jenna-louise sewell

invincible été.

papiers d'identité. nom : sewell, accoucheuses de mère en fille. elles sont pas un grand nombre dans le coin à pratiquer ce métier, c'est pourquoi on les connait bien. elles ont aidé à naitre la moitié des pauvres de la veine. prénoms : jenna-louise. c'est long, c'est beaucoup trop original. d'une fantaisie presque niaise, ça fait bien trop capitole pour trainer dans le coin. c'est pourquoi il n'a de valeur que sur le papier, effacé lentement par un surnom bien plus simple. surnom : joe. on peut difficilement faire plus court. personne ne l'appelle autrement, parce qu'après tout, elle n'est pas connue pour être très chaleureuse. âge : elle porte le poids de seulement vingt-trois hivers dans la veine. district de naissance : le douze. quelques traits de caractère : distraite, crédule, terre-à-terre, docile, renfermée, solitaire, sèche, agressive, marginale, foncièrement utopiste, trop curieuse, un peu craintive. groupe : we fear the rules. métier/occupation : accoucheuse. elle aide à donner la vie, c'est quelque chose qu'elle a appris durant son enfance auprès de sa mère et sa sœur ainée, et c'est pourquoi elle n'a pas eu besoin d'aller à l'école bien longtemps. elle vends aussi de la soupe à la plaque, quand personne n'a de bébé. elle est pas là tous les jours, mais elle commence à avoir sa petite clientèle. personnage : inventé. sous le visage de : jena malone. crédits avatar : catsoon. sous le masque. pseudo : crying lightning. prénom : jade. âge : quinze ans, mais plus pour très longtemps    pays : la terre du milieu la france. ton avis sur le forum : vous savez déjà ce que j'en pense   un dernier mot : j'espère que vous regretterez pas trop selyse, elle était pas sympa de toute façon    Code: <t>jena malone</t> ≈ joe fowler.

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? on nous parle d'un éden. ça m'a juste l'air d'un enfer qui dégueule du sucre et des paillettes pour faire diversion. et de toute façon, qu'est-ce que ça peut me faire qu'ils bouffent des steak de licorne en ayant des petits gros comme pouf ? j'irai jamais vivre là-bas.
et les jeux, tu as un avis dessus ? ça touche seulement les autres.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? meh, tout le monde connait la plaque par ici, parce qu'il vaut mieux manger de la viande non-identifiée que de crever de faim dans une ruelle. j'connais la plaque, bien sûr. mais je traine pas trop là-bas, parce qu'on sait jamais, que les pacificateurs se décident à exécuter des gens en vrac. mais depuis que j'vis seule, je commence un peu à crever de faim, alors j'y vais de plus en plus. je vends de la soupe de truc pas trop identifié, quand j'ai du temps et vraiment pas d'argent, mais je m'y suis jamais sentie très à l'aise.
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? pouvoir vivre un jour de plus, ça serait déjà pas mal, tu sais.

any last advice ? stay alive.

if we burn, you burn with us.

J'ai toujours eu l'impression d'être née trop tôt, ou d'être née trop tard. Je sais pas. Je sais juste que je suis pas née à la bonne période. Une période où j'avais pas ma place, et d'ailleurs, je me demande bien si quelqu'un y a la sienne. Je me demande si on peut être heureux aujourd'hui. Et comment on pourrait l'être. Alors j'essaye de me souvenir. Et je me souviens loin.

C'est l'histoire de deux maisons, ou peut-être une seule grande maison. C'est presque pareil, de toute façon. C'est l'histoire de deux enfant, nés le même jour. C'était un jour de brouillard. Parfois, les passants les voyaient là, assis tout les deux sur la route grise. Les faux jumeaux, qu'on les appelaient.
Tu veux un autre morceau de pain ? demanda innocemment la petite fille. Le garçon fit non de la tête, et reporta ses yeux vers la bouche béante de la mine. Ses mains serraient la ligne qui tenait les familles éloignées de l'entrée noircie de la mine de charbon. Joe enlevait la poussière de charbon incrustée sous ses ongles de manière presque compulsive, les yeux fixés sur la bouche béante de la mine. Noe se tenait là, à côté d'elle, à scruter le visage des mineurs qui sortaient de ses yeux gris. Il observait les hommes au visage noirci, crachant leurs poumons alors que la mine les recrachait. Certains étaient blessés, mal en points, délirants. Les brûlures en avaient défigurés certains. Et ils avaient attendus, longtemps, à scruter chaque homme, espérant toujours voir les visages de leurs pères. Et alors que les groupes de survivants étaient de moins en moins nombreux, que la place se vidait, ils s'assirent, là, devant, et ils attendirent, malgré la nuit qui arrivait. Tu pense qu'ils sont morts ? Joe détourna les yeux de l'entrée de la mine. Elle observa longtemps le visage de Noe, et haussa les épaules.

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