rain adam kingsley

L'espoir (...) c'est ce qu'il y a de pire au monde. C'est pire que la mort. Une fois mort, on ne souffre plus. Mais l'espoir, ça vous soulève pour mieux vous faire retomber ensuite. Ça vous berce, puis ça vous broie. Encore et encore. Ça ne s'arrête jamais.

papiers d'identité. nom : Kingsley. prénom(s) : Rain Adam. surnom : Neerah l'appelait Pip'; une private joke trop vieille pour se souvenir de son origine. Mais certains de ses amis l'appellent Cloud, en rapport à son prénom, mais aussi à sa tignasse bouclée. âge : 22 ans. district de naissance : 2. quelques traits de caractère : influençable, déterminé, réservé, a un humour pourri, maladroit. groupe : we make the rules. métier/occupation : Pacificateur. personnage : inventé sous le visage de : Evan Peters. crédits avatar : lemon tart. sous le masque. pseudo : Hysteria. prénom : Héloïse. âge : 20 ans. pays : France. ton avis sur le forum : Il est magnifique et bien pensé, j’espère que vous allez pouvoir le relancer. un dernier mot : poutre. Code: <t>evan peters</t> ≈ rain a.kingsley

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? Une bande de veinards. Wep. Peut-être un peu des connards, aussi. S’ils voyaient ne serait-ce qu’une infime partie de la désolation qu’il y a ici, je suppose qu’ils changeraient radicalement de façon de penser. T’as déjà croisé un habitant du capitole, dans la vraie vie ? Moi oui. Ils planent complètement, aucune notion de ce qui a de l’importance ou pas. Comme si… Comme s’ils n’étaient pas du même monde. Mais il ne faut pas oublier non plus qu'ils nous permettent de vivre en paix... Ils ne sont pas pire qu'un autre gouvernement je suppose.
et les jeux, tu as un avis dessus ? Au district 2, on s’est souvent foutu de ma gueule, en me disant que j’y survivrais pas plus de quelques heures. J’imagine que c’est pas tout à fait faux. J’aime pas spécialement regarder… Mais j’imagine qu’ils sont là pour une bonne raison, non ? Si ça permet de maintenir la paix, après tout, quelques vies, c’est bien peu payé … Par contre, j’approuve pas qu’ils puissent y envoyer des enfants de moins de 15 ans, c’est comme mettre une souris dans une fosse à serpents. Ils n’ont aucune chance de s’en sortir, c’est un simple sacrifice… ça, ça me fout hors de moi.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? En tant que pacificateur, je suis déjà allé faire des rondes là-bas. Je sais que certains de mes collègues vont y manger mais pas moi. C’est interdit. Et c’est franchement tentant, pourtant. Le médecin a dit que j’avais perdu six kilos depuis que je suis arrivé – en tant que pacificateurs, on n’est pas les plus à plaindre, mais par rapport au district 2, c’est la galère, j’ai tout le temps la dalle. Mais ce serait con de faire foirer tous mes efforts juste parce que j’ai un appétit d’ogre, non ? Le meilleur moyen pour moi de pas m’y faire chopper c’est de pas y aller, alors…
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? Retourner au district 2 et retrouver Neerha. D’ailleurs, c’est pas parce qu’on ne m’offre pas de souhait que je n’y arriverais pas, j'y arriverais, j'arriverais à me faire muter au district 2 quoi qu'il m'en coûte. Sinon, avant, je rêvais d'être cuisinier pour le Capitole. Ça me paraît tellement futile maintenant que je vois les gens crever de faim...

C’était cela : s’évanouir comme un souffle dans la chaleur d’une peau plus douce que la sienne, s’oublier et renaître.

- Jean Barbe.

