meera prewett

petite citation ici

papiers d'identité. nom : Prewett,  famille très pauvre du district douze, très peu de personnes ne leur accordait de l'attention avant la victoire d'Oswell.  prénom(s) : Meera, un prénom qu'elle apprécie pour sa simplicité et unique : personne d'autre chez les Prewett ne le porte à part elle. surnom : on l'appelle la plupart du temps Mee. âge : vingt-six ans, les années défilent sous ses yeux, tandis qu'elle reste spectatrice d'un système qui l'horrifie. district de naissance : le district douze, elle n'a jamais rien connu d'autre et ne compte pas le quitter, même pour tout l'or du monde. quelques traits de caractère : douce, optimiste, sensible, souriante, manque de confiance, rêveuse, imprudente, méfiante, modeste, généreuse, distraite, maladroite. groupe : we ignore the rules. métier/occupation : elle aime bien coudre quelques vêtements, une passion à laquelle elle se donne à la fois pour rendre ses journées plus agréables mais également pour aider des habitants. personnage : inventé. sous le visage de : Tatiana Maslany. crédits avatar : ici. sous le masque. pseudo : .crumble prénom : sevde. âge : vingt ans. pays : france. ton avis sur le forum : il est juste parfait, vous avez géré un dernier mot : ici. Code: <t>tatiana maslany</t> ≈ meera prewett.

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? Meera n'a jamais vraiment rêvé du capitole. D'après ce que l'on pouvait lui rapporter, tout était trop grand, trop extravagant pour la jeune femme qui préfère de loin la simplicité de sa vie dans le douze. Même si y être confère une certaine sécurité, concernant les jeux principalement, elle ne veut pas de ce monde faux et hypocrite. Il vaut mieux être entouré des gens qu'elle aime et dans la misère, plutôt que de vivre dans l'opulence et seule. Cette beauté apparente cache en réalité un système terriblement vicieux. Rares sont les personnes n'étant pas tombées dans les pièges mis en place par ces derniers. Meera vit avec l'intime conviction que jamais elle n'aurait su se débrouiller dans un monde comme celui-ci. Elle n'y arriverait pas, déjà à cause de ce tempérament doux et sympathique, incapable de faire du mal à autrui ; mais parce qu'elle ne réussirait pas à l'assumer. De nombreuses familles trouvent difficilement de quoi se nourrir dans les districts pendant que les habitants du capitole s'empiffrent. Elle n'a décidément pas l'esprit pour apprécier ce système.
et les jeux, tu as un avis dessus ? C'est une chose horrible. Elle n'arrive pas à comprendre comment des personnes peuvent prendre plaisir à regarder les jeux. Il n'y a rien de plus immoral que d'envoyer des enfants à une mort certaine. Rares en sortent les survivants, et lorsque c'est le cas, leur vie devient un véritable enfer psychologique. Mais c'est également grâce aux jeux que Meera vit dans cette petite maison. Si son frère n'avait pas eu la chance de s'en sortir, elle vivrait toujours dans cet endroit presque en ruines. Il y a toujours des bons côtés. Malheureusement, lorsqu'il s'agit des jeux, peu de personnes peuvent en bénéficier. Alors Meera se montre chaque jour reconnaissante, quoiqu'énormément gênée parce traitement de faveur. Elle cherche à le mériter, aidant ceux dans le besoin la majeure partie de son temps libre.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? Grâce à son frère, Meera vit une existence plutôt tranquille. Elle lui a offert une maison et veille même à ce qu'elle ne manque de rien. Extrêmement gênée de vivre aux dépens de son aîné, elle essaye de se débrouiller seule le plus souvent possible. Elle ne demande pas des choses extravagantes et sait se contenter de peu. Mais comme tout le monde, il lui arrive d'avoir besoin de quelques affaires uniquement vendues à la Plaque. Quant à elle, même si elle aurait pu vendre quelques vêtements conçus par ses mains, elle préfère les garder de côté pour les offrir aux plus nécessiteux. D'ailleurs, on trouve de véritables merveilles dans ce coin du district, de quoi rendre sa petite âme de couturière heureuse.
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? Retrouver ses parents. Son vœu le plus cher, sans aucun doute. Lorsque son père décéda, Meera était plutôt jeune et ne comprenait pas réellement ce qu'il se passait. Elle n'avait pas eu assez de temps pour s'attacher à ce dernier et construire des souvenirs heureux. Cependant, quand sa mère fut emportée par la maladie, elle sentit son monde s'écrouler. Elle représentait un véritable modèle de perfection à ses yeux et cherchait absolument à la rendre fière. Aujourd'hui, même s'ils ne sont plus là, elle aimerait pouvoir les revoir, ne serait-ce que pour quelques heures. Retrouver la chaleur réconfortante des bras de sa mère et se créer un merveilleux souvenir avec son père, celui dont elle aurait tant besoin.

any last advice ? stay alive.

if we burn, you burn with us.

La tête baisée en direction du sol, Meera assistait comme chaque année à la moisson. Elle n'était pas encore en âge d'être tirée au sort, mais du haut de ses neuf ans, elle comprenait très bien ce que cela signifiait. D'après ses souvenirs, Meera n'avait jamais vu les tributs du district douze revenir. On le lui avait confirmé à l'école : personne ne survivait. [color=darkgoldenrod] « Oswell Prewett » A la désignation de son frère, elle leva immédiatement les yeux vers ce dernier, les yeux embués de larmes. Elle espérait être dans un mauvais rêve, se réveiller la seconde d'après, mais non. Tout cela était bien vrai. Son frère allait être envoyé à l'abattoir. Littéralement. Jeune et encore insouciante, elle se plaisait à croire que son frère serait l'exception. Il fallait bien un début à tout. Elle se rapprocha de sa mère à la recherche de réconfort, observant son frère s'en aller complètement impuissante. On lui avait dit de ne pas trop se faire d'espoir. Que son optimisme était excessif et qu'il ne fallait pas s'attendre à un miracle. Mais de quel miracle parlaient-ils ? Elle connaissait son frère et savait de quoi il était capable. Il avait largement la capacité et la force pour réussir. Mais à quel prix ? Mourir en héros ou alors vivre les mains souillées de sang ? Lâchés dans cette arène, ils étaient réduits à l'état de bêtes, contraintes de s'entretuer jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un survivant.

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