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 (nikolaj) it's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight.

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Nikolaj Weiss
Nikolaj Weiss

Ici depuis le : 12/02/2014
Messages : 471
(nikolaj) it's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight.  Vide
MessageSujet: (nikolaj) it's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight.    (nikolaj) it's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight.  EmptyLun 17 Fév - 14:11

nikolaj aidan weiss
Don't you worry child ? See heaven's got a plan for you.

papiers d'identité.

nom : Weiss. Aucun prestige, il s'agit du nom d'un mineur décédé, sans histoire. prénom(s) : Nikolaj, et Aidan. Que personne ne vienne lui dire que ses patronymes sont étranges. Ils sont ce qu'ils sont, point final. surnom : Aucun pour le commun des mortels. Ses proches, ses deux soeurs par exemple, aiment se risquer à l'appeler Niko. âge : Tout juste vingt-sept ans, et déjà usé par le temps - et surtout par les heures à donner des coups de pioches dans les murs de cette foutue mine. district de naissance : Né dans le douze, vit dans le douze, et crèvera dans le douze. Rien de plus simple. quelques traits de caractère : tenace ∞ têtu ∞ déterminé ∞ taciturne ∞ colérique ∞ sanguin ∞ incontrôlable ∞ insoumis ∞ possessif ∞ protecteur ∞ indépendant ∞ jaloux ∞ sombre ∞ franc ∞ rebelle ∞ agressif ∞ violent ∞ orgueilleux ∞ arrogant ∞ endurant ∞ généreux ∞ provocateur ∞ sang-chaud ∞ ne supporte pas qu'on lui résiste ∞ capricieux ∞ impatient ∞ impulsif ∞ ténébreux ∞ passionné ∞ brutal ∞ volcanique ∞ trop fier ∞ meneur ∞ fougueux ∞ imprudent ∞ résistant. groupe : we ignore (royalement) the rules. métier/occupation : Officiellement, et à son grand désespoir, mineur. Officieusement, grande figure de la contrebande au sein du district, chasseur à ses heures perdues, provocateur face aux pacificateurs, quitte à recevoir le fouet en serrant les dents. personnage : inventé. sous le visage de : Jamie (sexy) Dornan. crédits avatar : Shiya.

sous le masque.
pseudo : TIGRE. prénom : Julie. âge : dix-huit ans. pays : France. ton avis sur le forum : Je l'aime bien, je crois ... Sans blague  (nikolaj) it's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight.  3352508113  un dernier mot : raaawr.

Code:
<t>Jamie Dornan</t> ≈ nikolaj weiss.

may the odds be ever in your favor.

que penses-tu du capitole ?
« Ce que j'en pense ? » lâche-t-il d'un ton amer, son visage s'assombrissant aussitôt. « De l'indécence. Des abrutis qui vivent dans le luxe, n'ont qu'un demi-neurone tout au plus, et se fichent complètement que leur mode de vie détruise la vie des autres ». Ses traits sont durs, et il ferme un instant les yeux, tentant de ne pas se laisser aller à la colère. « Nous n'avons rien à voir avec ces gens. Rien. Et je préfèrerais mourir que de faiblir un seul instant devant leur incroyable égoïsme ».

et les jeux, tu as un avis dessus ?
« Comme tout le monde, non ? ». Il répond sèchement, fixant dans les yeux son interlocuteur. « Je n'approuve pas davantage que ce que je vénère le Capitole ». « Ces jeux sont cruels, et ne sont qu'une humiliation supplémentaire imposée au districts ». « Ai-je eu peur d'avoir à y participer ? ». Il semble un instant songeur, et se fait violence pour arracher les prochains mots de sa bouche. « Oui, je crois. Je n'avais pas vraiment peur de mourir. Je ne voulais juste pas crever comme une de leurs marionnettes ». « En réalité, j'ai eu bien plus peur pour mes soeurs que pour moi-même. Maintenant, elles sont hors d'atteinte, mais ... Nous n'avions pas besoin de ça. Vous comprenez ? ».

