Levi Hastings

J'aurais aimé avoir le pouvoir de revenir en arrière

papiers d'identité. nom : Hastings prénom(s) : Levi surnom : // âge : vingt trois ans d'existence district de naissance : a toujours vécu au district 12quelques traits de caractère : Méfiant ;Rancunier ; Tolérant ; Altruiste ; Loyal ; Courageux ; Cynique ; Parfois provoquant ; Observateur ; Autonome ; Blessé ; Déterminé (peut-être trop) ; Révolté intérieurement ; Calme ; Perfectionniste; Diplomate... groupe : we ignore the rules. métier/occupation : Officieusement braconnier/ Aimerait ouvrir un commercepersonnage :  scénario  sous le visage de : Hunter Parrish crédits avatar : Riddle sous le masque. pseudo : Memoriam prénom : Gaëlle âge :22 ans pays : France ton avis sur le forum : Très joli forum. J'avoue que c'est la première fois que je mets les pieds sur un forum HG même si j'ai dévoré les livres. Il y a une première à tout et j'ai décidée de m'essayer au merveilleux univers de Suzanne Collins sur ce forum. Le design est épuré, il a l'air actif et y'a une ambiance chaleureuse qui se dégage du truc. Sans compter que les scénarios sont à tomber **  un dernier mot : Quand j'ai vu le scénario de Levi et le lien avec Aspen, je me suis dis... Celui là, il est pour moi ** Code: <t>Hunter Parrish</t> ≈ levi hastings.

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? Un endroit remplie de personnes complètement superficielles, égocentriques et bien atteinte mentalement. Parce que franchement, quand on prend plaisir à regarder des gamins s’entretuer, c’est qu’il y a un problème d’aiguillage au niveau du cerveau. Je les abhorre. Ils vivent dans leurs bulles, ils aiment se teindre tout le corps en vert fluo pour lancer une nouvelle mode et se fichent pas mal du reste du monde. L’égoïsme réincarné. L'usine à créer des pacificateurs pour maintenir l'ordre alors que parfois, c'est eux qui mettent le feu aux poudres. Les plus atteints pensent que le président est un être à part, une sorte de dieu qu'il est interdit de contredire et que sait je encore. De véritables fanatiques, des marionnettes... Avant, j'avais une peur bleue d'eux. Je les évitais comme la peste mais, ça c'était avant que mon meilleur ami décide de les rejoindre. Pourquoi ? Je ne sais pas, je ne comprends pas. Je sais juste qu'encore une fois, le capitole m'a pris l'une des personnes à qui je tenais le plus et ça... Je ne suis pas du tout prêt à leurs pardonner.
et les jeux, tu as un avis dessus ? Le principe des jeux, en général, c’est de s’amuser. Sauf que je n’ai pas encore compris où se situait le divertissement là-dedans. J’ai eu de la chance de n’avoir jamais été sélectionné. On ne peut pas en dire autant de certains de mes amis. Ceux-là, ils ont eu le droit à un aperçu de l’horreur humaine. Au début, j’avais du mal à regarder les jeux. Maintenant, dès qu’une nouvelle édition commence, la colère gronde en moi… Comme une envie de me révolter, d’arrêter de subir… Je supporte de moins en moins cette tradition. Une chose est sûre, tant que les hunger games existeront… Il est hors de question que je fonde une famille. Me marier ? Pourquoi pas… mais des enfants ? Je ne veux pas les voir grandir avec la peur de les voir se faire massacrer par des machines à tuer. Contrairement à certains, j’ai encore un cœur. Je ne comprends pas les gens du capitole... Est ce qu'ils se sont déjà demandés ce qui se passerait si les positions étaient inversés ? Si c'était leurs enfants qui combattaient ? Bien sûr que non... Ils sont trop protégés. Ils sont intouchables. Eux, au moins, ils ont le luxe de pouvoir dormir sur leurs deux oreilles. Du moins jusqu'à qu'ils commettent une erreur... Rien n'est gagné. Surtout pas à notre époque.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? Je connais. Je suis même un habitué. Il m’arrive de revendre régulièrement les divers animaux que j’ai réussi à chasser. Je ne suis pas encore un expert alors, parfois, je reviens les mains vides… Souvent, ça se ressent sur mon humeur d’ailleurs. Mais qu’importe, je sais que même si tout ce que je fais est punissable… J’aide réellement les habitants de mon district pas comme les pacificateurs qui ne font rien d’autres que terroriser la population. Je commence même à croire qu’ils prennent un plaisir monstrueux à punir les citoyens dans le mauvais chemin. C’est Aspen qui m’a appris tout ce que je sais. Enfin, l’ancien Aspen. Celui avec qui j’avais des points communs pas ce mec lobotomisé qui croise mon regard de temps en temps sans aucune réaction. A part quand je le cherche, là… c’est autre chose mais qu’importe, ça n’est pas la question. J’aime bien la plaque, les commerçants, l’ambiance qui se dégage… Peut-être qu’un jour, j’ouvrirai mon propre commerce. Enfin, j’essaierai de faire un truc un peu plus légal quand même. Les pacificateurs ont beau ne plus me faire peur… Moins je les vois, mieux je me porte. Même si certains sont plutôt sympas. J’en ai vu quelques-uns mener des affaires avec des citoyens. J’ai appris à les repérer. Le district douze ne serait pas pareil sans la plaque. C’est un lieu indissociable. Que ferait-on sans cette source d’approvisionnement ? Je vous le demande…
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ?Je risque de passer pour un utopique totalement naïf… mais si j’avais qu’un seul vœu à faire… Ce serait que les hunger games ne soient qu’un mauvais rêve, un délire bien malsain. Je crois que je n’arriverai jamais à m’habituer à cette épée de Damoclès qui est au-dessus des têtes de tous ces adolescents. Chaque année, ils sont vingt-trois à être condamnés à mort…et un seul devient un tueur. Chouette destin n’est-ce pas ? Quand on pense que le président à créer ces jeux pour punir les rebelles… La violence pour la violence. L’horreur pour l’horreur. On n’a pas besoin de voir des enfants se faire massacrer pour se rappeler le prix d’une guerre. On est déjà bien assez traumatisé comme ça. Le plus dur, ça doit être pour les parents. Quand ils étaient enfants, cette ignominie n’existait pas… Alors que moi, j’ai grandi avec ce spectacle horrifiant. Les jeux sont apparus l’année de ma naissance. Bon anniversaire, mon cœur ! On ne sait pas si tu vas vivre jusqu’à tes dix-huit ans mais, on t’aime quand même. Ah et qu'on me ramène le Aspen que je connais... Ce serait vraiment top.  

