Luther Archibald Crowley

Here to kick another civilian's ass.

papiers d'identité. nom : Crowley. prénom(s) : Luther, Archibald. surnom : Luth', diminutif. âge : trente ans. district de naissance : district douze. quelques traits de caractère : Impertinent - Responsable - Bagarreur - Charismatique - Éloquent - Révolté - Moqueur - Généreux - Imprévisible - Soucieux - Loyal - Valeureux  groupe : we ignore the rules. métier/occupation : braconnier pour la Plaque. personnage : scénario ici. sous le visage de : Charlie Hunnam. crédits avatar : valingaï. sous le masque. pseudo : - prénom : Thomas. âge : Tout plein. pays : France. ton avis sur le forum : Agréable et attachant. un dernier mot : Arthur pas changer assiette pour fromage. Code: <t>charlie hunnam</t> ≈ luther a. crowley.

may the odds be ever in your favor.

que penses-tu du capitole ? Une entité perché et protégé, voilà ce qu'est le Capitole. Baignant dans leurs richesses, satisfaisants la moindre demande de la population à travers le travail des autres districts, ces gens ne méritent pas ce qu'ils ont dans leurs assiettes. Je ne connais pas les autres districts, j'ai toujours vécu dans le douze. Ici, ce qu'on mange, c'est ce que l'on gagne. Ce que l'on porte, c'est ce que l'on réussit à obtenir. Nous fonctionnons au mérite, alors qu'eux ne supporteraient pas un seul jour de travail dans la mine ! Ce sont des lâches, des privilégiés, des riches... Ils me répugnent tous autant qu'ils sont. Je n'ai qu'une seule hâte, c'est qu'ils n'obtiennent plus rien du monde extérieur. On verra s'ils arrivent à se passer du luxe dans lequel ils baignent. Mais s'il n'y avait que ça, j'en rirai presque. Je les hais. Je les hais d'une force dépassant l'entendement pour ce qu'ils ont fait à ma famille. Si mon père est mort à trimer dans la mine, mon grand-père lui n'a pas eut cette chance. Abattu comme un chien par ces enfoirés de pacificateurs. Et leurs jeux de la faim, dont mon frère a été victime... Le jour où j'entre dans le Capitole, ils feraient mieux de ne pas y être.

et les jeux, tu as un avis dessus ? Deux personnes ont déjà soufferts de ces jeux. Mon grand frère, Archibald, a été nominé six ans avant Scylla. Il est resté fier et digne devant nous, mais je savais à quel point cela pouvait être difficile pour lui de nous quitter. Notre père était déjà décédé d'un coup de grisou dans les mines. Seul mon grand-père était encore présent chez nous pour nous éduquer un tant soit peu. Quand Archibald a été choisi pour les jeux de la faim, mon grand-père ne l'a pas supporté. Un soir, saoul, il s'en est pris au Capitole devant des pacificateurs. La sentence était la mort, pour mouvement de rébellion. Peu après, Archibald mourrait dès les premiers jours des jeux. Malgré ma jeunesse, sa perte m'a marqué. J'ai dû prendre le rôle d'aîné. Le pire dans tout ça, c'est que les jeux ne m'ont pas épargné une deuxième fois. Scylla, comme je l'ai cité précédemment, a elle aussi été victime de ces jeux. Elle s'en est sortie, de justesse, mais c'est comme si elle y était toujours, enfermé dans ce Capitole. Le problème, c'est qu'avec Scylla, c'est chaque année la même chose. Elle ne peut s'échapper de ce monde des jeux car elle en est une vainqueur. Le fin fond de ma pensée ? L'annulation pure et simple de cet événement. Ou alors non, on ne choisit que des gens du Capitole ?

la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? Depuis que j'ai l'âge de marcher, je me rends souvent à La Plaque. Si mon père mineur ne m'y a jamais emmené, mon grand-père lui, était connu de ce marché noir. C'est lui qui m'a dégoté plusieurs teeshirts sales et trop grands, en échangeant ce qui lui restait de fil de cuivre. Archibald en a eut un également, avant de partir pour le Capitole. Sauf que là-bas, lui n'en avait plus besoin. Pendant l'adolescence, j'ai continué à fréquenter l'endroit. J'étais relativement connu des marchands de ce lieu, et bien apprécié également. Quand je sortais avec Scylla et que l'on trouvait des trucs intéressants, on marchandait pour obtenir une contrepartie. C'est aussi à la Plaque que j'ai regardé Scylla gagner ses jeux. Maintenant, j'y vais surtout pour échanger les prises de braconnage que j'arrive à obtenir dans les endroits sauvages.

imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? Je ne me suis jamais posé la question d'un vœu. Pour tout dire, je ne pense pas réellement en avoir. Certes, je pourrais revenir sur des pans de mon passé, mais cela voudrait dire changer le présent. Je pourrais souhaiter que mon père n'ait jamais eut son accident ; que mon grand-père ne soit pas sorti de son lit le jour de sa mort ; qu'Archibald n'ait pas été tiré au sort ou qu'il soit sorti victorieux des jeux ; ou encore que Scylla n'ait jamais été tiré au sort également... En fait, un vœu serait insuffisant pour restaurer ma vie. Ou alors, la seule chose que je souhaiterai réellement, c'est que Scylla aille mieux.

répondre en trois-quatre lignes minimum.

any last advice ? stay alive.

if we burn, you burn with us.

Luther, lève-toi. Tu ne peux pas rester allongé toute la journée sous prétexte que le monde ne tourne pas rond. L'utopie qui berce tes rêves te fait plus de bien que de mal. J'ignore même comment tu peux encore avoir des pensées aussi lumineuses compte-tenu des circonstances. Réveille-toi. Ton père, dans cette foutue mine. Ton grand-père, par ces enfoirés de pacificateurs. Et Archibald, tu l'as oublié ? Mort comme un chien dans ces putains de jeux. Tout ceux qui t'entoure finissent par mourir dans des conditions affreuses.
Le silence de l'endroit ne faisait qu'amplifier le monologue qui traînait dans un coin de ma tête. Cela faisait un moment que j'étais là, les yeux rivés vers les nuages à attendre que la journée ne passe. Je ressassais tout ce dont je pouvais me rappeler. Mais tout tournait généralement autour d'un événement tragique : la perte de mes proches. De tout mes proches, ou presque, laissant un amer goût de culpabilité. Pourtant, je n'avais rien fait pour ça. Je n'était pas coupable d'une telle fatalité. Il serait logique d'y penser, peut-être. Mais je n'étais pas un croyant à la pensée irrationnelle qui crierait à qui veut l'entendre que je suis m a u d i t.  Malheureusement, je n'arrivais pas à penser à autre chose que cette notion de destinée. Je ne vois pas en quoi je serais porteur d'une quelconque malchance. Je ne vois pas pourquoi ce serait ma faute. Le seul point que j'acceptais – et je n'en avais pas le choix, c'était que ça se passait autour de moi.
J'ai abandonné un long soupir qui fit gigoter la petite silhouette à mes côtés. Scylla remua un peu, mais ne sortit pas de son sommeil. Je pouvais observer son visage mutin, les yeux clos. L'innocence sur son doux visage calma mon anxiété soudaine. Mais une autre question remplaça mes précédents doutes. Est-ce que Scylla aura encore cette petite chose la rendant exceptionnelle à mes yeux, si jamais tout ne se déroule pas comme prévu ? J'espérais que oui. Il ne pouvait pas en être autrement après tout. Elle avait été là pour moi dès le tout début. Quand Archibald avait été nommé, c'est en majeure partie grâce à Scy' que j'ai réussi à garder la tête sur les épaules. A l'époque, mon père et mon grand-père, les deux figures paternelles de mon enfance, n'étaient plus. C'était aussi les débuts de mes premiers doutes sur ce destin misérable autour de ma famille, autour des Crowley. Même Mme Lethbridge l'avait confié à qui voulait l'entendre.
Personne ne porte malheur. Ces mots qui résonnent en écho dans un coin de ma tête ne peuvent m'empêcher de songer à ce qui se passerait si dans trois jours, le Capitole me prenait une personne de plus de mon entourage proche. Cette ville, ce monde. J'en étais auparavant indifférent, laissant aux jaloux l'envie d'y vivre, ou d'en redistribuer les richesses. Outre de bonnes conditions de vie, je ne manquais absolument de rien à ma naissance. J'avais tout pour être heureux. En y repensant, les choses ont bien changé, pas vrai Luther ? Instinctivement, ma mâchoire s'est resserrée. Scylla a gigoté de nouveau. Probablement sentait-elle le changement psychologique à travers les battements de mon cœur. Cette fois-ci néanmoins, elle ne s'est pas rendormie. Pire, c'est en hurlant qu'elle s'est réveillée. « Hé, hé ! Scy', doucement, ce n'était qu'un mauvais rêve. » Désorientée de cette expérience traumatisante, j'ai préféré la rassurer en l’étreignant chaleureusement. J'étais bien éveillé quand elle essaya de camoufler ses craintes sur le tirage au sort. Elle n'avait pas besoin de parler pour que je comprenne de quoi elle avait peur. J'avais fais le même cauchemar auparavant : le Capitole. Une raison de plus pour les haïr, même s'il serait rare de la voir tirer au sort à la fin de la semaine.  