la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ?
Un sourire ironique presque imperceptible éclaire son visage, alors qu'il fixe son interlocuteur avec méfiance. Il sait que de toute manière, il en a déjà trop dit, et se décide donc finalement à poursuivre. « Je suis un habitué des lieux, et encore, dire ça est un euphémisme », ajoute-t-il en esquissant cette fois-ci un sourire léger, presque sincère. « J'ai découvert la plaque quand j'avais un peu plus de onze ans ; après la mort de mon père ». Impassible, il hausse les épaules. « Je n'ai pas pu m'en passer par la suite. Je devais nourrir ma famille, alors je n'avais pas vraiment le choix ». « J'ai participé à à peu près tous les trafics que vous pourriez imaginer, que ce soit chasse, pêche, contrebande ou autre ».

imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ?
Un instant, il semble pensif. Son regard s'éclaire, et brille soudainement d'une flamme violente, embrasant presque tout sur son passage. « Les saigner, tous jusqu'au dernier ». Lunatique, il souffle légèrement, tentant de maîtriser sa soudaine colère. « Je ne veux pas simplement changer le monde. Ces idéalistes qui espèrent qu'aucune goutte de sang ne sera versée sont stupides ». « Je rêve de vengeance, d'inverser cette foutue tendance ».
« Et croyez moi, j'y arriverai, même si je dois crever comme un chien pour ça ».


Dernière édition par Nikolaj Weiss le Lun 17 Fév - 21:07, édité 3 fois
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Nikolaj Weiss
Nikolaj Weiss

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(nikolaj) it's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight.  Vide
MessageSujet: Re: (nikolaj) it's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight.    (nikolaj) it's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight.  EmptyLun 17 Fév - 14:12


any last advice ? stay alive.
if we burn, you burn with us.


∞ district douze, septième moisson ; dix ans.

« Je suis désolée, mon garçon ». Cette voix compatissante, celle d'une femme, vient effleurer les oreilles du gamin. Celui-ci n'y prête même pas attention, et se contente de regarder droit devant lui. Son regard est éteint, et ses mèches sales qui auraient bien besoin d'une coupe flottent au rythme de la brise légère. Autour de lui, les cendres volent, tourbillonnent dans un épais nuage qui enveloppe peu à peu la foule, et manque presque de l'étouffer. Il entend les cris, les pleurs, mais reste de marbre face à cette tristesse dont il ne semble même pas faire partie. Pourquoi n'est-il pas malheureux ? Le gamin lui-même l'ignore, et si une larme roule sur ses joues, c'est davantage lié au spectacle de désolation qui se trouve devant lui qu'à la perte d'un être cher. Au district douze, tous sont habitués à ces évènements tragiques. Les mines sont leur seule ressource, et la nature est leur fléau, particulièrement lorsqu'elles explosent. Presque chaque année, cela arrive, et presque chaque année, cela fait des victimes. L'atmosphère se fait de plus en plus oppressante, alors que les femmes pleurent la disparition de leurs maris, les enfants celles de leurs pères, et les familles, celles des êtres aimés. Rapidement, le gamin se sent étranger à cette détresse. Il suffoque, tousse, étouffe, et ses yeux s'écarquillent devant cette horrible scène. Il ne lui faut que quelques secondes pour que l'angoisse le rattrape, et il pousse violemment, à sa petite échelle, la femme qui tente vainement de le rassurer. Ses efforts sont risibles, et il tourne les talons. Il court sur plusieurs mètres, ses sandales abîmées foulant impitoyablement le sol terreux. Sur son passage, des nuages de terre poussiéreuse s'envolent, et viennent se mêler à cette horrible odeur de cendre carbonisée. Il doit fuir, vite. Il ne prend même pas le temps de reprendre son souffle, et continue de courir, s'attirant quelques regards interrogateurs sur son passage. Zigagant entre ceux qui osent se placer sur son chemin, il court aussi vite que ce que ses petites jambes lui permettent. À l'école, il se souvient d'avoir été le plus rapide lors des courses avec ses camarades. Vif, rapide, et déterminé à l'emporter sur les autres. Il ne se doute pas que ces qualités lui sauveront la vie plus d'une fois, plus tard.

