etheniel oz lethbridge

but whatever it is, however it is, i say hell is empty, and all the devils are here.

papiers d'identité. nom : Lethbridge, un nom des plus familiers, assurément, dans les alentours puisqu'il est également le nom de l'une des cinq vainqueurs du district. prénom(s) : Etheniel est son premier, le second, qui lui est bien moins utile, est simplement Oz. surnom : Il a longuement été surnommé le petit dernier, en référence à sa place dans la fratrie. Cependant, depuis qu'il a grandi, il rejette ce petit nom et se fait simplement appeler Ethen ou encore Lethbridge. âge : vingt-trois ans. district de naissance : district douze. quelques traits de caractère : mystérieux, passionné, juste, possessif, indépendant. groupe : we ignore the rules. métier/occupation : géologue. personnage : inventé. sous le visage de : alex pettyfer. crédits avatar : aurélie, bazzart. sous le masque. pseudo : music letter. prénom : Jeremy, mieux connu sous le surnom jem. âge : vingt-trois ans. pays : pour l'instant, Suisse. ton avis sur le forum : un dernier mot : les lethbridge, au pouvoir.   Code: <t>alex pettyfer</t> ≈ etheniel lethbridge.

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? Mensonge, masque et faux-semblants sont les trois mots clés à cette question. Il ne dévoilera jamais ses pensées vis-à-vis du Capitole, il s'en tirera toujours avec une pirouette, un sourire masqué. Il dira simplement, d'une voix monocorde, qu'il n'en pense rien. En réalité, il en pense beaucoup, est contre ce monopole des pouvoirs, de l'avènement de la violence. Cependant, il se tait. Comme il l'a toujours fait. Il intériorise ses pensées les plus secrètes.
et les jeux, tu as un avis dessus ? Tragiquement, les jeux lui ont donné la possibilité d'être ce qu'il est devenu désormais, lui ont violemment ouvert les yeux sur la réalité de la vie. Mais ils ont aussi brisé les os et l'âme de son aînée, écrasé la famille. C'est donc avec une certaine indifférence – feinte ou non, personne ne le sait réellement – que son regard se pose sur les écrans lors de leurs diffusions. Il ne se permet jamais la moindre émotion à cet égard, se considérant comme un intrus, comme un inconnu, quelqu'un qui ne comprend pas ce qu'il s'y passe. Peut-être s'était-il seulement autorisé à ressentir du soulagement en comprenant que sa sœur avait survécu à l'Enfer, sans comprendre qu'elle y était toujours. Car on reste prisonnier des jeux, même en s'en sortant. Aussi, en respect à sa sœur, il n'aborde pas ce sujet. Il n'a aucun avis sur la question, c'est ce qu'il vous répondra.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? Contrairement à ses sœurs, il n'y a pas passé son enfance. Il n'a connu la plaque que très tardivement ; quand Scylla prit la décision d'être seule, de les mettre dehors du quartier des vainqueurs, ce fut son autre sœur, Noreena, qui lui fit connaître ce coin du district qui lui avait toujours été refusé jusque-là. Mais ce ne fut qu'à la mort de ses parents, il y a six ans, que ses visites à la plaque se firent récurrentes. Aujourd'hui, elles font partie d'un quotidien qu'il cache à tout un chacun, c'est là qu'il affûte ses idées et ses projets, allant jusqu'à dérober parfois le butin des braconniers – ceux qui revendent leurs proies à un prix exorbitant –afin de le redistribuer aux plus nécessiteux. C'est devenu un besoin fou, une obsession, sans lequel il se serait déjà perdu dans le néant de l'indifférence.
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? La paix intérieure. La fin du paradoxe qui l'habite depuis quelques années. La sérénité au sein d'une famille éclatée. Une vie paisible comme celle qu'il feint mener. Peut-être aux côtés d'une femme qui l'aimerait entièrement, en sachant tout de sa personnalité, même les sombres secrets. En tout cas, une vie calme, sans rebondissement dramatique, aux côtés des deux femmes de sa vie : les sœurs Lethbridge.

any last advice ? stay alive.

if we burn, you burn with us.