Le soleil avait disparu depuis plusieurs heures déjà, laissant les ténèbres happer le district de ses mâchoires glaciales. Jetant un regard inquiet par dessus son épaule, la jeune femme accéléra le pas et s’engouffra dans la ruelle déserte. Cela faisait des années qu’elle empruntait les mêmes routes aux mêmes horaires ; et pourtant, l’angoisse qui écrasait ses entrailles semblait chaque nuit aussi forte, presque invulnérable. Il fallait dire qu’au district 2, tous les hommes étaient entrainés depuis leur plus tendre enfance ; si elle en croisait un mal intentionné, elle ne faisait pas le poids - même face au plus mauvais d’entre eux. Oh, bien sûr, ils n’étaient pas tous monstrueux pour autant ; mais il en suffisait d’un seul pour détruire sa vie, son père ne le lui avait répété que trop souvent. Les battements de son cœur résonnant dans ses tempes, elle serra les dents. Plus que quelques mètres, et elle serait  à l’abri.
Mais le destin sembla en décider autrement. Une silhouette blanche surgit de nulle part et fondit sur elle. Une main se plaqua sur sa bouche, tandis qu’on la poussait contre un mur. Les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent de frayeur, un cri étouffé par les doigts de l’homme. Et puis, finalement, la main la lâcha et un rire échappa de la barrière de ses lèvres. « Bordel Pip’, c’était déjà pas drôle les vingt-cinq premières fois, tu sais! » Rain laissa un sourire illuminer ses traits de gamin. « Je mise tout sur le comique de répétition, la vingt-septième sera la bonne ». Il passa ses doigts dans ses cheveux, plongea ses iris sombres dans celles de sa petite amie. Leurs visages se rapprochèrent tandis qu’ils s’enlaçaient dans un tendre baiser. L’ardeur de ses lèvres, l’odeur de sa peau… Il avait l’impression de la connaître par cœur, sans pour autant pouvoir s’en rassasier.
Mettant fin à leur baiser, elle l’entraina à sa suite jusqu’à une petite maison dans laquelle ils entrèrent. Ce fut alors son tour de le plaquer contre le mur, l’embrassant sauvagement, soulevant son uniforme blanc avec empressement. Depuis quatre ans qu’ils sortaient ensemble, ils ne s’embarrassaient plus de subtilités pour faire comprendre à l’autre ce dont ils avaient envie... Et c’était précisément l’une des choses qui rendait leur relation si fantastique.
La dévorant  des yeux, le jeune blond l’aida à se dévêtir avant de la soulever et de la porter jusqu’à la table de la cuisine.  Ses lèvres parcoururent sa peau, ses caresses se faisant chaque instant plus pressantes. Et puis, un sourire niais s’empara de son visage.  « Je rêves, Dweez, ou tu as pris de la poitrine ? », murmura-t-il entre deux baisers. Neerah sembla soudain se pétrifier. « Non, tu le penses? Putain me dis pas des trucs comme ça …» Le repoussant alors qu’il descendait entre ses cuisses, une expression angoissée s’invita sur son visage, déformant ses traits diaphanes. « Rain, arrêtes, je suis sérieuse… J’ai du retard… » « Pourquoi, tu vas où ? » A mille lieux de saisir la gravité de la situation, il entreprit de couvrir son cou de baisers. Puis le silence lourd de sens de la jeune femme le fit redescendre sur terre. « Oh… » Il se redressa, se sentant parfaitement stupide. Stupide et profondément dans la merde. « Putain… Ton père va me tuer. » Sur l’instant, c’était tout ce qui l’inquiétait. Le géniteur de Neerah. Parce qu’il était chef des pacificateurs du District 2. Parce qu’il le détestait profondément depuis qu’il avait commencé à fréquenter sa fille et qu’il avait toujours cherché à les séparer. Mais après réflexion, le simple fait d’être pacificateur était un problème si leurs craintes se confirmaient : parce que s’engager dans les rangs l’empêchait de se marier et d’avoir des enfants dans les vingt prochaines années. Pourtant, si elle était enceinte, il voulait être là. Pas qu’il veuille de cet enfant ; simplement parce qu’il lui paraissait inconcevable de vivre le reste de sa vie sans elle. Elle était devenue tout pour lui ; son univers entier gravitait autour de son simple prénom. A tel point qu’il était devenu incapable de se souvenir de ce qu’il faisait, avant. Il n’était même plus sûr d’avoir été vraiment vivant avant de croiser son regard pour la première fois.

On se penche au-dessus de l'abime, et, aussi atroce que cela puisse paraître, on comprend tout.

- Harlan Coben.

Il n’avait pas pu lui dire au revoir.
On avait attendu qu’il vienne prendre son service, et puis on l’avait simplement emmené. Tout s'était passé dans le silence le plus complet - on ne lui avait rien dit, il n’avait pas posé de questions. Il savait. Il savait ce qu’on faisait des Pacificateurs qui mettaient une fille enceinte avant la fin des vingt ans de contrat. Et à plus forte raison, quand il s’agissait de la fille du chef de district.
Mais quelque part, au fond de lui, il s’était imaginé qu’il s’en sortirait, qu’il échapperait à tout cela. Parce que l’idée de ne pas revoir Neerah était tout bonnement impossible à concevoir. Intolérable. Il avait besoin d’elle comme il n’avait jamais eu besoin de quiconque. Il aurait sans hésité donné des années entières de sa vie en l’échange d’une dernière nuit dans ses bras ; de toute façon, il avait le sentiment qu'il mourrait, s'il ne la voyait plus. Que ses baisers lui avaient insufflé la vie, et que leur absence la laisserait s'éteindre peu à peu. Ouais, il n’était pas possible qu’elle disparaisse ainsi de sa vie. Encore moins alors que leur enfant grandissait dans son ventre ; elle avait besoin de lui – ils avaient besoin de lui.
Les larmes brouillant ses yeux sombres, Rain regardait le district s’éloigner inexorablement. Chaque seconde, respirer devenait un peu plus difficile. Un trou béant brûlait dans sa poitrine. District 12, c’était là qu’on l’emmenait - lui, Rain Kingsley. C’était un sacrifice pur et simple, tout le monde le savait. De tous les pacificateurs avec qui il s’était entrainé, il était le plus mauvais. Il en avait parfaitement conscience ; après tout, il était incapable de porter un coup sans avoir peur de blesser. Il était trop faible pour maîtriser qui que ce soit, et il était doté depuis la naissance d’une maladresse maladive qui l'handicapait bien plus souvent qu'il ne voulait l'admettre. Il allait se faire littéralement broyer, dans le district le plus pauvre de Panem. Et c’était sans doute bien pour cela que le père de Neerah l’envoyait là bas : pour que ce district soit au moins son enfer... au mieux son cercueil.

