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 nous, résidents de la république (fantasele)

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Gisele Greyclaw
Gisele Greyclaw

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MessageSujet: nous, résidents de la république (fantasele)   nous, résidents de la république (fantasele) EmptyLun 24 Fév - 11:59



un jour je voguerai moins, peut-être le jour où la terre s'entrouvrira
nous, résidents de la république (fantasele) Tumblr_mya46rLO0v1qip73ao1_r1_250 nous, résidents de la république (fantasele) Tumblr_n1d28gNuE71rie27io1_500

Avec sa démarche chaloupée, la jeune femme ressemblait plus que jamais à un félin au milieu de toute la misère du monde. Car miséreux, c'était tout ce qu'était le douze. Miséreux et pouilleux et malheureux. Elle était un angora au milieu de chats de gouttière faméliques. Autrement dit, elle était une intruse, un danger, et n'était pas la bienvenue par ici, au cœur de la veine. Pourtant elle ne faisait rien de plus que tout ce que le monde faisait ici, son travail. Elle patrouillait, comme elle le faisait tous les jours. Et contrairement à ce que beaucoup pensaient, l'occupation principale des pacificateurs n'était pas de cogner sur tout ce qui bouge mais bel et bien d'observer. À longueur de journée et à perte de vue. Jusqu'à s'en faire mal aux yeux car ce qui se passait dans le douze était un véritable crève-cœur. Alors Gisele dardait ses grands yeux noirs sur toutes ces petites choses qui faisaient le quotidien du district à la recherche désespérée d'un peu de tendresse ou de joie quelque part mais tout ce qu'elle voyait, c'était toujours et inlassablement ces petites mains mendiantes près de la boulangerie, ce travailleur boiteux s'éloignant vers la mine dont le pied de bois cliquetait le sol d'un rythme monotone, les volets qui se ferment et les regards jetés à la dérobée sur le passage d'une pacificatrice. Ce qu'elle est jusqu'au bout des ongles, ce qu'elle restait en dépit de tout dans le cœur des habitants d'ici. À leurs yeux, elle n'était rien d'autre que La Griffe, prête à lacérer sa proie à la moindre occasion.

Et puis soudain, au détour d'une maison ou plutôt de ce qui autrefois était une maison car tout est en ruines ici et n'a jamais été raccommodé, la jeune femme fut interpellée par des bruits parasites. Portant la main sur sa matraque, pendue à sa ceinture, elle sent tout son corps se tendre et ses sens en alerte. C'est qu'elle peut sentir le trouble comme on sent venir la tempête et ce qui se passe à quelques centaines de mètres d'elle est anormal, très probablement illégal. Ce n'est peut-être rien de plus qu'un petit échange, un passe-passe, de victuailles récoltées dans la forêt comme il s'en fait tous les jours, toutes les heures, dans le district et sur lesquels Gisele ferme les yeux de bon cœur. Mais cela pourrait tout aussi bien être bien plus grave, bien plus sombre, à l'image de la veine. Il faut s'attendre à tout, ici.
Pour voir plus loin, la brune plisse les yeux, se dissimule derrière un mur, et lorsqu'elle distingue les silhouettes à l'œuvre, sa bouche se tord en un drôle de rictus. La petite Fantasy Holmes est du lot, elle la reconnaît aisément avec ses longs cheveux rougeoyants et son allure enfantine.

« Holmes?! Viens donc voir par ici » appelle-t-elle. La gamine trottine tranquillement vers elle et la jeune pacificatrice fronce les sourcils, parfaite illustration de ce qu'elle pense de ses activités frauduleuses. « Tu faisais quoi là-bas? » demande-t-elle, mais, n'attendant aucune réponse ou du moins sachant parfaitement qu'elle n'obtiendra aucune réponse honnête, elle enchaîne aussitôt. « Non ne me dis rien, garde ta salive, je n'ai pas envie de savoir. » Elle fait une pause, et balance faiblement la tête de gauche à droite tout en se mordillant la lèvre. Manifestation de la colère. Cette enfant, à laquelle elle s'était sans doute trop attachée, avait le don de la mettre en pétard par son imprudence et plus généralement par tous ses faits et gestes. « Bon sang combien de fois vais-je devoir te dire de ne pas faire ça ici ? Pas en plein jour, pas à la vue de tous. » Es-tu réellement si pressée de mourir, avait-elle envie d'ajouter, mais elle retint sa langue, une fois n'est pas coutume.
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MessageSujet: Re: nous, résidents de la république (fantasele)   nous, résidents de la république (fantasele) EmptyLun 24 Fév - 16:05