Comme toujours, ses cris emplissent tous les recoins de la maisonnette. Même un sourd percevrait les ondes qu'elle balance depuis ses lèvres entrouvertes, les échos qui se répercutent contre les murs, qui se pressent aux oreilles de l'enfant qui se recroqueville vainement contre sa couche. Il plaque ses mains de chaque côté de sa tête en espérant que la voix se taise. Que sa mère se calme. Mais elle continue ses élucubrations, parlant d'un ton toujours plus aigu en attirant l'attention du père qui, cependant, se cache dans un silence légendaire ; ce silence qui le décrit si parfaitement. C'est Scylla, l'ainée de la famille, qui intervient et tire le petit garçon de son immobilité. Elle presse son épaule, un geste appuyé mais plein de tendresse. Il le sent du haut de ses huit ans. Il a l'habitude ; c'est toujours elle qui le tire de ce genre de situation, c'est toujours elle qui détourne son attention des scènes qui se jouent entre ces quatre murs. « Pourquoi t'irais pas jouer dehors, Ethen ? » souffle-t-elle doucement, avec un sourire en le poussant à se mettre debout. Elle fait un signe de la tête en direction de la porte. « J'ai vu Blodwyn qui trainait devant la maison. » A l'évocation du prénom de sa meilleure amie, il se lève et s'exécute. Traverse la porte en bois tandis que la voix de son ainée résonne dans la maison, suppliant à leur mère de se taire. Noreena passe devant lui, il la salue rapidement et se met au pas de course. Sa sœur n'a pas menti. La gamine de huit ans est là, devant lui. Elle est maigre, mais ses ainées prétendent qu'elle est jolie et l'embête avec la relation qui les lie. Elle est un peu plus âgée. En fait, elle est née à peu près la même année que Noreena, mais elle s'est toujours mieux entendue avec lui. Il en tire une certaine fierté, mais il n'en a jamais rien dit. Il s'approche. « Qu'est-ce que tu fichais ? Ca fait deux heures que je t'attends. » Il hausse les épaules. « Je ne savais pas qu'on devait se voir aujourd'hui. » En réponse, elle plisse les lèvres, lui donne un petit coup sur l'épaule droite. « Si. Comme tous les jours jusqu'à la fin de notre vie, Lethbridge. »

Elle avait maigri, et ses cheveux étaient violemment emmêlés, ne formaient plus qu'une grosse masse informe sur sa tête. Un vrai nid de corneilles, comme avait dit sa mère ce matin-même, lors d'une discussion sur l'ainée de la famille. Il n'avait tout d'abord pas compris la description, ne s'était pas formalisé quand Noreena avait semblé choquée de la comparaison. Il avait alors tourné les yeux vers son père qui avait prolongé ce contact visuel pendant de très courtes secondes, comme s'il avait voulu comprendre la question muette que son fils lui posait. Et puis, comme d'ordinaire depuis que Scylla était sur l'écran, il avait soupiré. Il n'avait rien reproché à sa femme. Et, maintenant que l'enfant observait la tignasse de la jeune femme qui se débattait à la télévision, il se demanda soudainement pourquoi son père n'avait pas réagi à cet énième ragot de la part de sa mère. Il s'agissait de sa propre fille, pas de la voisine. Cependant, il resta immobile, sentant la main glacée de sa sœur glisser le long de sa paume. Noreena était là et elle avait compris l'état dans lequel il se trouvait, tandis que, sur l'écran, leur ainée se retrouvait face à l'ultime concurrent.

Soudain, il sent un mouvement à sa droite. Son père a eu un geste imperceptible. Alors il quitte l'écran des yeux et l'observe attentivement, se demandant ce qui l'a provoqué. Mais la réponse provient de ses voisins. Eux aussi s'agitent. Et puis, tout à coup, des cris s'élèvent. Sa mère s'égosille les poumons dans un discours qu'il ne comprend pas. La foule se lève et il l'étudie attentivement, tombe sur les yeux familiers de Blodwyn qui lui sourit et lui fait un signe en direction de la télévision. Il s'exécute. Et là, il voit Scylla. Qui titube. Les mains devant elle. Des mains ensanglantées. Des larmes s'écoulent sur les joues de sa grande sœur et il sent son cœur qui se serre dans sa poitrine. Comme elle l'avait toujours fait avec lui, il aurait aimé s'approcher et cueillir ses gouttes salées. Lui dire que tout irait bien. C'est Scylla qui attire ensuite son attention. Sa voix posée. Son murmure empli de promesses, qui résonne aux oreilles du garçon. « Elle a gagné... » fait-elle en un souffle. Il comprend enfin, pousse un cri de joie.

