Yseult Dorcas Baxter

i've got that summertime sadness

papiers d'identité. nom : Baxter, autrefois un nom peu connu au sein du district puisque la famille Baxter restait discrète. Cependant depuis plusieurs années, le nom Baxter est sur toutes les bouches : le père d'Yseult ayant gravit tous les échelons jusqu'à devenir le chef des pacificateurs du district douze. prénom(s) : Yseult, un prénom ancien aux origines irlandaises, ce qu'ignoraient complètement ses parents lorsqu'ils ont prénommée leur fille ainsi. Dorcas, tout simplement comme la grand-mère maternelle de la jeune femme. Sa mère a beaucoup insisté pour qu'elle l'ait, elle trouvait cela plus juste, étant donné que sa fille héritait déjà du nom de famille paternel. surnom : Ysi, par certains de ses proches, ce qu'elle déteste. Son père aime la surnommer Poupée à cause de son teint blanchâtre qui ressemble à celui des poupées de porcelaine, il est toutefois le seul à avoir ce privilège. âge : vingt-deux ans, Yseult est désormais une jeune femme, au grand désespoir de son père qui voudrait la garder pour lui toute sa vie. district de naissance : ce bon vieux district douze auquel elle est sincèrement attachée malgré la misère qui peut y sévir à certaines périodes. quelques traits de caractère : souriante, discrète, réfléchie, fragile, loyale, juste, sensible. groupe : we respect the rules. métier/occupation : vendeuse et confectionneuse de vêtements, les créations d'Yseult sont réputées dans tout le district et son style vestimentaire est admiré par la plupart des filles de son âge. personnage : inventé. sous le visage de : Holland Roden.    crédits avatar : timeless. sous le masque. pseudo : tainted love. prénom : Gertrude.    âge : 60 ans et toutes mes dents. pays : des merveilles. ton avis sur le forum :   . un dernier mot : partouze ?    Code: <t>holland roden</t> ≈ yseult baxter.

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? Pendant longtemps, Yseult ne s'est posée aucune question sur le système mis en place. Il y a eu une période où elle a été jusqu'à envier les gens vivants au Capitole. Puis, en grandissant, elle a commencé à comprendre réellement et à se forger sa propre opinion. Elle en est venue à détester le Capitole et les capitoliens. Ils lui donnent la nausée, la dégoutent au plus haut point. Si son avis s'est radicalisé, Yseult n'aura sûrement jamais le courage de s'affirmer rebelle et de faire partie de ces personnes révoltés. Venant de la fille d'un chef pacificateur, ce genre d'opinion serait très mal vue et Yseult ne veut pas attirer d'ennuis à son père.
et les jeux, tu as un avis dessus ? Qui peut sincèrement apprécier les Jeux ? Yseult les a en horreur. Les regarder est au dessus de ses forces : voir des jeunes s'entretuer lui est insupportable. Depuis quatre ans, suite au décès de son petit frère, elle ne veut plus du tout en entendre parler, ce que son père ne parvient pas à comprendre, lui qui était dans un autre district lorsque ce drame s'est produit. Les Jeux lui ont pris l'une des choses les plus précieuses de sa vie, c'est qui l'a fait radicalement changer d'avis sur les dirigeants de Panem et sur le Capitole, au sein duquel les Jeux sont adulés.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? Tout habitant du district douze qui se respecte connait la Plaque. La plupart y sont déjà allés au moins une fois. C'est le cas d'Yseult, elle est trop trouillarde pour y aller tout le temps, malgré tout, elle fait l'effort environ une fois par mois de s'y rendre pour y vendre ses vêtements. Elle a d'ailleurs un franc succès là-bas. Elle reste toutefois extrêmement prudente : son père n'hésiterait pas à la punir très sévèrement s'il découvrait qu'elle est vendeuse clandestine, lui qui n'approuve déjà pas son métier. Yseult apprécie l'ambiance de la Plaque et elle est toujours très heureuse lorsqu'elle y trouve son bonheur.
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? Yseult pourrait souhaiter la richesse. Ou bien la célébrité ou encore l'intelligence suprême. Elle pourrait vouloir vivre au Capitole. Pourtant, le seul vœu qui lui vient à l'esprit c'est d'éradiquer la famine au sein de son district, de faire en sorte que plus personne ne meurt de faim dans le district douze, que tous puissent manger convenablement. Que les habitants du district puissent manger à la fois ce qui est bon mais aussi sain et qu'ils puissent se sentir rassasiés, rien qu'une fois. Ce qui est un souhait parfaitement naïf et utopique, malgré tout, Yseult a la faiblesse de garder l'espoir.