Tout n'était qu'une question de survie dans ce monde. A présent, je le savais parfaitement. La différence de vie entre ici, au district douze, et le Capitole, m’écœurait beaucoup plus depuis que Scylla s'y trouvait. Sous le poids de la misère, dans la Veine où dans les mines, chaque jour était fait d'un combat. Se nourrir, se vêtir, éviter d'énerver un pacificateur... Un contraste véritable de ce que j'avais vu sur les écrans larges montrant la vie de la plus proche de mes amies dans la société la plus immonde qui m'est été donné de connaître. Scy' n'y était évidemment pour rien dans ces pensées colériques. J'étais seul responsable de ce qui se passait autour de moi. Finalement, la malédiction était bien présente. J'avais beau me voiler la face, tout ces gens qui disparaissent ou meurent dans mon entourage, ce n'était pas anodin. La dernière en date, c'était Scylla elle-même. C'est sur, si j'avais tenté la moindre action, je serais moi-même six pieds sous terre. Mais ce serait peut-être mieux. En admettant que je me sois bien débrouillé dans une tentative suicidaire de sauver Scylla de la moisson, elle pourrait être en fuite dans les régions voisines. Fugitive certes, mais bien vivante.
C'est inutile de regarder l'écran Luther. Tu sais parfaitement ce qui va se passer. Scylla va finir, comme les autres, par mourir. Elle deviendra comme Archibald : une victime de l'arène. Ces gens autour de toi, ici et maintenant, sont tout aussi au fait de sa mort prochaine. Et puis, on y est préparé non ? Malgré sa débrouillardise, le tribut de carrière ne lui laissera pas la moindre chance de faire ses coups de malice. Malice qu'elle a su exploiter pour se débarrasser des autres. Putain Luth'. Tu t'imagines à sa place ? Ou plutôt, tu t'imagines présent dans l'arène ? Tu aurais tout fait pour la défendre. Tu aurais tué quiconque lui aurait voulu du mal. Même ce colosse,  tu l'aurais laminer à la force de tes poings.
Le couinement de l'animal que j'ai égorgé ne fit pas tressaillir la moindre personne à mes côtés. La Plaque entière était rivée sur l'écran pour voir les derniers moments de Scylla dans l'arène. Il espérait peut-être encore. De mon côté, je n'y arrivais plus. C'était comme si l'absence de mon amie m'avait privé d'émotions. C'était fascinant de voir à quel point il est plus facile de remplacer de l'amour par de la haine. Haïr le Capitole, voilà ce qui m'empêcherait de toucher le fond dans les prochains jours, quand j'aurai à supporter la nouvelle de sa mort.
J'ai laissé tombé mon couteau lorsque le présentateur annonça la victoire du district douze. Les acclamations ont couvert les sons de l'écran. En me levant doucement de mon siège, j'ai rivé mes yeux sur le regard de Scylla. Je n'y voyais aucune traces de victoire, alors qu'ici, les mouvements euphoriques me bousculaient de toute part. J'ai compris à cet instant, qui devait se caractériser par un bonheur sans nom, que cette colère intérieure ne disparaîtrait pas. Pire, elle s'amplifia. J'avais un goût amer dans la bouche, celle du sang jaillissant d'une lèvre mordue pour éviter de crier. Personne n'avait le droit d'infliger une telle vie à ma Scylla. Elle allait rentrer, certes, mais au prix de quel sacrifice ?


