Aléonor-Rosa Isidore Rosebury

petite citation ici

papiers d'identité. nom : Rosebury. prénom(s) : Aléonor-Rosa Isidore. surnom : Rose; Isi; Alé. âge : 21 ans. district de naissance : 12. quelques traits de caractère : Manipulatrice, rancunière, moqueuse, franche, intelligente, courageuse, drôle, vaniteuse, colèrique, violente. groupe : we ignore the rules. métier/occupation : Aide-médecin. personnage : inventé. sous le visage de : Jennifer Lawrence. crédits avatar : wildest dream. sous le masque. pseudo : M. prénom : Justine. âge : 17 ans. pays : France. ton avis sur le forum : MAGNIFIQUOS   . un dernier mot :   . Code: <t>jennifer lawrence</t> ≈ aléonor-rosa i. rosebury.

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? Pourquoi se voiler la face ? Pourquoi faire semblant d’être heureux, alors que nous souffrons chaque jour un peu plus que la veille. Je déteste le capitole, j’aimerais le faire bruler, le détruire et tuer ce président. Il n’a rien apporté de bien, il n’a fait que descendre le district six pieds sous terre. Si j’avais su ou j’allais habiter et dans cette misère, j’aurais préféré ne jamais venir au monde. J’aurais préférée mourir à la naissance ou encore ne jamais voir la lumière. Tous ceux du capitole, ne sont que des lâches et des idiots. Qui gaspillent en grande quantité l’argent, au lieu d’en faire profiter à tout le monde. Ils mériteraient de se retrouver dans l’arène, ils mériteraient que nos vies soient inversées. Je veux les voir souffrir comme ils ont pu faire souffrir toutes ces personnes dans cette arène.
et les jeux, tu as un avis dessus ? Ces jeux sont justes là, pour nous montrer que le capitole est bel et bien présent. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ont la main sur nous, nous sommes libres de vouloir ce qu’on veut faire. Peut-être que pour l’instant, les familles ainsi que les enfants sont anéantis et sont tristes. Mais cela ne va pas durer bien longtemps, il y a toujours une faille dans le système. Une fois cette faille découverte, les jeux seront terminés tous comme le capitole. Plus rien n’existera, plus rien ne sera pareil. La liberté sera enfin devant nous, plus de couvre-feu, plus de pauvreté. Je n’ai jamais participé à ces jeux et heureusement, je n’aurais pas supporté de me retrouver en face d’enfants comme moi. Je dois maintenant me consacrer à mon travail, même si cela me fait encore mal quand je vois ces enfants se faire enlever de leurs familles.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? Je connais parfaitement la plaque, j’ai toujours aimé être dans cet endroit. J’y retrouvais des amies, et j’achetais avec le peu d’argent ce que je voulais. D’ailleurs même si mes parents ne sont plus là pour me donner quelques pièces, je continue d’y aller et je fais le tour de toutes les tables. D’ailleurs il m’arrive parfois d’y rester pendant des heures car je parle avec des amies. Je fais des achats pour aider des personnes étant dans la misère, encore plus que moi. Je n’aime pas les voir ainsi, alors je n’hésite pas à donner le peu d’argent qu’il me reste. La plaque est toute mon enfance ainsi que mon futur, je sais que dans dix ans je viendrai encore voir les personnes tenant leurs stands.
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? Si quelqu’un serait généreux pour me donner un souhait et que celui-ci serait réalisable, je souhaiterais très fort que la prochaine révolte gagne et que le capitole coule. Nous allons de toute manière cette faille et nous allons détruire le capitole, plus rien ne sera pareil. D’ailleurs j’en rêve, il m’arrive de vouloir faire des plans et de monter une équipe. Une équipe soudée pour lancer une rébellion, il faut se mettre au travail pour en finir avec cette vie si minable.

any last advice ? stay alive.

if we burn, you burn with us.