Ma journée au cœur de la forêt avait prit fin quelques heures plus tôt, vers le milieu de l’après-midi je retourne vers le district pour vendre ma marchandise avant le couvre feu : 21 heures. Ce maudit couvre feu qui nous oblige à rester chez nous, enfermé, emprisonné plus que nous le sommes déjà dans ce foutu district. La récolte du jour était disons acceptable, du moins pas décevante. Je fais mon tour habituel auprès des maisons de la veine et des commerçants du district pour vendre un écureuil ou deux contre  pain ou de nouvelle paires de chaussettes. Je finis toujours ma tournée à la plaque pour vendre ce qu’il me reste. De temps à autre je prends le risque d’aller vendre mes meilleures prises à des pacificateurs.

Tronquer dernière les ruines d’une ancienne maison au coin d’une rue, j’essayai de refourguer un lièvre que j’ai attrapé aujourd’hui.  Je faisais plus ou moins attention à mes arrières pour ne pas être prise sur le fait par un pacificateur. Les coups de fouet ne sont jamais très agréables. Je me demande quelques fois si ces personnes ont du bon sens, tout de même sanctionner quelqu’un qui veut juste de nourrir c’est ce battre contre les instincts naturel de l’homme.  Enfin, revenons à mon lièvre.. Alors que j’avais réussi à l’échanger contre la fabrication d’un nouvel arc, une pacificatrice arriva vers les ruines. Je resta sur place car je la connaissais et je sais qu’elle fermera les yeux sur ce petit échange, mais malheureusement sa venue interrompra notre compromit.  La pacificatrice nommée Gisele s’écrit alors : « Holmes?! Viens donc voir par ici ». J’avançai vers elle en trottinant. Je savais déjà que j’allais avoir droit, encore, à un de ses serments comme quoi le braconnage c’est mal etc etc. « Tu faisais quoi là-bas? » me demanda t-elle puis reprit d’aussi tôt « Non ne me dis rien, garde ta salive, je n'ai pas envie de savoir. » Je croisa les bras en ne disant rien.  J’avais l’impression d’être en face de ma mère, sérieusement on dirait un discours d’une mère à sa fille. « Bon sang combien de fois vais-je devoir te dire de ne pas faire ça ici ? Pas en plein jour, pas à la vue de tous. » Je ne l’écoutais qu’à moitié ce n’est pas la première fois qu’elle me prend en train de braconner, ici ou ailleurs et jusqu’à maintenant elle a toujours fermer les yeux sur mes activités. « Oui maman … Bon c’est bon ta fini ? J’ai un lèvre à vendre et il va pas trouver preneur tout seul. Alors sauf si tu le prends, je vais à la plaque. »  Si cela aurait été un autre pacificateur je serais morte, morte en exemple pour avoir osé prendre tête à un pacificateur mais aussi pour braconnage.

Cela me mettais hors de moi que Gisele me considère comme une enfant, je voyais dans ses yeux et dans ses mots. Elle me considère comme pauvre petite orpheline, mais je sais très me débrouiller toute seule et je n’ai pas besoin de ton aide. Enfin, même si quelques fois ça m’arrange plutôt bien. « Ecoute, tu sais très bien qu’avec ce foutue couvre feu je peux que faire ça en plein jours. Et puis de manière j’étais sur le chemin de la plaque. » La plaque est le haut lieu du marché noir, du braconnage et autre activité interdite. Les pacificateurs connaissent cet endroit, mais ferme les yeux sur les activités illégale.

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Gisele Greyclaw
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MessageSujet: Re: nous, résidents de la république (fantasele)   nous, résidents de la république (fantasele) EmptyJeu 27 Fév - 22:19

Les fines lèvres de la brune se rétractèrent, pincées, alors qu'elle croisait le regard de sa jeune protégée, arrivée à sa hauteur. Elle n'aimait pas la lueur insolente qui brillait dans ses prunelles même si elle avait eu la présence d'esprit et le respect de répondre à son appel. Fantasy croisa les bras sur sa poitrine et Gisele ne put s'empêcher de penser qu'elle se cloîtrait ainsi derrière les épais remparts de sa forteresse. Cependant elle ne resterait pas éternellement sourde à ses mises en garde, ne le pouvait pas, faute de quoi elle finirait par en payer le prix fort. La vie.

