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 A piece of freedom # Nikolaj

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MessageSujet: A piece of freedom # Nikolaj   A piece of freedom # Nikolaj EmptyLun 24 Fév - 10:42



Un autre jour se levait sur le district douze, un nouveau jour où je vais devoir survivre. Dans le douze on ne vit pas, on ne fait que survivre. Aujourd’hui comme tous les autres jours de l’année je vais chasser. Chasser est bien plus qu’un simple passe c’est tout simplement mon gagne pain. Le braconnage est une pratique plutôt courante dans le douze, bien que cela soit interdit, mais bon il faut bien pouvoir nourrir sa famille.  
Une fois le soleil levé je me rends donc en dehors du district, bien que le district soit entouré d’une clôture électrifiée celle-ci est peu en fonctionnement. En effet, nous ne disposons que de quelques heures d’électricité par jours donc en général la clôture ne fonctionne pas. De plus, il existe plusieurs brèche par lesquels les braconniers comme moi passe pour se rendre dans la forêt ainsi que dans les Appalaches des allons tours.  Mes "outils de travail " sont cachés dernière un rocher dans la forêt, je ne prend pas le risque de les garder chez moi au cas où les pacificateurs démarquerais dans ce qui me sert de demeure. Ce serait une preuve irréfutable de mes activités et je pourrais être fortement sanctionné voir même exécuter pour ça.  Enfin bref, après avoir récupérer mon arc de fortune et mes quelques pièges que j’ai confectionnés, je m’enfonçai dans la forêt.

La récolte de la matinée fût bien maigre, je ne réussis qu’à attraper quelques écureuils et deux ou trois poules doux, rien de très intéressant. Une chose plutôt étrange, je n’ai pas encore vus de cerf dans les parages, c’est en générale à cette époque de l’année qu’ils commencent à sortir. Ca doit être à cause des autres braconniers qui se baladent dans les parages. Je trouve que depuis quelque temps le nombre de braconnier à augmenter dans le douze, j’en croise de plus en plus.  Le soleil est au zénith, il doit être aux environs de midi. Je m’accorde alors une petite pause. Pour cela j’ai l’habitude de me rendre dans les Appalaches qui se trouve à côté de la forêt, c’est un endroit calme et paisible dans lequel j’aime me retrouver. Je m’assis dans les grandes herbes et fouilla dans mon sac pour trouver un petit truc à me mettre sous la dent. Il me reste la moitié d’un pain que j’ai échangé hier contre deux écureuils et des baies que j’ai ramassées plus tôt dans la journée. Ce n’est pas un repas très consistant ou même très nourrissant mais assez pour caler une faim. J’ai l’habitude de manger peu, ce n’est pas vraiment un choix c’est juste que je suis habitué à ne pas forcément manger à chaque repas. Je déguste ce modeste déjeuné dans regardant à l’horizon. Une légère brise souffla dans mes cheveux.

Je pense souvent à ma mère quand je suis ici et à quel point elle me manque. Ce n’est facile de passer la plupart de sa journée seule, de rentrée chez soit et savoir que toute manière personne ne t’attend à l’intérieur. La solitude au fil des années est devenue une amie, mais aussi un fard d’eau dont je voudrais bien m’en débarrasser. Je pense également souvent à quitter tout simplement le district, d’ailleurs je me demande franchement ce qui me retient de le faire puisque personne ne m’attend de l’autre côté de la clôture.  La raison est peut être simplement que je n’ai pas les tripes de le faire, je veux bien faire croire à qui je veux que je suis une dure à cuire mais cela est bien la preuve que je ne le suis pas tant que ça.

J’entendis quelqu’un approcher. Par instinct je rapprochai mes armes près de moi avant de me retourner et de découvrir qui arrivait. C’était Nikolaj, un de mes rares amis, je lui dois beaucoup de chose. En effet, après la mort de ma mère Nikolaj était l’unique personne qui m’a aidé. Il m’a apprit à me débrouiller toute seule, à chasser, à être tout simplement indépendante. Je suis reconnaissante envers lui et j’ai entièrement confiance envers lui. « Ah, ce n’est que toi. Je pensai que c’était quelqu’un d’autre. » Je lui adressa un maigre sourire. Ce n’est pas que je suis triste ou quelque chose du genre, c’est juste que je ne suis pas du genre à tout le temps avoir le sourire aux lèvres, mais je suis tout de même contente de le voir. Avoir de la bonne compagnie c’est toujours agréable.