Dans un nuage de poussière, il finit par traverser la veine, et par s'arrêter devant une petite maison miteuse. Une boîte aux lettres rouillée affiche quelques lettres écaillées, et lorsqu'il fait beau, on peut y distinguer le nom « Weiss ». L'objet mérite un bon coup de peinture, mais cela fait plusieurs années que la baraque semble à l'abandon. Qu'importe, de toute manière, personne ne cherche les Weiss, et les rares qui leur rendent visite ne sont pas plus fortunés qu'eux. Passant la main dans ses mèches terreuses, le gamin fait quelques pas en direction de la maison. Il est toujours confus, mais s'efforce de le cacher. Essuyant d'un revers de manche les quelques larmes qui coulent sur ses joues, il gravit les marches délabrées, pousse la porte, et balaye la pièce du regard. Evidemment, sa mère n'est pas ici. Il se souvient de l'avoir vue fuir après qu'une voisine leur ait annoncé l'horrible nouvelle. Elle semblait dévastée, et une fois encore, le gamin n'avait pas su comment apaiser ses souffrances. Pensif, il songe qu'à cette heure-la, elle doit être en train de se lamenter et de pleurer tout son saoul chez une voisine. Il fronce les sourcils, mais ne dit rien. Après tout, il a l'habitude de se débrouiller seul. Désormais, il ne peut plus compter sur son père. Ses soeurs sont certainement seules à la maison depuis plusieurs heures, et il prend conscience qu'il aurait dû rester auprès d'elles. Ne voyant personne dans le salon lugubre, le gamin passe la tête dans la cuisine, puis finit par se diriger instinctivement vers leur petite chambre. Lorsqu'il les trouve blotties l'une contre l'autre sur leur lit, il ne peut s'empêcher de s'attendrir. La plus vielle, Leonor, vient d'avoir cinq ans. La benjamine, Mia, n'a même pas deux ans. L'enfant se déteste de les avoir laissées sans protection, et il s'assoit auprès d'elles. Sentant sa présence, Leo cale son charmant minois blond contre ses jambes, alors que Mia lève ses grands yeux bleus vers lui.
« Niko, où est papa ? » articule la petite fille difficilement, car elle vient à peine d'apprendre à s'exprimer. Le regard du dénommé Nikolaj s'assombrit, alors qu'il choisit ses mots. « Papa est parti en voyage », finit-il par répondre, tâchant de se montrer plus mature que ce qu'un gamin de dix ans peut être. Les yeux de la petite s'agrandissent, alors que son frère la fixe avec tristesse. Il prend une grande inspiration, retenant une nouvelle fois ces foutues larmes. Il doit être fort pour elles, puisque leur père n'est plus la pour l'être pour eux.
« Ne t'inquiète pas », souffle-t-il doucement, caressant les mèches blondes de Mia, qui vient se lover sur ses genoux. « Je m'occuperai de vous pendant son absence. Promis ».

∞ district douze, douzième moisson ; quinze ans.