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any last advice ? stay alive.

if we burn, you burn with us.

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Tout était si calme. Le printemps commençait à peine à pointer son nez et l'air était ainsi plus frais, plus clément. Yseult était assise dehors, s'entrainant à coudre comme sa mère lui avait appris, tandis que cette dernière tenait son petit frère de huit ans par la main qui ne souhaitait qu'une chose, partir en courant pour jouer avec ses petits camarades du district. Leur père était à l'intérieur en train de préparer sa valise avec minutie. Ils le savaient, tous, que ce genre de chose pouvait leur arriver, que du jour au lendemain, leur père pouvait leur être retiré. Yseult restait concentrée sur sa couture et la poupée en tissu qu'elle brodait commençait à prendre forme. Elle savait que dans quelques minutes elle allait devoir faire ses adieux à son père, alors sa réaction était la suivante : faire comme ci rien n'était. Ses gestes étaient délicats et précis lorsqu'elle assemblait les membres au reste du corps. Le fil passait et repassait dans le tissu brun qui composait la poupée. Une légère bourrasque fit virevolter la chevelure rousse de l'adolescente au moment où la porte de la maison s'ouvrit sur son père. « Bon, eh bien, il est l'heure. » Yseult releva la tête et vit son frère se jeter dans les bras de leur père. Ce dernier s'accroupit à son niveau pour lui murmurer des encouragements, pour lui demander de bien prendre soin de la famille, de prendre la place de l'homme de la maison comme si, grâce au contact de ses mains sur les épaules de son fils, il transmettait tous les pouvoirs nécessaires pour accomplir ces missions. Le petit garçon jeta ses bras autour du coup de son père et après une étreinte plus ou moins longue, ils se séparèrent. Les parents d'Yseult s'embrassèrent à plusieurs reprises, sa mère laissant échapper de discrètes larmes. Elle prodigua tous les conseils nécessaires à son époux : bien manger, bien dormir, faire attention à ses affaires... ce qui fit sourire Yseult.
Elle replongea l'espace d'un instant vers ses poupées en se demandant si elle le reverrait bientôt. Si elle allait avoir de ses nouvelles ou non. « Alors, ma poupée, tu ne me dis pas au revoir ? » Yseult secoua la tête et se leva aussitôt pour aller étreindre son père. Celui-ci la souleva un instant puis la reposa au sol. Il lui saisit les joues, les caressant délicatement tout en lui chuchotant à elle aussi des instructions. « Tu sais pourquoi je m'en vais, n'est-ce pas ? » la jeune fille hocha vigoureusement la tête, les joues toujours calées dans les paumes de son père. C'était son métier de pacificateur qui le faisait partir. Il était appelé dans une autre district et il se devait de suivre les ordres puisqu'il avait promis de servir pendant vingt ans le Capitole. « Je vais revenir. Tu verras, nous nous retrouverons et nous vivrons bien mieux. » il semblait si convaincu, qu'Yseult se contenta de hocher à nouveau la tête, tout en fermant les yeux pour retenir les larmes qu'elle sentait sur le point de couler. « Est-ce que je pourrai t'écrire ? » « Bien sûr ! » Yseult renifla bruyamment. « Est-ce que tu me répondras ? » « A chacune de tes lettres, ma poupée. » elle sembla rassurée. Son père lui colla un long baiser sur le front avant de prendre sa valise à la main et de quitter la maison. Les trois Baxter restants se collèrent les uns aux autres pour regarder le patriarche partir. Pendant un instant, Yseult pensa qu'il allait se retourner pour leur faire un signe, pour les regarder une dernière fois. Sauf qu'il n'en fit rien et bien que déçue, l'adolescente pensa que c'était mieux ainsi, que peut-être que s'il s'était retourné, il n'aurait pas pu partir.