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Nikolaj Weiss
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MessageSujet: Re: A piece of freedom # Nikolaj   A piece of freedom # Nikolaj EmptyMar 25 Fév - 13:26

La lumière du jour transperce violemment les feuillages, et il plisse les yeux, aveuglé. Sur le tapis orangé, ses pas se font légers, et il avance doucement. Silencieusement, il s'accroupit, et guette sa proie. À plusieurs dizaines de mètres de lui, un daim broute innocemment une touffe d'herbe. Il ne se doute de rien, et c'est bien mieux comme ça. Toujours immobile, la respiration de l'homme se fait lente, presque imperceptible. Il a des années de pratique, et sait désormais parfaitement comment devenir invisible, inexistant. Ce daim sera le dîner des Weiss, ce soir, et rien ne pourra l'empêcher. Certainement pas la culpabilité, ni la pitié. Lorsqu'il s'agit de se nourrir, un habitant du douze n'a pitié de personne, pas même de lui-même. Il ne vit pas : il survit. Tapis dans l'ombre d'un buisson, Nikolaj se redresse dans un mouvement fluide. Tendu, il retient son souffle. L'animal ne bouge pas, mais il le voit, désormais. Ils se toisent. Une lueur sauvage brille dans les yeux du chasseur, alors qu'il arme son arbalète. Il n'est pas désolé, non. Dans la forêt, c'est chacun pour soi, et impitoyablement, il tire. Lorsque l'animal s'écroule, il étire un fin sourire de satisfaction. Ce soir, leur dîner sera bon, et ils mangeront à leur faim. Cela n'arrive pas tous les jours, alors il se délecte pendant plusieurs secondes de cette douce sensation victorieuse. Puis, il se ressaisit, et s'approche à pas feutrés du daim désormais sanglant, et étalé de tout son long dans la clairière. Méthodiquement, il arrache sa flèche du front de l'animal, et effleure son pelage de ses longs doigts. La peau n'est pas abîmée, et il se félicite silencieusement d'avoir si bien visé. Il n'est pas le meilleur chasseur du district, loin de la, mais il se défend. Il parvient à ramener quelque chose presque tous les jours, et même à revendre à la plaque. La-bas, on le connait bien, trop bien. On sait qu'il ne recule devant rien pour survivre, peu importe les risques. La forêt n'est pas bien dangereuse à ses yeux, et chasser en est presque devenu un rituel. Pensif, il soulève aisément le cadavre de l'animal, et le charge sur ses épaules musclées. Il sait qu'il ne peut pas retourner au district ainsi, et qu'il doit découper l'animal, afin qu'il soit plus transportable. Un instant, il passe la main sur la besace qui flotte sur ses hanches. Elle sera suffisamment grande pour le daim.