Parce qu'il n'avait pas compris. Du haut de ses dix ans, il ne saisissait que la victoire de sa sœur. Il n'avait pas réalisé que, de l'autre côté de Panem, un frère, une mère ou un cousin pleurait la mort de l'un des leurs. Il ne savait pas que les cris de joie qui se mêlaient aux siens étaient une insulte aux larmes de ces autres. Qu'ils étaient une insulte au sang que Scylla avait sur les mains. Il n'avait pas saisi que, bien que déclarée grande gagnante des Jeux, sa sœur lui avait été brutalement enlevée et qu'elle ne lui reviendrait jamais plus.

Du moins, jamais comme il l'avait connue et aimée.

Il court. Il court parce qu'il en a assez des cris, du tapage, des gestes brusques et qui ne sont jamais sans conséquence. Il court jusqu'à perdre son souffle, jusqu'à faire tourner les têtes sur son passage. On se demande rapidement où court ainsi le fils Lethbridge, on s'interroge sur les raisons qui le poussent à quitter le confort du village des vainqueurs. A se mêler aux mineurs et à leurs vies de famille minables dans le reste du district douze. Mais il ne s'arrête pas. Pas avant d'avoir de l'avoir atteint, la maisonnette qu'il a habité toute son enfance durant. Elle est dans un état minable, avec sa tôle rougie par la rouille. Aujourd'hui, sa mère a fait une nouvelle crise. Encore une fois, elle a prononcé des paroles odieuses envers sa sœur, rapportant ce qui se racontait à son propos dans les rues. Et, une nouvelle fois, cela avait coulé sur lui sans qu'il ne laisse rien paraître. Il avait appris à feindre. Toute sa vie durant, il avait été protégé ; il avait toujours joué son rôle de petit dernier à la perfection. Tout le monde n'y voyait que du feu, encore aujourd'hui, alors qu'il était suffisamment âgé pour comprendre ce qui l'entourait réellement. Mais il les laissait faire. Même Noreena, qui était bien la seule à le bousculer un peu en lui demandant de réagir. Cependant, il demeurait passif. Comme on le lui avait toujours appris. Un peu dans le genre de son père, bien que cette comparaison le dégoûta. Pas qu'il n'appréciât pas son père, c'était tout l'inverse : c'était un homme bien, en dépit de son adoration pour le silence. Mais il aimait à croire qu'il était plus... vivant que leur père, cet homme qui gardait son calme dans toutes les circonstances. L'adolescence en venait à penser qu'on pourrait tuer l'un de ses enfants devant lui, qu'aucun son ne sortirait de sa gorge. Comme si on lui avait coupé les cordes vocales.

Alors, les paroles de sa mère avaient simplement glissé sur lui. Comme la pluie sur une matière imperméable. Mais elles avaient déclenché quelque chose. Une espèce de flamme qui s'était rallumée. Et qui l'avait poussé à courir vers son ancienne vie. Dans laquelle le sourire de Noree et Scylla l’inondaient de bonheur. Dans laquelle il ne comprenait pas le couple désespérant qu'il avait pour parents. D'un pas souple mais mal-assuré, il s'approche des murs qu'il a frôlé des années durant, et un corps frêle, amaigri, bruni par le soleil, attire son attention. Il plisse les yeux. La reconnaît. Un frémissement étire ses lèvres en un sourire. « Blodwyn ? » Il ne sait pas que sa meilleure amie se pointe ici tous les jours depuis qu'il a emménagé chez Scylla, dans le village des vainqueurs. Il ne sait pas que ce qu'il ressent vis à vis d'elle - le manque, l'espoir, et toutes ses choses qu'il cache encore à la face du monde - est réciproque. Pourtant, le regard qu'elle lui lance en cet instant, tandis qu'elle lève les yeux, lui assure qu'ils seront ensemble, réunis comme au bon vieux temps.

Et, alors, les paroles de Scylla ne lui semblent plus aussi menaçantes. Elle a beau mettre sa famille à la porte en leur offrant l'argent nécessaire à une bonne vie. Elle a beau mettre de la distance entre ce frère qui l'aime et elle, il sait que sa vie à lui ira bien. Parce qu'il a Blodwyn avec lui. « Comme je te l'ai dit, gringalet. Tous les jours jusqu'à la fin de notre vie. »

