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 yozo || say something

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Yolibeth C. Firelake
Yolibeth C. Firelake

Ici depuis le : 26/01/2014
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MessageSujet: yozo || say something   yozo || say something EmptyVen 28 Fév - 2:17


yoli&enzo❧
Love is fragile. And we’re not always its best caretakers. We just muddle through and do the best we can. And hope this fragile thing survives against all odds.
Firelake? C’est ton tour de garde. Je sais que t’aurais envie de dormir plus, mais j’ai pas envie d’avoir le chef au cul si je te couvre trop tu sais.” Je grogne et j’entends la porte se refermer doucement. J’ouvre un œil. Le referme. Réouvre encore. La noirceur baigne autour de moi, douce et âpre à la fois. Je sais que je devrai la quitter dans quelques secondes, le devoir fébrile d’une nouvelle journée m’attendant encore de si bon matin. Mes muscles craquent, mes membres se tendent, et c’est dans un bâillement que je me redresse, mes cheveux cascadant sur mes épaules. J’aurais aimé les laisser libre, les laisser voler au vent dans ce district où même la plus pure liberté n’est qu’une image des contes les plus fous. Mais je ne peux pas, je ne peux plus m’offrir un luxe que j’avais pourtant. J’ai choisit cette vie, j’ai choisi de devenir celle que je suis désormais. Je n’ai plus peur, je n’ai pas à l’être. Parce que je suis au-dessus des autres maintenant. Et plus-en-dessous. Est-ce que mon père avait ressenti ce sentiment tout là-bas, au deux, quand on l’avait nommé pacificateur? Je ne crois pas. Il avait toujours été au-dessus de tout ça de toute façon.

Le blanc de mon uniforme miroite dans la noirceur de la chambre. N’aurait-il pas été mieux d’être noir? Noir comme le noir qu’on retrouve dans nos pupilles, noir comme la non-pitié, noir de sang ou noir de bleus? Ou le blanc était-il mieux? Blanc de neige, blanc de paix, blanc d’aide ou gant blanc? Peu importe après tout, tant que nous restons dans l’intégrité de nos fonctions, sans salir notre couleur ni notre réputation. Peu m’importe. J’enfile cette blancheur, passant mes mains dessus pour que partout ma tenue semble de soie, lisse comme la neige. Mon casque rejoint ma coiffure toquée, mon reflet embrasse la petite glace qui reflète dans la noirceur. Pourrait-on seulement savoir qui se cache sous cet ensemble?

L’air froid fouette mes joues, de la fumée sort de mes lèvres. Le temps est froid, comme mon cœur en ce début de journée. Mais rien ne doit m’empêcher de faire ce pour quoi j’ai été entraînée. Mon courage dans mes poches, je pars faire ma ronde quotidienne. Un coup à droite, un coup à gauche. Tout droit jusqu’à l’ouest du district. Les « habitations » semblent tranquilles ce matin, rien ne venant troubler le sommeil de ces pauvres gens. Soudain, une ombre. Surgissant devant le vagabond, ma main glisse vers mon arme. « Vous n’êtes pas autorisé à quitter votre domicile avant la fin du couvre-feu. Je devrai vous.. » Et mes yeux rencontrent les siens. Je bute sur cette phrase que j’ai tout de même répéter des centaines de fois. « Octroyer la sentence déterminée pour un tel cas.. » Mais je n’ai pas envie. Je ne veux pas le frapper. Pas lui. Pourquoi? Pourquoi maintenant? Pourquoi lui? Pourquoi ici? Pourquoi maintenant? Pourquoi? Pourquoi pas.
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MessageSujet: Re: yozo || say something   yozo || say something EmptyVen 28 Fév - 18:08



Et quand moi, j'ai pas peur, c'est mon coeur qui a peur, qui a peur de te revoir partir.
yozo || say something Tumblr_n1ikrjsQ5F1qkoe40o1_500
Je devais sortir. Non pas pour acheter de la nourriture illégalement. Non pas pour chasser. Non pas pour tuer. Simplement par besoin. Je devais sortir. Puis marcher. Longtemps. Les chaussures dans l'herbe mouillée. Les doigts enfoncés dans la terre. J'avais besoin de partir. Loin. Loin de tout ça. De l'image de mes proches dont la faim accélérait la fin. L'image de proches qui n'avaient plus de mots pour traduire leurs maux.