D'un pas décidé, le chasseur arpente la forêt dans une direction qu'il connait bien. Non loin de la se trouvent les appalaches, ces montagnes qui bordent le district, et dont les sommets viennent chatouiller les nuages. Au pied de ces amas de pierre rocailleuse, il sera tranquille pour dépecer sa proie du jour. Inconsciemment, ses pieds le portent jusqu'à l'orée du bois, et il traverse les herbes aisément. Ses yeux balaient le champ du regard, et soudainement, il se fige. Au loin, il aperçoit quelqu'un. Un habitant du district douze, sans aucun doute. Il croise souvent des compagnons chasseurs, des amis lorsqu'il franchit la fameuse clôture. Ils sont nombreux à survivre en chassant, alors il partage le terrain de bon coeur, tant que personne ne lui pique ses proies du jour. Curieux, il piétine les hautes herbes, et en quelques grandes enjambées, il parvient à reconnaître la silhouette. Fantasy, la petite Fantasy. Un instant, il se souvient de l'avoir protégée, d'avoir tenu son premier arc avec elle, de lui avoir enseigné à percer la chair des animaux d'un vif coup de poignard. Elle sait se débrouiller seule, désormais, et une vague impression de fierté s'empare de lui. Le petit oiseau est devenu grand. On peut lui reporter des tonnes de choses. Sanguin, colérique, trop impulsif. Souvent cruel, têtu, insoumis. Mais au fond, il est plutôt généreux, et apprécie de voir quelqu'un s'en sortir, un petit peu grâce à son aide. Un léger sourire s'empare de ses lèvres, alors qu'il réduit la distance les séparant. Instinctivement, elle se retourne, et il lève sa main libre, signifiant qu'il vient en ami. Elle se méfie, et heureusement. Il aurait pu être un ennemi, et il apprécie de voir que ses conseils ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd. Lorsqu'elle parle, son sourire est maigre, mais Nikolaj ne s'en formalise pas. Il connait Fantasy, à force, et sait qu'elle n'est pas forcément très expressive. Pourquoi s'en formaliser ? Il apprécie sa retenue, souvent. « Tu espérais voir quelqu'un d'autre ? » demande-t-il sur un ton léger. Il plaisante, et une de ses fossettes se creuse lorsqu'il sourit. Un instant, il se demande si elle ne préfère pas rester seule, puis, il se ravise. Elle le lui dira, si elle a besoin de solitude. Nikolaj n'est pas du genre à passer des heures à se demander comment l'autre va réagir, car il part du principe que s'il a quelque chose à dire, il le dira. Simplicité. Faisant un pas de plus, il dépose le daim à ses pieds, et s'assoit à quelques centimètres de l'animal. Habitué, il sort un épais poignard de sa botte, et tourne la tête vers Fantasy. « Tu pourras en emporter un morceau, si tu veux. Je n'ai pas besoin de tout ça ». Il s'attaque à la bête, découpant méthodiquement des quartiers de viande appétissante. Toujours franc, il dit vrai. La moitié de l'animal suffira à nourrir les Weiss pour ce soir. Le reste, il le vendra à la plaque. Sauf si la demoiselle accepte d'en prendre une part, évidemment.

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MessageSujet: Re: A piece of freedom # Nikolaj   A piece of freedom # Nikolaj EmptyMar 25 Fév - 15:46


Je me souviens encore de la petite fille que j’étais avant que le drame ne frappe ma famille, enfin ce qui restait d’une famille. J’étais une fille si fragile comme de la porcelaine mais à la fois si forte. Je me souviens de m’être battus vent et marré pour nourrir ma mère dans ses dernières semaines alors que celle-ci ne pouvait même plus se lever. C’était des temps bien dur pour une fille de mon âge et lorsque ma mère est morte j’ai dû affronter des choses bien pire et cette fois j’étais seule.  Enfin pas vraiment seule, Nikolaj a été à cette période l’unique personne qui se souciait de mon sort et de ma survie. Je sais qu’il lui fallu beaucoup de patience pour m’apprendre l’art de la chasse et du braconnage divers.  Heureusement pour lui, je suis quelqu’un qui apprend vite et si ça ne vient pas rapidement je suis tellement têtu que je ne m’arrêterai pas avant d’avoir réussis.  Nikolaj est comme un frère protecteur ou une sorte d’ange gardien, appelez cela comme vous le voulez.