« Cher papa,
J'espère que tout se passe bien pour toi, que tu es bien arrivé dans ce nouveau district où ils t'ont envoyé. Dans quel district es-tu d'ailleurs ? J'espère que la vie y est meilleure qu'ici. Ces derniers temps ont été plutôt rudes. La famine a touché une bonne partie du district douze, maman et moi n'avons pas d'autre choix que de travailler encore plus dur qu'avant et nous nous privons de pain et d'autres aliments devenus trop coûteux. Mais nous survivons, contrairement aux plus malchanceux de la Veine qui meurent pratiquement tous les jours de faim. J'essaye, lorsque je le peux, d'aller donner à manger à des familles là bas mais c'est compliqué. Le seul réconfort que je puisse offrir aux gens, ce sont des vêtements. Je parviens à faire retrouver le sourire à quelques petites filles en leur offrant des poupées. Pourtant, ça me semble tellement peu.
Comme j'aimerais que tu sois là. La situation est si difficile. Tu saurais quoi faire si tu étais là, tu saurais comment aider les autres, les plus démunis. Tu me manques terriblement, à maman et Angus aussi. Aucun d'eux ne parle de toi, je crois qu'ils sont trop tristes pour ça. Et moi, je suis partagée : je t'en veux tellement de donner aucune nouvelle, je t'en veux de ne pas savoir comment tu vas. Mais tu me manques tellement que ton absence fait disparaître le reste.
Je ne supporte pas très bien cette période de séparation. La situation du district ne cesse d'empirer et je ne sais pas comment réagir. Je hurle intérieurement de voir tant de misère et tant d'indifférence à la fois. Souvent, je pense à me rallier aux rebelles, ceux qui font vivre la Plaque, ceux qui braconnent. Sauf que je suis loin d'avoir un tel courage. Au lieu de cela, je reste tapie dans mon trou, lâche comme jamais, tremblante à l'idée d'élever la voix. Souvent, je me trouve des excuses, je me dis que je ne peux pas penser uniquement à moi et être égoïste en m'engageant dans une lutte pareille : acharnée et vaine. Je dois penser à maman, à Angus parce qu'ils ne supporteraient pas de voir un autre membre de la famille s'évanouir dans la nature. Et puis, je dois penser à toi aussi. Que t'arriverait-il si on apprenait que ta fille était une hors la loi ? Serais-tu puni ? Et maman, et Angus, que deviendraient-ils si une telle chose se produisait ? Ce sont ces questions qui me taraudent et qui m'empêchent d'arrêter de me cacher.
Tout un tas de pensées peu réjouissantes, comme tu peux le constater. Vraiment, j'espère que toi, tu ne te tortures pas autant avec ce genre d'interrogations. J'espère que tu vis bien, confortablement, que tu manges à ta faim et que tu dors correctement, sur tes deux oreilles.
Notre situation est critique mais pas désespérée et je ne souhaitais pas t'alarmer avec cette lettre. Bien qu'il y ait peu de chances pour que tu la lises, comme les précédentes, j'imagine. Peu importe. Sache que nous survivons et ne te tracasse pas.
Je t'embrasse, reviens nous vite.
Yseult. »