L'adolescent serre les dents alors que l'uniforme blanc frôle sa peau nue. Il retient difficilement un grognement sourd, et s'applique à ne pas fixer droit dans les yeux l'homme qui vient de lui intimer sans aucun respect de se rapprocher davantage de son voisin. Comme depuis plusieurs années, son esprit bouillonne, et la haine qu'il enfouit dans son coeur menace dangereusement de déborder. Il sait toutefois qu'il doit garder son calme. Il s'agit d'une simple question de bon sens. S'il craque, ces salauds n'hésiteront pas à lui faire payer le moindre de ses gestes. Ils l'ont déjà dans le collimateur, depuis qu'ils l'ont surpris en train de se faufiler sous les grillage bordant le district. Encore pire, depuis qu'ils l'ont attrapé lors d'une fouille surprise de la plaque. Nikolaj a déjà frôlé le pire plusieurs fois, et il a beau le savoir, il peut s'empêcher de recommencer à les provoquer. Se tenir correctement en ce triste jour de moisson est un véritable supplice, et il ne tient sa langue et ses poings que pour leur arracher le plaisir d'avoir une occasion de le rosser publiquement. À quelques mètres de lui, bon nombre de pacificateurs savent parfaitement comment le provoquer, mais il résiste, relevant fièrement le menton. Cette fois-ci, il ne cèdera pas.

Occupé à maîtriser ses accès de colère, Nikolaj reporte finalement son attention devant lui. La grand-place se remplit peu à peu, et il croise le regard angoissé de ses camarades. Qu'ils soient amis ou ennemis importe peu en ce jour, puisqu'ils sont tous logés à la même enseigne. Tous risquent de voir leur nom être tiré au sort, même si la malchance sera plus forte pour certains que pour d'autres. Fermant les yeux quelques secondes, l'adolescent tente un bref instant de ne pas céder à la panique. Grâce à ses bonnes récoltes lors des mois précédents, il n'a eu besoin de prendre que trois tesserae. Un pour sa mère et un pour chacune de ses soeurs. Il sait qu'il parviendra à se nourrir autrement. Puisqu'il cumule les tesserae depuis ses douze ans, il ne lui faut que quelques secondes pour déduire que son nom est écrit sur seize bouts de papier, dans l'urne. Il soupire de soulagement. Pour les plus riches, ce nombre parait énorme, mais lui a conscience qu'il est moins important que pour d'autres. Certains de ses amis plus âges ont une quarantaine de papiers à leur nom, et il prie silencieusement pour que chacun d'entre eux soit épargné. Plus les secondes passent et paraissent durer des heures, plus l'adolescent fulmine d'être soumis à ce manège cruel. Un instant, il se surprend à vouloir qu'ils donnent les noms rapidement. Il n'a qu'une envie : se barrer de cette foutue place, et fuir cette ambiance pesante qui l'entoure.

Soudainement, la place s'agite, et une vague d'angoisse traverse la foule. Les grésillements d'un microphone défaillant viennent agresser ses oreilles, et il plisse les yeux. L'heure de la moisson a sonné. N'écoutant que très vaguement le discours de la scandaleuse envoyée du Capitole, Nikolaj fixe la scène, le regard vide. Il ne jette même pas un regard à ce film ridicule qu'on leur passe chaque année. L'histoire de Panem, tous la connaissent au mot près, tant on la leur ressasse sans arrêt à l'école. La révolte des districts, la répression du Capitole, l'humiliation et le respect qu'ils lui doivent désormais. Que des conneries. Le frémissement soudain de la foule suffit à le ramener à la réalité, et il regarde l'envoyée du Capitole extraire le léger bout de papier de l'urne. Lorsqu'elle clame haut et fort le nom de la demoiselle condamnée, Nikolaj retient son souffle. Il connait la malheureuse élue. Lethbridge, Scylla. Elle n'a qu'un an de plus que lui, et il perçoit sa silhouette fine s'extraire de la foule, avançant lentement vers l'estrade. Il se souvient de l'avoir trouvée jolie dès le premier regard, et même d'avoir plaisanté à son sujet avec ses amis. Désormais, il ne plaisantera plus, et cela lui coupe presque le souffle. Personne n'ose dire quoi que ce soit, mais silencieusement, le jeune homme songe qu'il ne la reverra probablement jamais. À ce moment la, même ceux qui ne la connaissent pas compatissent. Il serre les poings, réprimant une nouvelle vague de colère. La morsure de ses ongles dans sa paume finit par le distraire, et il se détend imperceptiblement. Aux garçons, maintenant. L'urne osera-t-elle cracher son nom ? S'efforçant de n'exprimer aucune émotion, Nikolaj regarde droit devant lui. Le monde tourbillonne, et il observe la scène avec confusion, tentant toutefois de rester lucide. Lorsque le nom résonne sur la place, il reçoit un violent coup dans la poitrine. Lui-même y échappera, cette fois-ci, mais son voisin ne semble pas avoir autant de chance. Il sent blêmir l'adolescent à côté de lui. Ils ne se connaissent que très peu, mais ils ont exactement le même âge, et se sont côtoyés sur les bancs de l'école. Nikolaj aimerait crier, hurler que tout cela est injuste, et qu'il lui faudra faire preuve de courage, mais il se mord les lèvres et ne dit rien. Lorsque le regard du condamné croise le sien, il se contente de le fixer avec rage. Silencieusement, il formule une phrase qui ne franchit pas ses lèvres, arrêtée par la barrière que forment ses dents serrées. « Un jour, mon frère, tu seras vengé ».