Nikolaj n’était pas venu seul, il portait sur ses épaules imposantes un daim. C’était un bel animal qui va lui rapporter une petite fortune à la plaque si il vend une partie de l’animal. De plus, ça peau avait l’air intact parfait pour la vendre elle aussi. Sur ce coup là Nikolaj a eu plus de chance que moi.  « Tu espérais voir quelqu'un d'autre ? »  Ah vrai dire pas du tout, je ne suis pas du genre à donner rendez-vous secret avec un bel homme du douze enfin partie les quelques un qui se sont pas fous ou lourds. « Non, je pensai pas voir quelqu’un dans les parages c’est tout. La forêt grouille de braconnier maintenant et je n’attendais pas à avoir de la visite ici. » Nikolaj dépose ensuite le daim à ses pieds et se met à la hauteur de celui-ci. Il releva la tête vers Fantasy et lui demanda : « Tu pourras en emporter un morceau, si tu veux. Je n'ai pas besoin de tout ça » J’étais quelque peu gêné de cette proposition bien plus qu’alléchante. Je n’aime pas devoir des choses à quelqu’un, même si ce n’est qu’un morceau de viande ça représente tout de même le luxe de manger dignement ce soir.« Très bien, un petit morceau me fera l’affaire. » Je souris à nouveau, c’est très aimable de sa part de m’offre gracieusement un morceau de viande. « Si tu veux j’ai quelques herbes dans mon sac  qui pourrait donner plus de goût à la viande. ». J’attrapa mon sac et commença à fouiller dedans.«  J’ai même des baies si tu veux. » Je sorti à peu près tout ce que je possédais dans mon sac dans l’herbe. Tout ce que je possédais ne me paraissait même pas suffisant pour rendre cet échange équitable. Les récoltes étaient maigres.« Tu sais ce beau daim va te rapporter pas mal si tu le vend à la plaque, il va même faire un carton. Tout le monde en voudra un morceau. Tu as déjà essayé d’en vendre un à un pacificateur ? » J’observa Nikolaj découper la carcasse de ce bel animal. Je n’ai pas autant d’aisance à découper dans la viande, mes mains sont souvent la tremblote. Je chasse rarement des grands animaux, j’ai déjà essayé d’avoir un cerf mais je n’ai encore jamais réussis. Ma spécialité reste les animaux plus petits comme les écureuils et les lièvres.
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Nikolaj Weiss
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MessageSujet: Re: A piece of freedom # Nikolaj   A piece of freedom # Nikolaj EmptyMer 26 Fév - 13:47

