffrais comme ce n'était pas permis, j'avais besoin d'avoir le cœur net, de me faire une raison. Je voulais qu'il me parle, même rien qu'une fois, pour me donner au moins une moindre lueur d'espoir ou pour me briser le cœur à jamais...

J'avais besoin de me changer les idées, je n'en pouvais plu de tourner en rond à me ruminer toujours les même choses. Le fait de penser n'était pas toujours une bonne chose, surtout dans ces conditions. Pendant longtemps j'avais marché, errant un long moment dans les rues du district telle une âme en peine. Je ne voyais plus rien, plus personne, j'étais juste obsédée par son image, encore et encore. Mes pas avaient finis par me mener machinalement dans la forêt, un endroit que j'évitais habituellement de fréquenter, sauf pour cueillir des plantes médicinales, mais du moins un endroit dans lequel je ne m'attardais jamais. Marchant d'un pas lent à travers les arbres, je laissais échapper un léger soupir, me résignant finalement à me pencher pour ramasser quelques végétaux sans beaucoup de conviction. J'étais bien moins méfiante que d'habitude, certainement pas assez d'ailleurs. Tout à coup, j'entendais sa voix résonner à travers ma tête. Devenais-je folle ? Je me retournais lentement après m'être relevée et mon teint devint livide. Il était là, face à moi, impassible et froid, comme s'il me voyait pour la première fois, comme si je n'étais qu'une personne sans importance, comme si j'existais à peine. Le cœur battant, je prenais ma respiration, béate face aux paroles du jeune homme. C'était tout ? Voilà qu'il choisissait de jouer le parfait pacificateur face à moi ? Mon regard s'attarda un instant sur le sol puis vint à nouveau se perdre dans le sien. J'étais totalement déboussolée et avait une difficulté énorme à rester maîtresse de mes actes. " Alors c'est tout ? Tout ce que vous aviez à me dire après ce temps passé à m'éviter ? " J'avais besoin d'explication, je voulais le comprendre mais j'avais l'impression qu'il n'était certainement pas apte à le faire. Allait-il me fuir, une nouvelle fois ? " Et si je refuse de vous suivre, que se passera-t-il ? Vous allez m'emmener de force et me dénoncer, ou alors vous vous en chargerez vous-même ? Allez-y, je vous en prie... " Je m'approchais de lui de quelques pas, cachant difficilement mon émotion. J'en avais marre de ce petit jeu, si son but était de me détruire psychologiquement, libre à lui de le faire, mais qu'il le fasse vite, c'est tout ce que je désirais. J'étais blessée mais je ne ressentais aucune peur, quitte à avoir le cœur brisé en mille morceaux, autant qu'il le fasse de suite plutôt que de me laisser espérer encore pendant des mois. Je m'arrêtais à un pas seulement du jeune homme, l'air décidé. " Vas-y Nathanaël, fais donc... Cela fera sûrement plaisir à tes supérieurs de s'en prendre à une fille qui ne fait jamais la moindre incartade... Vas-y, je te promets que je n'essayerai pas de m'enfuir, après tout tu es maître de tes propres choix. " Je tremblais légèrement et commençais peu à peu à perdre mes moyens au fil de mes paroles. Je ne savais pas que penser de lui, j'ignorais encore plus si le provoquer était réellement le bon choix, moi qui avait toujours crains les pacificateur, voilà qu'à présent je laissais une occasion en or à l'un d'entre eux de s'en prendre à moi. Je n'avais certainement pas envie de le suivre, je n'avais encore moins envie qu'il ne m'emmène de force, j'avais juste envie de rester un moment en sa présence, de lui parler et peut-être, qui sait, de le comprendre enfin.

   
   
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Nathanaël A. Crane
Nathanaël A. Crane

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MessageSujet: Re: (nathélya) it's empty in the valley of your heart.   (nathélya) it's empty in the valley of your heart. EmptyDim 2 Mar - 20:25