« Oui maman … Bon c’est bon t'as fini ? J’ai un lièvre à vendre et il va pas trouver preneur tout seul. Alors sauf si tu le prends, je vais à la plaque. » Ces mots suintaient la colère, Gisele pouvait le sentir et si elle était bien conscience d'avoir très probablement anéanti les espoirs de se débarrasser rapidement de son lièvre sans avoir à passer par la plaque et gâché une belle occasion, la pacificatrice n'avait aucun remord. Une vie, c'est plus important qu'un lièvre. Maman... la petite ne manquait décidément pas de toupet pour lui parler de la sorte à elle en particulier et à surtout à son uniforme blanc. Et Gisele ne pouvait pas laisser passer ça sans réagir, alors elle attrapa le poignet de la brunette et l'enserra de ses fins doigts. « Je suis tolérante mais méfie-toi quand même, il y a certaines choses que, même avec moi, tu ne peux pas te permettre. » lui murmura-t-elle au creux de l'oreille, juste avant de relâcher son étreinte et de se reculer un peu, manière de remettre une distance respectueuse entre les deux jeunes femmes.

« Tu sais parfaitement que je ne vais pas acheter ça » répliqua-t-elle finalement d'une voix ferme. Elle balaya l'air d'un coup de main sec ; bien sûr qu'il lui était déjà arrivé d'acheter quelques prises aux braconniers pour s'en faire un dîner convenable mais contrairement à Fantasy, elle prenait toujours ses précautions. « Écoute, tu sais très bien qu’avec ce foutu couvre-feu je peux que faire ça en plein jour. Et puis de toute manière j’étais sur le chemin de la plaque. » Brusquement plus terre-à-terre, mais Gisele doutait fort que ce soit par excès de raison, Holmes lui exposa ses plans. La pacificatrice lâcha un soupir, comme navrée par avance de ce qu'elle s'apprêtait à dire. « Non Fantasy, toi, écoute-moi. Écoute-moi bien gamine, je te déconseille la plaque pour ce soir et pour tous les autres soirs de cette semaine, il va y avoir une rafle. Cette nuit ou celle de demain, je ne sais pas. Mais je sais que ça se prépare. » Pas plus que Fantasy, elle n'aimait pas ce rôle qu'elle tenait auprès d'elle mais s'en sentait obligée. Être prudente pour deux. Voire pour mille car au district douze, plus les jours passaient, et plus Gisele prenait de petits oisillons sous ses ailes, pourtant pas bien grandes et, en plus de ça, déjà froissées. « Bien sûr tu fais ce que tu veux, mais je t'aurai prévenue. » Un air entendu, une autre manière de dire qu'après tout elle faisait ce qu'elle voulait des jours qu'il lui restait à vivre. « Ce n'est pas les petits braconniers comme toi qu'ils visent mais ils prendront tout ce qu'ils trouveront. »
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MessageSujet: Re: nous, résidents de la république (fantasele)   nous, résidents de la république (fantasele) EmptyDim 2 Mar - 13:50



Je n’aimais pas être vus en compagnie d’un pacificateur. Ce n’est jamais bon signe lorsqu’un habitant du douze est avec un pacificateur, les gens ici s’imagine facilement des choses et peuvent lancer facilement des rumeurs. Notre district est peu peuplé et tous le monde ce connais donc les rumeurs sont disons facile à propager.  Je sais également que si quelqu’un me voit discuter ainsi avec Gisele les gens vont me poser des questions et j’ai horreur de ça.