Quand on trouve la personne qui nous connecte au monde, on devient quelqu'un de différent, quelqu'un de meilleur. Quand cette personne nous est enlevez, qu'est-ce qu'on devient ? Pas grand chose à mon avis. La nomination de Scylla pour les jeux a fait s'écrouler un monde qui ne tournait déjà pas bien rond. Prenant la suite d'Archibald en tant qu'aîné de la fratrie Crowley, sans figure maternelle – morte en couche, j'ai dû forcer de maturité pour prendre soin de mes jeunes frères et sœurs. L'adolescence est vite passée sous mon nez, ici, au district douze. Si bien que mon monde branlant sous cette malchance, je le colmatais avec les moments passés avec Scylla. Tout a changé le jour où elle a été enlevé à sa famille, à ses amis. Pour le coup, mon petit frère m'a aidé à ne pas craquer. Ce n'était pas évident. D'autant plus que la mère de la nominée m'a littéralement interdit d'aller lui faire mes adieux, piquant là où ça faisait mal, me culpabilisant au point de m'en vouloir pour tout ce qui arrivait. L'une de mes premières disputes avec Enzo date de cette néfaste période. Moi, le jeune adulte responsable, qui ait toujours protégé les miens, je m'étais pris un sermon de mon petit frère. J'ai toujours veillé à ce qu'il ne se mette pas en danger, et qu'il ne prenne des tesseraes de plus pour nourrir notre famille. Et c'était lui désormais, le néo-adulte.
« T'arrête quand de faire le con Luther ? Ça ne va rien changer que tu tabasses un pacificateur. Pire, tu vas finir par y laisser ta peau. » Une fois de plus, la voix hargneuse d'Enzo m'avait fait prendre conscience de la gravité de la situation. Cela faisait maintenant plusieurs années que Scylla était revenu au district douze. Je l'avais revu. J'essayais de la revoir, encore et toujours. Mais les choses avaient changés. La jeune femme avait évolué au gré de ses expériences plus ou moins traumatisantes avec le Capitole. « J'laisserai personne parler d'elle comme ça. Jamais. » Il se débarrassa de ma carcasse en me déposant sans ménagement sur la chaise. J'ai immédiatement ressenti la douleur des échancrures dues aux coups de fouets qui trônaient sur mon dos. « Et tu peux m'dire ce que ça change ? A part te rajouter des cicatrices dans le dos ? » « Ça change tout ! Ils sont là, partout, à se pavoiser dans une vie de plaisance alors qu'on trime comme des animaux pour être dans leurs grâces. Ils ont déjà tout, ils ne me prendront pas ma fierté et ne m'enlèveront pas mes valeurs. » Cette fois-ci, le ton était monté d'un cran. Ma voix s'était faite plus dure, plus froide. C'est ce même ton qui m'a valu une réprimande sur la grande place. Réprimande qui a mené à un échange de coup et, inévitablement, à un châtiment corporelle. « On sait tout les deux pour quoi tu as fais ça. Ce n'était pas pour toi. C'était pour elle. » Enzo est devenu plus calme d'un seul coup. Il savait parfaitement que pour que j'en arrive à émettre un son de cloche de révolte, c'est que j'étais touché. Plus que par de simples coups de fouet. Je n'ai pas répondu. Je me suis affalé le torse sur la table en souhaitant m'endormir au plus vite. « La guérisseuse arrive. » Une nouvelle fois muet, je connaissais les pensées de mon frère. Et pour une fois, j'étais heureux que ce ne soit pas lui à ma place. Parmi les hommes du district douze les plus impétueux, mon petit frère se trouvait dans les premières places. Il s'agissait sûrement d'un trait de famille.
Mais lui ne l'a pas vu. Il n'a pas senti Scylla faillir dans ses bras et redevenir l'espace d'un instant, la jeune femme innocente qui pleurait de détresse. Moi si. Elle m'a été enlevé il y a quatorze ans. Elle est revenue, changée. Et le peu de temps que je parviens à passer avec elle me fait prendre conscience qu'elle a besoin d'aide. Si je dois passer le reste de ma vie à lui faire oublier ses jeux, je le ferais. Si je dois défendre son nom, au péril de ma vie, je le ferais. Si je dois prendre les armes pour la sauver, je le ferais.

Bienvenue au district 12

puisse le sort vous être favorable

Félicitations, te voilà officiellement membre du district douze ! L’étape de la présentation est désormais derrière toi, et il ne te reste que quelques détails à régler avant de profiter pleinement du forum. Et comme on est sympa, on va t’aider en te donnant les liens principaux. Pour bien t’intégrer, il te faut aller faire un tour du côté des liens, et poster ta propre fiche. Dans le district, tout le monde a un rôle à jouer. Tu peux voir le registre des métiers proposés proposés et recenser le tiens dans ce sujet. Enfin, tu peux créer tes scénarios si tu recherches des liens spécifiques. Par contre, si l'on se charge d'ajouter ton avatar au bottin, tu n'oublieras pas de recenser celui de tes scénarios une fois qu'ils seront achevés. Nous avons aussi une section pour mettre en contact membres et invités qui recherchent des liens particuliers sans passer par un scénario... N'hésite pas à y faire un tour!
Et n’oublies pas qu’en cas de questions, de remarques ou quoi que ce soit, nous restons à ta disposition !

Bon jeu parmi nous !