any last advice ? stay alive.

if we burn, you burn with us.

« Merde Aspen, arrête de faire le con ! Tu vas finir par te faire prendre, je te dis » Mon meilleur ami se retourna un instant vers moi avec un grand sourire puis retourna à son occupation principale. Totalement illégal, au passage. Je soupirai. Un jour, il finirait par se faire prendre. C’était obligé. L’inconscience réincarnée. Alors que moi, j’étais plus raisonnable, beaucoup plus prudent. On était tellement différents et pourtant… J’étais prêt à tout pour Aspen. Il était mon meilleur ami, le frère que je n’avais jamais eu. Je savais que c’était réciproque pour lui. Depuis qu’il m’avait bousculé alors qu’il cherchait à échapper au boulanger à qui il avait piqué du pain… On était devenus inséparables. « Si tu pouvais être un peu plus prudent, ça m’arrangerait. Je n’ai pas envie de voir un pacificateur te punir à cause d’une connerie. J’aurais dû mal à rester sans rien faire, tu le sais très bien. » Je n’étais pas le garçon le plus courageux de la terre, loin de là mais je sentais que pour la tête brulée qui me servait de meilleur pote, j’aurais pu laisser toutes mes craintes de côté pour prendre les coups à sa place. C’était comme ça. Aspen et moi, c’était le genre de relation qu’on noue tous les dix ans… Le genre d’amitié où on est sure que même cinquante ans après, on sera toujours en contact. Enfin, ça, c’était avant… Avant qu’il m’annonce qu’il allait devenir un pacificateur. Je me rappelle avoir manqué de m’ouvrir la tête en me cognant à la table en voulant me relever trop vite. Je regardais Aspen comme si une seconde tête avait poussé sur son corps en dix secondes chronos. Il avait dû se prendre un coup ou être victime d’une insolation pour sortir un truc pareil. Depuis toujours, je craignais les pacificateurs. C’était un fait. J’avais peur de leurs autorités, de ce qu’ils pourraient faire si on enfreignait les règles. Alors qu’Aspen, il était plutôt du genre à foncer qu’importe les conséquences et qu’importe le nombre de pacificateurs sur son chemin. Je suis sûr que quelque part, il doutait même de leurs utilités. Autant dire qu’il y avait de quoi se poser des questions sur sa nouvelle ambition… J’avais dû mal à le visualiser en parfait pacificateur et à vrai dire, je ne voulais même pas l’imaginer. La seule chose qui me venait en tête… C’était « Pourquoi tu veux devenir ce que tu as toujours détesté ? Là, j’avoue que je ne te suis plus du tout… Du mec qui se moque des règles, tu passes à un citoyen qui désire devenir un pacificateur… Il se passe quoi ? Tu peux tout me dire, tu sais. En plus, il y a ton père. Tu sais très bien qu’il n’est pas en grande forme… » L’incompréhension et la confusion régnait dans ma tête. Un milliers d’interrogation prenait vie dans mon esprit mais, je n’osais en poser aucune. Au final, cette discussion ne mena à rien et quand il partit de la maison, j’eus l’impression que quelque chose s’était brisé entre nous… Comme si, rien ne serait plus jamais pareil.