accidentally in love.
Hélya & Nathanaël



Tu te sens bête. Complètement idiot, planté là à la fixer de dos. Comme si un simple regard pouvait effacer la réalité qui vous attend derrière ses arbres. Comme si un simple moment échappé, à l'abri des regards, rien qu'à vous deux était réalisable. Ton coeur bat un rythme que tu ne connais qu'en la présence d'Hélya. Il bat le chant de sa mélodie, celle qui résonne dans ton esprit quand sa silhouette apparaît et quand tu sens son parfum. La jeune femme est une véritable obsession et un horrible dilemme. Tant de questions t'habitent, ton esprit tournant plus vite que les aiguilles d'une horloge. Le cœur dans la gorge, ta respiration est lourde. Tu inspectes chacun de ses gestes, te donnant l'impression de n'être qu'une sorte de vicieux psychopathe. Vision qui te fait grimacer et que tu t'empresses d'effacer de ton esprit par un revers de la main, balayant l'air. Tes pensées emplissent ton cerveau dérouté, perdu. Tu perds conscience de ton corps légèrement en fixant le sien, ton coeur se laissant aller aux charges puissantes que sa silhouette t'envoie. Comme un poison qui a finalement atteint le nerf central de ton corps, tu te raidis et te redresses par la même, causant un craquement dans ta nuque dû à la rapidité de ton geste. Hélya et toi. Tu n'aurais jamais du la laisser t'approcher la seconde fois. Et la troisième fois. Et celles qui ont suivi. C'était malsain, dangereux. Tout vous pousse à vous rejeter. Et pourtant. Rien n'aurait laissé penser qu'un pacificateur s'enticherait de la fille d'un rebelle. Surtout pas cette fille en spécificité vu la teneur de ses relations avec son père. Un froncement de sourcils et son parfum délicat vient s'accrocher à tes narines. Un moment, tu te prends à t'imaginer en dehors du district 12. Tous les deux, loin de toute responsabilité, de tout chagrin. Tu redeviendrais le Nate qui sommeille en toi, apeuré. Tu te laisserais consumer dans la chaleur d'une étreinte, dans un regard et un sourire échangé. Le romantisme n'a jamais été ton fort, l'amour n'ayant aucun réel sens à tes yeux jusqu'à ta rencontre avec Hélya. Depuis, tu te surprends à chercher ce qui plaît à la jeune femme, ce qu'elle aimerait. Des pensées qui assombrissent ton quotidien autant qu'elles peuvent allumer une lueur dans ton regard. Impossible. Tout est impossible entre vous. Impossible d'aimer ou de détester. La barrière est loin derrière vous. Tu te redresses donc et ta voix sort, un flot intarissable de mots qui ont fini par entrer dans ton cerveau. Jurant fortement avec celle qui résonne dans ta tête et qui n'a que deux mots persistants en tête : Embrasses-là.

La réponse froide et colérique de la jeune femme ne te surprend guère, conscient du caractère de la brune. Malgré son côté doux et naïf, tu t'es surpris à aimer ce côté légèrement plus relâché qu'elle peut avoir. Une raison de plus pour tomber sous son charme. Tu ne réponds rien, te contentant de soulever un sourcil. Une manière à toi d'essayer de lui communiquer ta réelle pensée. Non, je n'ai pas que ça a te dire. Si seulement tu savais... Tes yeux suivent les lignes sur son visage, les boucles dans ses cheveux bruns et tu t'avances encore un peu plus tandis qu'Hélya fait de même. La dangerosité de la situation et de votre proximité ne te vient même pas à l'esprit. Tu veux juste la sentir près de toi, si ce n'est que pour quelques instants. Quelques centimètres vous séparent désormais. Le vouvoiement t'a paru bon jusqu'à ce qu'il sorte des lèvres de la jeune fille. En s'adressant à toi, cela t'envoie une vague de frissons désagréables qui glisse le long de ta colonne vertébrale. Tu soupires sous ses paroles, ta main se glissant dans ta chevelure et y laissant tes doigts naviguer quelques instants. Sans jamais lui répondre. Par peur de la réalité et surtout des sentiments que ta voix pourrait laisser transparaître. A ce moment précis, le soleil brillant sur cette peau qui t'hypnotise, tes sens s'inhibent, laissant place à une douce chaleur. Tu aimerais la faire disparaitre, tu luttes pour reprendre ton visage de pacificateur haineux, impassible. Mais le masque est brisé, le jeu est terminé. Tes yeux quittent son visage, son regard blessé et réprobateur. Tu n'arrives plus à la regarder pour le coup, doutant de ce que tu pourrais réellement faire. Tu es... *soupir* Je ne fais que mon boulot. On est pas censés se parler en dehors. On aurait pas du se parler à la base. Ça nous aurait évité... des situations comme celle-ci. Rassures-toi. Mes "supérieurs" n'ont aucune idée de l'endroit où je me trouve. Tu peux vaquer à tes occupations, je ne dirai rien. Tu devrais partir. Après ses paroles, tu sais que tu devrais reculer, prendre le chemin du retour et oublier cette après-midi, tout simplement. Mais vous êtes trop proches pour ta santé mentale. Une mèche vient se glisser contre son visage et ta main, instinctivement, se presse contre celle-ci délicatement pour la glisser derrière son oreille. Le silence qui vous entoure est oppressant. Ta main n'a pas quitté sa joue, le choc électrique qui s'est glissé dans ta paume et la chaleur qu'elle dégage te faisant légèrement perdre la tête. Plus que tu ne l'a déjà perdu. Vos regards plantés l'un dans l'autre, le temps s'épuise, s'amenuise et ne semble plus n'exister à tes yeux. Quelques instants de simple perdition, de laisser aller. Tu te surprends à t'avancer encore un peu plus. Plus proche encore, toujours. Et le passage furtif d'un lièvre derrière la jeune femme te fait reprendre constance, tes yeux s'écarquillant sur la portée de tes gestes et tes joues se couvrant d'un léger voile rouge, preuve de ta gêne. Tu te recules, ta main quittant la joue d'Hélya, la chaleur la quittant soudainement. Toussotement incertain, regard fixé sur l'horizon, tu continues encore de reculer jusqu'à t'accoter contre un arbre. Je... Je vais y aller. Rentres chez toi, Hélya. Et tu choisis de détourner la tête à nouveau, sa silhouette disparaissant de ton champ de vision mais n'étant pour autant que trop présente dans ton esprit.

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