« Il a probablement fait ça toute sa vie », dirait un individu extérieur, qui ne connaitrait rien du jeune homme. Et il aurait raison. Nikolaj manie son poignard avec dextérité, vide l'animal et découpe de jolis morceaux, en prenant bien soin de ne pas les abîmer. Aujourd'hui, la viande est belle, et il pourra en tirer un très bon prix. Ne pas prendre soin de la bête en la découpant serait stupide, puisqu'un travail de sagouin en ferait baisser le prix. Dans ce monde injuste, dans ce district pauvre, chaque piécette compte et peut faire la différence. Alors, le chasseur s'applique. Lorsque Fantasy accepte, il sourit. Il sait qu'un peu de viande lui fera le plus grand bien, même si elle ne l'avouera pas. Dans le douze, on survit difficilement sans entraide, et même les plus fiers doivent finir par apprendre à accepter l'aide des autres. Silencieusement, Nikolaj se souvient. Lui aussi a eu quinze, dix-huit, vingt ans. Lui aussi a eu du mal à faire face, à se nourrir et à nourrir les siens. À cette époque, des braconniers plus expérimentés avaient pris soin du gamin qu'il était. Il ne s'en serait pas sorti sans eux, et même des années après, en reste reconnaissant. Désormais, c'est à son tour de prendre soin des plus jeunes. Aider Fantasy lui fait plaisir, et lui permet en quelque sorte de payer sa dette envers ses ainés. Ils ne vivent peut-être pas dans le district le plus riche, mais ici, ils connaissent la solidarité. N'est-ce-pas finalement le plus important ? Concentré, le chasseur découpe soigneusement une cuisse, et tâte la viande, appréciant ainsi sa qualité. Le daim n'est certainement pas le plus gros de son espèce, mais il fournit des quartiers de viande d'une taille respectable. En ces temps difficile, le brun ne se plaint pas, car sa prise reste belle. D'un geste vif, il coupe la patte sous le genou, et retire la partie menant jusqu'au sabot. Cette part reste trop osseuse pour qu'un être humain la consomme. Même un chien n'y trouverait pas grand chose à ronger. Jetant un bref regard à la petite brune, Nikolaj répète la même opération avec chacune des cuisses, en gardant soigneusement une de côté. Il s'agit d'un joli morceau. La jeune femme mangera bien, ce soir, et le chasseur en est satisfait. « Ce morceau la est pour toi », lâche-t-il en enveloppant délicatement la viande dans un bout de tissu propre. « Ne tarde pas trop à la ramener chez toi et à la manger ». Sa voix se fait étonnamment plus douce que d'habitude. Bien sur, elle connait déjà les règles élémentaires en matière de chasse. La viande se gâte vite, et même si les habitants du district sont habitués à sa mauvaise qualité, il est inutile de prendre des risques. La faire cuire reste la consigne la plus élémentaire, et permet d'éliminer les bactéries les plus dangereuses. Souvent, Nikolaj demande à ses soeurs de la laisser mijoter plus que de raison. Il préfère qu'elles mangent trop cuit que pourri. Soupirant légèrement, il termine son travail de dépeçage, et enveloppe soigneusement la viande. Il ne devra pas trop tarder à passer la vendre à la plaque, s'il veut qu'elle soit encore comestible. Lorsqu'il met enfin fin à son travail minutieux, et relève la tête, il aperçoit un étalage d'herbes et de baies en tout genre. Un mince sourire s'étire sur ses lèvres abîmées, alors qu'il balaie du regard la récolte. Ses connaissances en la matière sont certainement moins affinées que celles de Leonor, qui connait le moindre détail de la flore du district, mais il reconnait tout de même aisément certaines choses qu'elle a l'habitude de cuisiner. Du regard, il remercie Fantasy, et ne s'empare que d'une petite part de sa récolte. Il n'a pas besoin de plus, et souhaite qu'elle conserve le reste pour elle. « Une poignée suffira largement pour faire un bon dîner », il murmure, convaincu que la brune pourra se faire quelques sous avec le reste. « Garde le reste pour toi ; celles-ci se font rares, et les pacificateurs se les arrachent. Tu les vendras facilement » ajoute-t-il en effleurant du doigt un petit tas de baies rouge sang, au goût légèrement sucré. Il ne remercie pas, mais son regard en dit long. Fantasy le connait, à force, et sait que les mots s'échappent difficilement de sa bouche. Nikolaj s'exprime avec des émotions, des pulsions, des regards et des gestes. Il n'a jamais été fait pour les longs discours. Peu loquace, le chasseur sourit à la demoiselle. Passer du temps en sa compagnie semble souvent lui faire du bien, et même l'apaiser. Ici, ils sont loin du district, de la pauvreté, des pacificateurs et des conflits. Il se sent bien, et cela se voit sur son visage. Un jour, il aimerait fuir, et partir vivre dans ces majestueuses montagnes qui s'étendaient devant eux. La vie y serait certainement bien plus tranquille, et plus belle. Un jour, peut-être, se dit il amèrement. S'il avait été seul, il aurait foutu le camp depuis bien longtemps. Mais il y avait les filles, ses soeurs, et sa mère. Nikolaj se retient de penser à haute voix. Il sait, se souvient que Fantasy n'a plus de famille. Être enchainé, ou être seul. Difficile de dire quelle est la pire situation, de ces deux la. Finalement, il reste songeur, et finit par observer attentivement la brunette. En vendre à un pacificateur ? La question lui donne envie de sourire. Ces hypocrites sont ses plus fidèles clients. Ils paient cher, et raffolent de ces viandes rouges que sont le cerf et le daim. Ils font mine de faire régner la loi, mais oublient bien vite tous leurs principes lorsqu'il s'agit de nourriture. Abrutis. « Oh, oui. Les pacificateurs s'arrachent le gros gibier. Et ils ont de l'argent, bien plus que ce que nous pourrons jamais posséder, toi et moi. C'est à eux que tu dois t'adresser, si tu veux tirer le maximum de tes récoltes », répond-il posément, sans perdre patience. Souvent, il oublie que Fantasy n'a que dix-huit ans. Elle se débrouille bien, mais a encore beaucoup de choses à apprendre. Elle a encore besoin de lui, en quelque sorte. Rapidement, Nikolaj se souvient d'avoir aidé de nombreux autres jeunes perdus comme elle. Ses propres soeurs, pour commencer. Puis les jeunes Noah et Aidan, par exemple. Il a passé du temps à observer leur manière de chasser, à les conseiller. Seulement, il n'a pas la même affection pour eux que pour Fantasy. Ils sont presque ses frères, mais restent des garçons. Son instinct protecteur se développe davantage en présence de demoiselles, étonnamment. Elle est comme sa troisième soeur, et il sait qu'elle n'a personne, à part ceux qui veulent bien lui accorder de l'attention, comme lui. Souvent, il se revoit en elle. Têtue, déterminée, débrouillarde, peut-être un peu trop sauvage, parfois. Il parle peu, et ne le dit pas, mais il sait qu'elle s'en sortira. Elle a cette volonté de vivre que d'autres n'ont pas. Cette volonté qui manque à ceux qui partent, qui perdent la vie, et qui sauve ceux qui restent.
 