Le pire jour de l’année allait débuter. La moisson. Même si je n’étais plus éligible depuis que j’avais eu mes dix-huit ans, j’avais toujours un peur bleue que quelqu’un que je connaisse soit choisi. Je regardai ma sœur s’éloigner vers ceux de son âge. Elle avait quatorze ans. Même si elle était terrifiée, elle restait digne et fière. Je l’adorais. Celle qui tirait au sort les noms des tributs s’avança avec un sourire aux lèvres. C’est vrai que c’était le summum de fun d’être celle qui allait envoyer deux gamins à la mort. Super métier. J’avais arrêté d’écouter son speech au bout du premier mot. C’était toujours le même de toute manière. Elle était en pleine concentration pour choisir le nom du premier tribut… Soit la fille… Et « Kassandra Hastings ! » Le sol se déroba sous mes pieds. Non, c’était un cauchemar. Un putain de cauchemar. J’allais me réveiller. Je sentis ma mère s’effondrer dans les bras de mon père alors que moi, j’avais l’impression de regarder la scène de très loin, de très haut. Je voyais ma petite sœur s’avançait vers l’estrade, toujours digne comme si ça ne la touchait pas alors qu’au fond, elle devait être horrifiée. Pourquoi maintenant, bordel ? Pourquoi c’était quand je ne pouvais plus prendre la place d’un tribut qu’on choisissait ma sœur ? J’avais envie de hurler, de crier. Machinalement, je cherchais Aspen dans la foule… Jusqu’à que je me rappelle qu’il était parti. Mon monde était en train de s’écrouler, tout partait en vrille alors que le tribut masculin avait rejoint ma cadette sur l’estrade. Je me sentais impuissant. On nous autorisa à dire au revoir à Kassandra peu de temps après. Après avoir rassuré mes parents, elle arriva à ma hauteur. « Je sais que tu aurais voulu prendre ma place mais, papa et maman ont besoin de toi ici. Ça ira, je ferai honneur au district 12, à notre famille, à tous ces gens qui ont été choisis avant moi… J’irais le plus loin possible pour que tu sois fier de moi, grand frère. Ah et une dernière chose… N’en veux pas trop à Aspen. Il a sûrement ses raisons d’être parti en formation. » Ce fut les derniers mots que j’échangeai avec ma sœur. Elle comme moi savions pertinemment qu’elle ne reviendrait pas. Je l’étreignis une dernière fois avant de la laisser partir… à jamais.