Je devais fuir une nuit.

Me retrouver seul. Me retrouver avec le vent. Me retrouver avec le froid. Me retrouver avec le silence.
J'avais
Besoin
De
Me
Retrouver.

Voilà tout.

Je ferme la porte. Commence à partir lorsqu'une voix m'arrête. Cette voix ne m'arrête pas parce qu'elle est menaçante. Ni parce que c'est celle d'un pacificateur.

Cette voix m'arrête car c'est sa voix.
Cette voix.
Qui berce mes émotions. Qui fait trembler mes mains. Qui me donne envie de prendre les siennes. Qui m'empêche de vouloir partir ; qui m'empêche de fuir.

Car je suis avec elle.
Et je voudrais rester là et la regarder dans les yeux.
A jamais.

Ma réponse se pose, déterminée. Je parle comme le condamné avant sa mise à mort. Je parle comme quelqu'un qui s'était déjà fait à l'idée de crever. Car je me noierai bien dans ses paroles. Je brûlerai bien. Contre ses lèvres.
« Allez-y. J'suis prêt. » Je la fixe. Mon regard se plante dans le sien. Je voudrais y rester. Je voudrais que le temps s'arrête, que plus rien ne compte à part ses yeux. Son corps. Elle. Elle était tout alors que le reste n'était rien. Le reste n'étaient qu'artifices. Elle était mon tout, je n'avais rien ; mais je la désirais. Plus. Que tout.
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Yolibeth C. Firelake
Yolibeth C. Firelake

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MessageSujet: Re: yozo || say something   yozo || say something EmptyVen 28 Fév - 20:20


yoli&enzo❧
Love is fragile. And we’re not always its best caretakers. We just muddle through and do the best we can. And hope this fragile thing survives against all odds.
Mon souffle s’arrête, mes doigts se referment encore plus sur le manche de mon arme. Il m’arrive très rarement de ne pas recevoir de résistance. Et de voir cette détermination dans ses yeux me laisse sans voix. Mes doigts tremblent, ma main toujours sur mon arme la sort de son étui. Je dois faire mon devoir. Je dois faire ce pour quoi j’ai été amenée ici. Je dois le faire pour ce père qui n’a jamais été fière de moi. Ma main tremble encore, tout mon corps se contracte, mon mouvement s’amorce. Je. Ne. Peux. Pas. Ma main lâche, mes doigts lâchent cette chose pour laquelle j’ai autant d’admiration que de ce dégoût. Le bruit de larme au sol résonne, tempête de mon esprit. Qu’est-ce que j’ai fait? Je la regarde, cette chose si destructrice que j’ai échappé. Na va-t-il pas seulement réaliser l’erreur que je viens de commettre? Je me suis trahie. J’ai montré cette faiblesse qui est mienne. Je lui ai fait croire qu’il a de l’emprise pour moi. Je suis désolée. Mais c’est faux. Je suis forte. Je veux être forte. Je veux qu’on soit fier de moi pour celle que je suis et non celle que je devrais être. Mais on me rend malade, malade comme un animal. Je deviens cet animal, sans craintes et plein de haine. Mon regard se repose sur lui, puis sur l’arme, et puis encore sur lui. Il est dangereux. Féroce. Je recule d’un pas, puis d’un autre. Je ne pense plus. L’adrénaline m’envahit, m’empêche de penser. Je deviens la proie, ou si je ne le suis pas, je me sens comme si.