« Mange mon enfant, prends des forces pour aller à l’école. » Assise sur la chaise en bois me trouvant juste devant le feu, je mangeais les bouts de pains légèrement durs avec un petit filet de confiture de mûre. J’avais seulement quelques années et j’allais déjà à l’école, je devais être contente car dans ce district l’école n’était pas la priorité de tout le monde. L’argent n’était pas vraiment connu et le boulot y était dur. Je ne voyais pas souvent mes parents, d’ailleurs mon frère ainé s’occupait de moi comme mon père. Je partais à l’école avec lui et mes voisins et je revenais avec lui ainsi qu’avec mes voisins. C’était le quotidien de toutes mes journées, je mangeais ce qui restait de la veille, le matin et ainsi de suite. Le soleil n’était pas fort puissant en ce jour, le vent glaçait les os, et pourtant je devais tout de même traverser tous un sentier en terre battue jusqu’à la grande place. Une fois mon petit déjeuner englouti, ma mère m’avait enroulé mon cou avec une longue écharpe en laine crème qu’elle m’avait soigneusement tricotée durant la nuit. En effet, elle ne dormait plus, elle n’arrêtait pas de faire des cauchemars, elle voyait toujours la maison en feu et ses deux enfants dehors seuls. Chaque nuit, elle revoyait ses images, comme si c’était un rêve prémonitoire. J’enfilais mon manteau ainsi que mes petites chaussures, mon bonnet et mes gants et je partais mains dans la main avec mon frère. J’apprenais à lire ainsi qu’à écrire et je commençais à apprendre l’histoire du district. Plus les années passaient et plus je grandissais rapidement, je devenais très intelligente d’après le professeur. Il pensait, que j’allais pouvoir devenir une fille studieuse et que j’allais pouvoir devenir médecin et non une femme de ménage. Avec l’âge, je commençais à comprendre ce qui se passait et où je me trouvais. J’avais l’impression d’être un tigre en cage. J’avais l’impression d’être coupé du monde entier et de devoir bosser pour vivre. Pour manger quelques tranches de pain datant de la veille. Je voulais aider mes parents, mes parents que je voyais très rarement. Mon père travaillait à la mine, un métier très dangereux car il suffisait d’un seul coup de grisou pour le perdre et voir la mine exploser. Ma mère quant à elle, travaillait comme médecin, il fallait bien un médecin dans le district. La plupart du temps, elle ne faisait pas payer ses clients et elle les soignait grâce à des plantes qu’elle trouvait en dehors de la barrière électrique. Chaque soir, après la dernière heure de cour j’allais directement en dehors du district dans la forêt. Je savais que je n’avais en aucun le droit de le faire, mais je prenais ce droit au risque de me faire exécuter. De plus, je ne faisais pas que de la cueillette, il m’arrivait de me promener dans la forêt en compagnie de mon père. Il m’apprenait quelques techniques pour avoir de la viande supplémentaire. Je n’avais pas besoin d’armes ou autres, juste de la patience et de l’intelligence. Il m’avait appris à faire des collets, des pièges si vous préférez. Je faisais donc ça de mes heures perdues, sinon je rejoignais des amis et mon frère à la plaque. Un endroit que j’avais toujours fréquenté, un endroit qui réfugie les plus pauvres qui essayent avec bien du mal de vendre leurs objets. Il y a parfois des choses très intéressantes, parfois des autres choses inutiles.

Il paraît que cet endroit a eu du mal à se reconstituer après la grande révolte qui a eu lieu trois ans avant que je vienne au monde. Heureusement que je n’étais pas là pour voir ce qui s’était passé, cela devait être horrible. Mais j’en ai subi tout de même des conséquences. En effet des jeux se sont installés, une fille et un garçon pioché au sort pour jouer dans une arène et à s’entre-tuer avec d'enfants. Mon frère ainsi que mes parents, n’ont jamais voulu que j’ajoute plusieurs mon prénom contre quelques tesseraes. Mon frère quant à lui, l’avait fait plusieurs fois. Mais il n’avait jamais été pioché et moi non plus, d’ailleurs le jour de mes dix-neuf ans, je me rappellerais toujours du cadeau qui m’attendait. D’ailleurs j’aurais préféré, ne jamais l’avoir. Alors que je rentrais de mon travail, je marchais sur le chemin de ma maison et de la mine. Des enfants et des femmes hurlaient, mais ce n’était pas pour autant que je me précipitais. Mais en relevant la tête, je voyais ma maison partir en fumer. Je savais que mon père et que ma mère se trouvait à l’intérieur. Sans réfléchir j’allais courir à l’intérieur les chercher, mais quelqu’un m’avait attrapé par la taille et m’avait retenue. J’avais hurlé de toutes mes forces que je pouvais, j’essayais de me défaire de son emprise. Puis au final, je laissais toute cette tristesse m’envahir, la force de mes jambes avait disparue. J’étais tombée au sol, les larmes coulant à flots le long de mes joues. Nous n’avions plus de famille et plus de maison à la fois, nous étions à la rue. Heureusement que le maire était là pour cet accident. Nous offrant des tesseraes ainsi qu’une maison pour recommencer une toute nouvelle vie. C’est ainsi que mon frère est devenu mineur et que je suis devenue à mon tour médecin, mais en attendant d’avoir l’expérience nécessaire. Ma voisine m’aidait quand je n’arrivais pas à gérer tous les patients. J’arrivais à joindre les deux bouts de ma vie, j’en voulais toujours autant a mon frère de m’avoir retenue lors de l’incendie de ma maison. Mais je combattais ce mal en allant dans la forêt chercher des plantes et de la viande. Ma vie se résume à cela maintenant, mais je ne respecte plus aucune règle, pour moi ce n’est pas vraiment un accident… J’espère et je veux une nouvelle révolte, je veux faire payer à tous ces pacificateurs ainsi qu’au capitole ce qu’ils nous font subir.