∞ district douze, vingtième moisson ; vingt-trois ans.

« Non, Mia, je refuse que tu prennes un tessera de plus » lâche-t-il sur un ton sec, clairement sans appel. Ses yeux d'un bleu sombre et froid analysent la jeune femme de haut en bas, et il retient difficilement sa colère d'exploser. Face à lui, l'adolescente fronce les sourcils, et se met soudainement à fulminer. Aucun d'entre eux ne sait réellement se maîtriser, et la tension qui les enveloppe ne tarde pas à être à son comble. Comme d'habitude, elle refuse de lui obéir, ce qui rend l'ainé des Weiss fou de rage. Il déteste qu'on lui résiste, et ne supporte pas que quoi que ce soit lui échappe. Ne comprend-elle donc pas qu'il agit uniquement pour la protéger ? Si elle a cru un seul instant qu'il la laisserait prendre un tessera de plus pour le donner à la famille de son abruti de prétendu petit ami, elle s'est mis le doigt dans l'oeil. Il s'en veut déjà suffisamment d'avoir à faire prendre un tessera à chacune de ses soeurs. Ce qu'il parvient à ramener n'est visiblement pas suffisant pour les nourrir toute l'année, et mettre la vie des jeunes Weiss en danger, même pour un seul ridicule tessera, le met un peu plus hors de lui à chaque fois qu'il y songe. Le jeune homme serre les poings, attendant la nouvelle attaque de la petite furie blonde se trouvant devant lui. Au fond, il ne peut réellement en vouloir à Mia. Il a été le premier à lui apprendre à faire entendre sa voix, et à se défendre face aux situations qu'elle jugeait injuste. Simplement, il ne se doutait pas qu'elle s'insurgerait aussi vite, et ce contre lui. Exaspéré, les nerfs à vif, Nikolaj voit la benjamine Weiss s'approcher un peu plus de lui. Il sent le danger, et lui attrape le poignet avant qu'elle n'ait le temps de faire quoi que ce soit d'autre. « Bordel, Niko, lâche-moi » hurle-t-elle finalement, sortant définitivement de ses gonds. « Tu ne comprends pas que je fais ça pour l'aider ? Merde, tu n'as aucune compassion pour les autres, ou quoi ? ». La voix forte de l'adolescente de quinze ans résonne dans la pièce, alors qu'elle continue de crier, sans cesser de se débattre pour échapper à son frère ainé. Perdant peu à peu patience, Nikolaj se rend compte qu'il serre bien trop froid le frêle poignet de sa petite soeur, et le lâche soudainement, comme s'il l'avait brûlé. « Je me fiche des autres, Mia. Tout ce qui m'importe, c'est toi et ta soeur » répond-il du tac au tac, enfermant sa colère derrière un masque d'une intense froideur. Il ne peut pas perdre son calme devant elle, et il le sait. Prendre le risque de céder à ses pulsions brutales devant son trésor, est bien la dernière chose qu'il souhaite. Silencieusement, il ferme les yeux, tentant de ne pas perdre son calme. Comment faire comprendre à une adolescente survoltée qu'il n'agit que pour son bien ? Il tombe des nues, et découvre un peu plus chaque jour à quel point le rôle de frère, de père même peut être difficile à assumer. Il ne supporte pas de la voir malheureuse, mais paradoxalement déteste sentir qu'elle lui échappe peu à peu, devenant adolescente, puis un jour adulte. Ne peut-elle