J’étais alors facilement distrait par ce qui se passait autours de nous, les gens qui passaient, les différents bruits etc.  Je tenais aussi fermement mon sac contre moi, on ne sait jamais après tout, et surtout je veillais à ce rien de ce qu’il y dans ce sac ne sorte.  Je sais pertinemment que mon comportement envers Gisele n’est pas convenable, mais c’est Gisele .. Elle m’attrapa le poignet et me dit à l’oreille d’un ton imposant : « Je suis tolérante mais méfie-toi quand même, il y a certaines choses que, même avec moi, tu ne peux pas te permettre. » Je ne répondis rien.  Gisele reprit ensuite : « Tu sais parfaitement que je ne vais pas acheter ça ».  
Mon sale caractère me perdra un jour, je n’avais pas l’intention d’un resté là. Ce foutue lièvre n’allait pas se vendre tout seule et j’avais besoin de ce nouvel arc. Mon arc actuel se fait vieux et son état de détériore rapidement surtout en hiver. En plus, j’aurai également besoin de nouvelle botte. Enfin, tous ça pour dire que je dois vendre ce lièvre aujourd’hui, demain personne n’en voudra car la viande ce perd rapidement. Gisele reprit ensuite parole : « Non Fantasy, toi, écoute-moi. Écoute-moi bien gamine, je te déconseille la plaque pour ce soir et pour tous les autres soirs de cette semaine, il va y avoir une rafle. Cette nuit ou celle de demain, je ne sais pas. Mais je sais que ça se prépare. »  Je ne pouvais me retenir de lui répondre : «  Je ne suis pas une gamine ! »  Finalement, j’écouta la fin de sa phrase avec attention et ma première pensée alla à Nikolaj qui un de mes rares amis qui tout comme moi vend beaucoup à plaque. J’étais par la suite totalement ailleurs et je n’écoutai pas ce que Gisele racontait ensuite.  J’était dans mes pensées les plus profonde, en pensant au peu de personne auquel je tiens et que je devais prévenir de cela. Les rafles sont rares dans le douze car la plupart des pacificateurs viennent s’approvisionner en viande fraîche à la plaque. Seulement, les rares rafles sont d’une violence extrême à mon goût et il vaut mieux ne pas être dans le coin à ce moment.

Je n’ai aucune idée de comment je vais pouvoir survivre dans les prochains jours. Irons-ils aux limites du district pour guetter toute personne sortant et entrant dans le douze ? Je devrais sortir pour le strict  minimum, c’est-à-dire uniquement pour me nourrir.  C’est très aimable de la part de Gisele de m’avoir prévenue pour cette rafle. Je suis sûre que les « clients » fidèle de Nikolaj ne les ont pas prévenues de cela, ils sont bien trop vicieux pour cela.
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Gisele Greyclaw
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MessageSujet: Re: nous, résidents de la république (fantasele)   nous, résidents de la république (fantasele) EmptyLun 3 Mar - 12:09

Alors qu'elle la mettait en garde, Gisele se rendit bien compte que Fantasy n'était plus vraiment avec elle, ne l'écoutait plus que d'une oreille distraite. Ses pensées divaguaient vers d'autres horizons et elle jetait des coups d'œil à droite à gauche comme si elle craignait qu'on ne les surprenne là. La pacificatrice pouvait à peu près deviner la crainte de la jeune fille, celle d'être vue un peu trop près d'un uniforme blanc, et Gisele s'en agaçait. Elle sentait la moutarde lui monter au nez. Quel mal pouvait-il y avoir à être vu en sa compagnie? Ce n'était pas la première fois qu'elle était témoin d'un tel comportement et elle s'irritait de plus en plus de ce qui-vive maladif qu'avaient les gens du district dès qu'elle tentait d'entrer dans leurs vies, dès que leurs conversations allaient un peu plus loin qu'un simple bonjour, comment allez vous?, au revoir. Bien au contraire, elle estimait qu'ils se frottaient à moins de risques tant qu'elle était à leurs côtés, n'était-elle pas là pour les protéger après tout?
Fantasy était manifestement loin d'en être convaincue et alors que la pacificatrice lorgnait le sac sur lesquels ses doigts étaient crispés – elle devina que son lièvre se trouvait là – elle se demanda ce qu'il pouvait bien se passer dans la tête de sa petite protégée. Se rendait-elle compte du danger auquel elle s'exposerait si elle se rendait à la plaque au beau milieu d'une rafle? Cette jeune impudente était-elle capable de faire preuve d'un peu de raison? Gisele voulait y croire mais, commençant à connaître Fantasy et sa personnalité mutine, elle pressentait plutôt qu'elle cherchait une solution pour se débarrasser de son lièvre et en tirer le prix fort dès le soir même. « Je ne suis pas une gamine! » Gisèle était abasourdie. Était-ce vraiment la seule chose que la jeune Holmes trouvait à lui dire ? Elle qui était pourtant si hardie, si téméraire. Gisele s'attendait à une réaction violente, à des mots prononcés un peu trop vite, mais pas à ça. « Je te dis que tu vas finir par y laisser ta peau si tu t'entêtes à te montrer si imprudente et tu n'as rien de plus consistant à me répondre? » La brune avait bien conscience de peut-être un peu trop tirer sur la corde, de s'aventurer en terrain dangereux en titillant ainsi les nerfs de sa jeune amie, mais c'était plus fort qu'elle. Elle aussi était trop sensible, avait tendance à dire ce qu'elle pensait tout haut avant de réfléchir au poids de ses mots. Tourner sept fois sa langue dans la bouche avant de l'ouvrir, on le lui avait pourtant assez répété lorsqu'elle était enfant. Et puis elle était soupe-au-lait, un détail que la plupart des gens n'auraient même pas perçu suffisait pour l'irriter. Elle était entière, trop entière. « Allez essaye au moins de te défendre. » Et elle n'en avait pas fini, manifestement.