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MessageSujet: Re: A piece of freedom # Nikolaj   A piece of freedom # Nikolaj EmptyJeu 27 Fév - 11:55


Je demande comment son les conditions de vie dans les autres districts, s’il y meurent de faim comme nous.  Le district douze fait partie des districts le moins peuplé de Panem mais aussi le plus pauvre.  La famine touche souvent les familles du douze et personne ne semble ce soucier de nous tant qu’il y a du charbon qui sort de nos mines.  Je ne veux pas avoir de famille, d’enfant ou même un mari pour lequel je me demanderais tous les jours s’il rentrera ce soir. Quelque fois j’ai honte de moi enfin plutôt de la manière dont je vis. On pourrait dire que je suis une vagabonde, j’ère dans le district ici et là ou à ça périphérie.

Nikolaj me tendit un morceau de viande fraichement découper de l’animal qu’il avait envelopper délicatement dans un lingue propre. « Ce morceau la est pour toi. Ne tarde pas trop à la ramener chez toi et à la manger » La viande se perd vite, tout simplement parce que dans le douze on a rien pour la garder dans de bonne condition.  Il doit me rester dans mes vieux placards une marmite encore en bonne état où je pourrait y faire mijoter la viande en rentrant. Nikolaj prit qu’une petite partie de ma récolte du jour dans les baies. « Une poignée suffira largement pour faire un bon dîner. Garde le reste pour toi ; celles-ci se font rares, et les pacificateurs se les arrachent. Tu les vendras facilement »  Je pensa directement à Gisele, je sais qu’elle m’achètera quelques chose. Enfin je préfère prendre le risque avec elle avant de tenter ailleurs si ça plait, je sais que Gisele fermera une fois encore les yeux sur mes activités et pourra même aider par à l’occasion.  Puis je regardai Nikolaj et je voyais l’envie emplir ses yeux. J’ai déjà goûté à ses baies une fois et c’est que leur goût est exquis en bouche.  J’en attrapa une et la jeta dans ma bouche, un petit plaisir fait du bien et puis de toute manière je sais où en trouver d’autre. « Non, je préfère les garder pour en manger avec toi. De toute manière je sais où en trouver d’autre, je peux te monter où elles poussent c’est pas loin d’ici. » Je donna quelques baies à Nikolaj et même si celui-ci était un peu retissant au début finalement il les prit sans poser de question.


Je ne vend que rarement à des pacificateurs au plutôt uniquement à Gisele. Gisele est indulgente, mais est-ce que les autres le seraient aussi face à du gibier ? Aucune idée et c’est pour cela que je demanda conseil à Nikolaj.   « Oh, oui. Les pacificateurs s'arrachent le gros gibier. Et ils ont de l'argent, bien plus que ce que nous ne pourrons jamais posséder, toi et moi. C'est à eux que tu dois t'adresser, si tu veux tirer le maximum de tes récoltes »  Intéressant. Cependant, je me méfis toujours des pacificateurs car ils sont fourbes et on ne peut certainement pas leur faire confiance.  «  M’ouais, ils se servent de nous pour manger comme des rois tandis que nous on grève de faim. » Ce sont des hypocrites. S’ils nous choppent en train de braconner les punitions sont « exemplaires » mais en attendant c’est ceux qui achètent le plus de marchandise.  C’est bien une chose qui me révolte, qui me met tout simplement hors de moi.  Le gouvernement lui même n’est une foutaise, ils nous utilisent pour manger comme des ogres et vivre dans des maisons gigantesque. Finalement nous ne sommes que des esclaves qui servent des rois, notre nation a régressé et n’est pas devenue plus noble qu’auparavant.  Panem est sans pitié et barbare vis à vis de ses habitants.

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