Il fait nuit. Tous les deux, ils trainent à la limite de la plaque. La jeune femme avance d'un pas assuré, elle slalome entre les deux directions. La plaque, plus la plaque, la plaque, plus la plaque. Comme s'il existait une frontière et qu'elle s'amusait d'un côté et de l'autre, hésitant à s'y rendre honnêtement, tête baissée. Lui restait du côté de la sécurité. Il ne se mouillait pas, ne partait pas en courant cependant. Il était entre les deux tranchants d'un même couteau. Coincé entre les deux parts d'une personnalité bien plus complexe que sa meilleure amie semblait décrire depuis quelques minutes. « Je ne comprends pas comment ta sœur fait pour vivre avec un mec comme toi. » finit-elle par lâcher, comme un condensé de ce qu'elle vient d'énumérer - les défauts du jeune Lethbridge. L'intéressé arque un sourcil dans sa direction, l'encourage à formuler plus précisément sa pensée mais elle se taire dans le silence. Alors, ce sont ses lèvres qui s'activent. « Un mec comme moi ? » répète-t-il en espérant que, cette fois, elle lui offrirait une explication digne de ce nom. Elle hausse les épaules. « Ben oui. Passif, sans conviction, sans avis sur rien. Un mec comme toi quoi. »

Sans comprendre exactement pourquoi, son cœur se serre à cette description qu'il espère peu fidèle de lui-même. Certes, elle est certainement la réplique exacte de ce qu'il montre au monde. De ce qu'il s'astreint à être aux yeux de tous. Mais, au fond, il espère être plus que cela. C'est pour cette raison que, la nuit durant, il se glisse dans les tréfonds de la forêt et en ressort avec un butin que les braconniers les plus expérimentés lui envieraient. C'est pour cette raison qu'il ne garde pas son butin, mais qu'il le dépose aux portes de ceux qui en ont besoin. « Oh, mais j'ai des avis... » lâche-t-il en abandonnant là les projets du lendemain. Cela fait quelques soirs qu'il a dû remettre ses plans à plus tard. A cause de ce qui empêche Blodwyn de parler franchement, sans langue de bois. A cause de cette paire d'yeux qui ne les lâchent pas d'une semelle depuis le début de la soirée. Elle s'appelle Fauve. Elle est beaucoup plus jeune que lui et a perdu un frère, il y a quelques années, dans les Jeux. Il ne sait pas bien ce qu'elle veut. Seulement qu'elle le suit partout et qu'elle contrarie ses plans. « Quels avis ? » reprend Blodwyn, soudain curieuse. « Je suis d'avis que cette gamine me rend complètement dingue. » fait-il, plus bas, en osant un regard derrière son épaule. Et, en effet, Fauve est là. A moitié dissimulée, le pas gracile, souple. Sa meilleure amie pouffe. Elle lui sort une nouvelle plaisanterie sur son pouvoir de séduction, ce qui ne le fait pas rire du tout. Il ne tire rien de drôle de cette situation, rien de cocasse. Juste de la contrariété. « Moi aussi, gringalet. On n'a plus un moment à nous... » lâche-elle en lançant à l'intéressée un regard foudroyant, noir comme le charbon de la mine. C'est vrai que ça lui manque, ce temps avec elle. Lorsqu'il n'y avait encore que Blodwyn et lui. Sans les complications que Fauve engendraient.

Parce qu'elle contrarie tous ses plans, qu'elle ne lui laisse pas une minute de répit. Et qu'elle le suit jusque dans la nuit noire, quand il est seul dans son lit et qu'il continue à voir cette paire d'yeux jusque dans son sommeil. Parce qu'elle viole son intimité. Ses secrets, lui qui en a tant. Parce qu'elle l'obsède. Et qu'il a l'impression de ne plus rien contrôler.

Bienvenue au district 12

puisse le sort vous être favorable

Félicitations, te voilà officiellement membre du district douze ! L’étape de la présentation est désormais derrière toi, et il ne te reste que quelques détails à régler avant de profiter pleinement du forum. Et comme on est sympa, on va t’aider en te donnant les liens principaux. Pour bien t’intégrer, il te faut aller faire un tour du côté des liens, et poster ta propre fiche. Dans le district, tout le monde a un rôle à jouer. Tu peux voir le registre des métiers proposés proposés et recenser le tiens dans ce sujet. Enfin, tu peux créer tes scénarios si tu recherches des liens spécifiques. Par contre, si l'on se charge d'ajouter ton avatar au bottin, tu n'oublieras pas de recenser celui de tes scénarios une fois qu'ils seront achevés. Nous avons aussi une section pour mettre en contact membres et invités qui recherchent des liens particuliers sans passer par un scénario... N'hésite pas à y faire un tour!
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Bon jeu parmi nous !