Et le ver rongera ta peau comme un remords.

- Baudelaire.

Il vit les larmes dévaler ses joues usées. Ses poings se serrer à s’en casser les doigts. Ses lèvres se tordre en un cri suppliant. Mais cela ne l’arrêta pas ; cela ne l’arrêtait plus. Il abattit sa matraque sur son échine, sentant des os se briser sous le coup. Puis il releva le bras, et recommença, encore et encore ; jusqu’à ce qu’elle s’effondre dans une flaque de son propre sang. Elle ne poussa même pas un gémissement. Le petit garçon qui passait à côté la regarda quelques secondes avant de reprendre sa route. Cette scène était tellement banale. Pourtant, si ses côtes n’avaient pas continué à se soulever à chacun de ses halètements, il aurait pensé l’avoir tuée.
Le crime de cette femme ? Etre allée chasser un écureuil pour apaiser la faim de sa petite fille. Un foutu, un pathétique petit écureuil. C’était injuste, il le savait. Cela ne justifiait pas d’être rouée de coups et laissée pour morte dans une ruelle poussiéreuse ; en vérité, cela ne justifiait même pas un reproche. Et pourtant, il ne ressentait rien. Que dalle. Il la regardait agoniser sur le sol à cause de lui, et il n’était même pas désolé.
Les ordres étaient les ordres, et les appliquer pouvait lui ramener Neerah. S’il gagnait la confiance de ses supérieurs, il finirait peut-être par monter en grade. Et s’il montait en grade, il pourrait choisir son district. C’était sa seule chance.
Alors, depuis les quatre mois qu’il était ici, Rain faisait tout ce qui pouvait contenter Erik Goldstein, tout. Oh, bien sûr, il n’était pas devenu plus fort qu’avant, ni plus adroit. Mais ici, les gens crevaient tellement de faim qu’ils étaient incapables de se défendre. Il se rappelait avoir eu un peu de mal, au début. Mais chaque jour, cela devenait un peu plus facile ; et chaque jour, il s’en voulait un peu moins. Un monstre, c’était ce qu’il était devenu.
Il tendit le pied, poussant vaguement sa victime pour voir si elle avait encore des réactions. Puis, jetant un coup d’œil à ses collègues qui s'éloignaient, il laissa tomber la carcasse de l’écureuil près du corps inerte. Elle venait de le payer au prix fort; si elle survivait, elle méritait de le garder.
Il baissa les yeux sur son uniforme. Son blanc autrefois immaculé était moucheté de sang. Il passa ses doigts dedans, frotta un peu, puis laissa tomber. Il remit alors sa matraque dans sa ceinture, et s'éloigna en sifflotant. Le soleil brillait. Quelle belle journée.

Bienvenue au district 12

puisse le sort vous être favorable

Félicitations, te voilà officiellement membre du district douze ! L’étape de la présentation est désormais derrière toi, et il ne te reste que quelques détails à régler avant de profiter pleinement du forum. Et comme on est sympa, on va t’aider en te donnant les liens principaux. Pour bien t’intégrer, il te faut aller faire un tour du côté des liens, et poster ta propre fiche. Dans le district, tout le monde a un rôle à jouer. Tu peux voir le registre des métiers proposés proposés et recenser le tiens dans ce sujet. Enfin, tu peux créer tes scénarios si tu recherches des liens spécifiques. Par contre, si l'on se charge d'ajouter ton avatar au bottin, tu n'oublieras pas de recenser celui de tes scénarios une fois qu'ils seront achevés. Nous avons aussi une section pour mettre en contact membres et invités qui recherchent des liens particuliers sans passer par un scénario... N'hésite pas à y faire un tour!
Et n’oublie pas qu’en cas de questions, de remarques ou quoi que ce soit, nous restons à ta disposition !

Bon jeu parmi nous !