hollandrodeens @ tumblr.
« Papa,
Es-tu au courant de là où tu es ? As-tu suivi les jeux, en bon pacificateur ? Je suis écœurée, tellement déboussolée. Où tu es en attendant ? Maman est inconsolable et moi, je ne réalise même pas ce qui s'est passé ! Comment le pourrais-je ? Les jeux, l'arène, les autres tributs. Comme si ton départ n'avait pas déjà été assez éprouvant. Et voilà que maintenant, Angus nous quitte. J'aurais voulu prendre sa place, être volontaire, même si mon courage m'aurait fait défaut, mais je suis trop vieille. Douze ans, district douze. Comme si c'était un signe, le signe que nous sommes voués à naître, grandir, vivre et mourir dans le district douze.
Angus est mort. C'est la première fois depuis que s'est arrivé que je l'énonce aussi clairement, sans passer par des métaphores stupides. Il est mort, décédé, crevé. Douze ans, c'est beaucoup trop jeune pour ça ! Un enfant de douze ans ne devrait pas mourir. Comment vais-je faire maintenant ? Il était si innocent, si pur. Comment peut-on continuer à croire en quoi que ce soit après ça ? Je n'ai même pas pleuré lorsque la scène a été diffusée. Comme si je n'avais déjà plus de cœur, moi qui pleure d'ordinaire pour un oui ou pour un non. Je n'ai plus de cœur, il a arrêté de battre en même temps que celui d'Angus.
Et toi, tu es où ? Maman t'attend, elle pleure sans cesse en me demandant où tu es, pourquoi tu n'es pas là. Je ne sais pas quoi faire et plus ton absence dure, plus je te déteste de ne pas être là. Et moins j'ai envie de te voir rentrer. Reste donc dans ton monde de pacificateur et ne reviens jamais ! Nous n'avons pas besoin de toi. Et tu nous as bien prouvé que tu n'avais pas non plus besoin de nous. Moi qui me pensais égoïste en imaginant une rébellion, je me trouve plutôt sage lorsque je pense à toi. Alors le métier de pacificateur est plus important que nous ? Que ton fils ? Tu ne peux même pas te permettre de rentrer pour pleurer la perte de ton fils unique ? Ou bien peut-être n'en as-tu pas envie ? Je m'en fiche en réalité. Ce n'est pas toi qui comptes le plus en ce moment. Je préfère me concentrer sur maman, sur son chagrin, sur la perte qu'elle a subit, en direct, devant les yeux de tout Panem.
J'aurais envie de disparaître, de partir loin, dans les bois et de ne jamais revenir. D'emmener maman avec moi et que, toutes les deux, on puisse tout oublier. Même toi. On vivrait heureuses, paisiblement. Loin de la misère et des larmes. Je ne sais pas comment la consoler et même si je le savais, la seule personne qu'elle réclame, c'est toi. Toi et uniquement toi, le seul qui n'est pas là.
Oh, papa, tu me manques tellement. Où es-tu passé ? Que t'est-il arrivé ? Reçois-tu mes lettres ? Pourquoi ne pas y répondre ou donner des nouvelles d'une autre manière ? Tu m'agaces, je t'en veux. J'ai envie de te voir rentrer, franchir le seuil de la porte parce que je ne peux plus me permettre de perdre un nouveau membre de ma famille. Angus est mort, et toi, l'es-tu aussi ? Maman ne semble pas y croire, moi, parfois je doute que tu n'aies jamais existé. Tout ça est trop lourd pour moi, je ne sais pas comment réagir face aux drames, je ne l'ai jamais su. Alors s'il te plait, reviens nous, car la famille coule petit à petit.
Ta fille qui t'aime, Yseult.»

Voici la partie la plus importante de la fiche. Vous avez plusieurs options : rédiger une histoire habituelle, sous la forme de votre choix, qui racontera jusqu'ici la vie de votre personnage. Ou bien deux ou trois anecdotes sur des passages de sa vie, ou encore une série de choses à savoir sur lui, qui pourront nous en dire un peu plus sur son histoire et son comportement. Bref, c'est plutôt libre, faîtes comme vous le sentez !


hollandrodeens @ tumblr.
Voici la partie la plus importante de la fiche. Vous avez plusieurs options : rédiger une histoire habituelle, sous la forme de votre choix, qui racontera jusqu'ici la vie de votre personnage. Ou bien deux ou trois anecdotes sur des passages de sa vie, ou encore une série de choses à savoir sur lui, qui pourront nous en dire un peu plus sur son histoire et son comportement. Bref, c'est plutôt libre, faîtes comme vous le sentez !