pas tout simplement rester sa petite Mia ? Si ce prétendu petit ami se trouvait dans la même pièce qu'eux, il l'aurait déjà rossé et chassé de chez lui à coups de pieds au cul. Les choses ont été tellement plus simple avec Leonor. Plus les demoiselles grandissent, et plus leurs chemins s'éloignent. Leur frère ainé les aime tant l'une que l'autre, mais espère réellement réussir à savoir comment agir avec Mia, comment la convaincre de ne pas prendre autant de risques sans pour autant faire atteinte à son bonheur. En attendant, il ne connait pas de recette miracle, et il voit les yeux clairs de la demoiselle s'assombrir de plus en plus, alors qu'elle masse vigoureusement son poignet douloureux. Lorsque des larmes de rage coulent sur les joues de porcelaine de sa soeur, Nikolaj abandonne un peu de sa colère pour céder à la panique, mais il reste de marbre, sévère et droit comme un roc. Les mots fusent, attaquent et blessent.
« Tu es la personne la plus égoïste que je connaisse » , conclut Mia Weiss, des éclairs dans les yeux. « Je n'arrive pas à croire que tu sois mon frère ». Abasourdi, le jeune homme accuse le coup, et la regarde se retourner, se dirigeant d'un pas décidé vers la porte de leur maison. Une vague d'impuissance le gagne, et il hésite, ne bouge pas, encore sous le choc. Il n'y a qu'une seule personne au monde capable de clouer le bec à Nikolaj Weiss, le sanguin. Elle est à la fois sa force et sa faiblesse, et voila qu'elle vient encore de frapper. Il encaisse, car il a connu d'autres crises, et en connaitra encore d'autres. Simplement, elle le blesse, et il déteste cela. Se sentir vulnérable et atteint est bien le pire sentiment qu'il connaisse, et il se referme aussitôt au monde extérieur. Dans la pénombre, il sent le regard de Leonor l'effleurer. Comme d'habitude, la jeune femme à peine majeure préfère rester neutre face à la dispute des deux volcans Weiss. Silencieusement, Nikolaj lui en est reconnaissant. Le calme de Leo l'apaise, et même s'il sent son regard presque désapprobateur, elle ne hurle pas. Soudainement, il sent qu'il a besoin de s'éloigner, de fuir l'atmosphère pesante et étouffante de la maison. Il ignore une fois de plus où se trouve leur mère, et à vrai dire, il s'en contrefout. Il ne compte de toute manière pas sur elle pour ramener de quoi manger pour ce soir. Saisissant d'un geste vif son blouson en cuir rapiécé, le jeune homme se dirige vers Leonor, et pose un baiser léger sur son front. À son grand soulagement, celle-ci se laisse faire, et il la couve d'un regard un peu moins dur qu'auparavant. « Je te promets d'être de retour à temps pour le dîner. Et avec de quoi manger, évidemment ». Sans sourire, il se dirige vers la porte, et dévale les marches de bois sans aucune douceur. Il a besoin de se défouler, et chasser lui fera probablement du bien. Avec un peu de chance, il ramènera même une biche ou un lapin pour le dîner. Pinçant les lèvres, il éloigne définitivement le visage de Mia de ses pensées alors que ses bottes foulent le sol terreux. Elle lui reviendra, comme toujours.
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