« Son état a empiré depuis la dernière fois… » L’évidence sortit de mes lèvres sans que j’y fasse attention. Ces derniers temps, je venais régulièrement donner un coup de main au père d’Aspen. En souvenir de mon meilleur ami et surtout parce que la santé de son géniteur déclinait de jour en jour. L’expression de la guérisseuse confirmait mon pressentiment. A ce train-là, il allait rendre son dernier souffle avant que son fils revienne de sa formation. Je me détournai de l’homme pour continuer mes travaux tout en me demandant ce que j’allais faire ensuite. Peut-être chasser si j’avais un peu de temps avant moi et si le grillage ne grouillait pas de pacificateurs. Me faire punir sur la grande place n’était pas vraiment sur ma liste de choses à tester. En plus, il faisait beau. Tout était parfait. Du moins, à première vue. Quelques heures après, alors que j’étais dehors à couper du bois, la guérisseuse vint me voir, la mine grave. « Je suis désolée mais, il est parti » Je levai vers elle des yeux horrifiés alors que je lâchais des mains les rondins que je tenais. J’eus une pensée immédiate pour mon ami d’enfance. Dire qu’il était à mille lieux de se douter qu’il n’avait plus de père. Je lui avais bien dit d’attendre un peu avant de partir. Kassandra, le chef de la famille Karstark… Pourquoi tout foutait le camp depuis qu’il était parti ? Je remerciais d’un signe de tête la jeune femme avant de m’asseoir. Je savais qu’Aspen aimait son père et que la réciproque était vraie même si il avait été déçu quand son enfant lui avait annoncé son désir de faire partie des pacificateurs. C’était ironique de voir à quel point Aspen avait été peu soutenu dans son nouveau projet et pourtant, il avait quand même fait le grand saut. Encore une preuve de son caractère bien à lui. Je supposais qu’intérieurement, il allait être détruit d’apprendre le décès de son paternel. Je me devais d’être présent à l’enterrement, qu’il soit présent ou non. Au final, Aspen nous fit l’honneur de sa présence aux derniers adieux à son père. Pourtant, quelque chose avait changé. Il semblait vraiment différent. Comme si le fait de ne plus avoir de père ne le touchait pas vraiment, comme si tous ces gens qui se succédaient pour lui dire un petit mot lui paraissaient indifférents. Physiquement, il était là. Moralement, ce n’était pas le cas. Mon intuition se confirma durant la permission du brun quand je l’entendais parler avec emphase du capitole. J’étais complètement paralysé, pétrifié. Je n’arrivais même pas à réunir assez de force pour aller le voir. Bordel, qu’est-ce qu’on lui faisait subir pendant sa formation ? Où était passé le Aspen que je connaissais ? C’était sûr maintenant. Mon monde avait bien fini de s’écrouler.  


« Je vois que ton butin est assez imposant… T’as chassé toute la journée, Levi ? » « Plus longtemps que d’habitude en tout cas. Mes parents n’avaient pas besoin de moi et j’ai encore quelques détails à revoir avant d’ouvrir mon propre commerce… Résultat, j’ai pensé à vous » « Je suis sûre que tu feras un très bon commerçant, Levi. » J’aimais bien aller à la plaque. L’ambiance qui y régnait, les commerçants toujours chaleureux… Ce lieu représentait le district 12. C’était toujours ici que je venais vendre ce que j’avais réussi à attraper pendant mes parties de chasses quand je réussissais à amasser un butin assez conséquent. Je n’étais pas encore un expert à la matière mais, je me débrouillai. Aspen m’avait appris les bases et j’avais su me perfectionner à force de m’entraîner. Je restais un long moment parmi les étals, vérifiant si certaines choses n’attiraient pas mon regard. Je finis par sortir, fier de mes différentes ventes et pensant au repas que ma mère allait pouvoir faire avec le lapin que j’avais gardé pour nous. Elle était douée en cuisine. Peut-être que dans une autre vie, elle pourrait ouvrir un restaurant. Au loin, j’entendis les cris d’un pauvre malheureux qui avait sûrement dû être surpris à enfreindre le règlement. Puni sur la grande place aux yeux de tous. Dire qu’Aspen serait amené à faire ce genre de choses, persuadé de faire régner l’ordre autour de lui, de prêcher la bonne parole de notre président… Alors qu’au final, il ne ferait que sanctionner des personnes qui cherchent juste un moyen de subvenir aux besoins de leurs familles. Il pensait être du côté du bien mais, c’était faux. C’était une véritable dictature qui régnait à Panem… et lui était juste un outil destiné à faire avancer ce régime injuste et terrifiant. Ce régime qui avait couté la vie à de nombreux innocents et qui avait détruit bon nombre de familles, tous districts confondus. Est-ce qu’il avait conscience qu’il cautionnait tout ça ? Ou était-il trop conditionné pour avoir son propre avis sur la chose ? Quand je franchis la porte de ma maison, les cris avaient cessés. Sans doute, l’homme s’était écroulé sous la douleur des coups. A ce moment-là, une idée me vint en tête. Une idée obsédante… Je ferais tout pour retrouver mon meilleur ami même si je devais finir sur cette grande place. Hors de question que le capitole gagne encore une fois… Il m’avait assez pris de choses.