Un terrible soupçon s'immisça en effet dans ses pensées alors qu'elle dévisageait Fantasy, cherchant visiblement à trouver une réponse sur sa figure. « J'espère que tu ne vas quand même pas y aller? » Elle parlait de la plaque, évidemment, et il ne lui semblait pas nécessaire de le préciser, Fantasy le comprendrait forcément. Après tout c'était le sujet principal de leur conversation depuis qu'elles s'étaient croisées au coin de cette rue. Et voilà maintenant qu'elle suspectait très fortement la jeune fille de chercher un moyen de lui fausser compagnie pour courir se jeter dans la gueule du loup.
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MessageSujet: Re: nous, résidents de la république (fantasele)   nous, résidents de la république (fantasele) EmptyVen 14 Mar - 19:08



Je ne comprends pas vraiment pourquoi Gisele agit de cette façon avec moi. Elle fait partie de se petit groupe de personne qui en quelques sorte veille sur moi que je le veuille ou non. Elle a déjà sauvé ma peau à plusieurs reprises et en retour je ne la traite pas forcément un autant de respect que je lui devrais. Mais bon, je suis encore (plus ou moins) une adolescente et puis de toute manière j’aime en faire qu’à ma tête. D’un autre côté, c’est une bonne chose. Depuis que m’a mère a quitter ce monde (aussi horrible soit il) j’ai perdu beaucoup de repère. Gisele tante juste de me garder dans le droit chemin, bien que ça soit son métier elle essai de le faire d’une façon plus douce. Malheureusement l’autorité et moi ça fait deux. Je déteste recevoir des ordres surtout lorsqu’ils sont à l’encontre de ma libre pensée ou bien de ce que j’ai envie de faire.
Je n’étais pas vraiment en train d’écouter Gisele, toujours pas non, ce qu’elle disait n’étais un bruit à la fois vague et sourd. Lorsque mon attention revint vers elle je ne pu qu’entendre : « Allez essaye au moins de te défendre. ». J’avais totalement perdu le file de la discussion, mais je comprenais tout de même où elle en voulait en venir. « De toute manière on va tous laisser notre peau » Se battre. C’est une chose à laquelle je pense souvent, j’entends des murmures à ce propos souvent mais personne n’agit.  Nous sommes finalement que des lâches et les choses ne bougerons pas si nous de réagissons pas.

Mes pensées étaient constamment tournées vers cette nouvelle obsession, la rafle qui allait avoir lieu à la plaque. Aujourd’hui ? Demain ? La semaine prochaine ? Beaucoup de choses étaient en jeux, non seulement ma survie mais aussi des vies tout simplement. Je ne pouvais pas avoir cette information et faire comme si je ne suis pas au courant de la terrible chose qui va avoir lieu. Je devais protéger les personnes qui me sont chers et aussi celle auxquelles je dois quelque chose ainsi mes dettes seront pleinement rembourser. « J'espère que tu ne vas quand même pas y aller? » Je savais que ma réponse n’allait pas plaire à Gisele, mais c’était mon devoir (enfin je crois). « Je dois le faire, je dois y aller. Je ne peux laisser ses gens qui sont mes amis tomber dans ce piège. » Je ne veux pas me comporter en héros, ce n’est pas mon genre, mais pour une fois je veux faire une chose bien.




PS: désolé d'avoir mis autant de temps à répondre  nous, résidents de la république (fantasele) 3308469779 
J'espère que ça te plaira quand même  nous, résidents de la république (fantasele) 1116443057 

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