COURS. Mon cœur se brise en une pluie d’étincelles. Je ne veux pas m’éloigner de ses yeux. Je ne peux pas. Mais je dois. Je dois le faire. Parce qu’il me brisera. Mes jambes me piquent, mes joues s’échauffent en pétillant contre ce vent froid qui s’insinue dans chaque parcelle de mon corps. Les rues passent et défilent, mes pas résonnent tandis qu’au loin je perçois le clarté du jour qui pointe son nez. Il ne me reste plus beaucoup de temps. On pourra voir ce que j’ai fait. Ce que mon corps m’a forcée à faire. Je cours et je n’ai plus que des flashs. Corde à linge. Poubelle. Chat d’égout. Champ. Clôture. Arbre. Buisson. Forêt. Je m’arrête enfin, jetant un coup d’oeil autour de moi. Mon cœur bat dans mes oreilles, j’ai chaud et j’ai froid à la fois. Je cherche un endroit où me cacher, mon uniforme blanc nacre n’aidant en rien sous le couvert des arbres encore sombre. Je me laisse glisser par terre, dos contre un arbre. De toute façon, je suis déjà morte. Morte de honte et morte d’amour pour un homme que je ne connais même pas. N’aurais-je jamais deviné que c’était à ça que ça ressemblait? Que c’était ce genre de sentiments qui nous envahit quand on rencontre quelqu’un avec qui ça fait clic. Mais je dois arrêter. Je ne dois pas laisser tout ça m’envahir. Je ne peux pas vivre cela. Pas moi. Je ne le mérite pas. Parce que je suis une mauvaise personne. Bien plus mauvaise qu’on ne le saura jamais.
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MessageSujet: Re: yozo || say something   yozo || say something EmptyVen 28 Fév - 23:46



BURNING DESIRE.
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Elle file. Elle glisse. Elle s'échappe. Ma belle brise d'été. Mon doux parfum. Semblable à l'océan – ou du moins aux récits que l'on m'en a fait- ; semblable à la vague, elle éclate en mille saveurs avant de s'envoler. Elle s'évapore et ne laisse derrière elle que le souvenir d'une synesthésie délicieuse. Je me délecte de son parfum. De ses yeux.

Et sa main.

J'aurais aimé la prendre. Puis la tirer. Contre moi. Près de moi. Dans mes bras. Pour la serrer. Là où elle n'aurait plus peur. Là où la terreur que j'avais perçu dans ses yeux se serait transformée en joie ; en paix. C'est la paix que je veux avec elle. Partout, je veux faire la guerre. Partout, je veux me battre. Mais dans ses bras, je veux des baisers. Des caresses.

L'amour.

Elle n'est plus là. Mais, instinctivement, mes jambes se dérobent elles aussi. Je la suis. Derrière elle. Je la traque. Je me ferais presque peur tant mon obstination est grande. Mais j'ai besoin de la voir. J'ai besoin de lui parler. De la connaître. Celle qui faisait de nouveau battre mon cœur. Le chasseur se retrouve chassé. J'suis un amok, un amant fou, un névrosé, un drogué. Qui avait besoin de sa dose. De sa dose de vie. De battements de cœur.

Elle seule balayait l'amertume de la vie.

Ma main vient saisir son poignet. Mais elle brûle ; j'en fais trop, je n'ai pas le droit de la toucher. Je n'avais même pas le droit de la suivre en temps normal. Alors je la serre un peu, une petite pression pour lui montrer combien je la chérissais. Puis je la lâche. Je recule un peu.

« Pourquoi fuyez-vous ? Je vous fait peur ? Ça ne devrait pas être l'inverse ? »
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Yolibeth C. Firelake
Yolibeth C. Firelake

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MessageSujet: Re: yozo || say something   yozo || say something EmptyDim 2 Mar - 16:39

Yolibeth C. Firelake a écrit:

yoli&enzo❧
Love is fragile. And we’re not always its best caretakers. We just muddle through and do the best we can. And hope this fragile thing survives against all odds.
L’instant où je me suis arrêtée a été fatidique. Mes poumons de feu me brûlaient, les goûtes de sueur perlait derrière ce casque qui me démangeait plus qu’autre chose. L’enlevant d’un geste de rage, devant tout ce que je venais de fuir, je ne me rendis même pas compte que mes cheveux descendirent en cascade sur mes épaules. J’avais fuit pour quoi? La liberté? Mais maintenant que je l’avais, la liberté me rongeait plus que de raison. Le fuir, quelle idée.

Son contact avec ma peau me brûle, me choque. Ma tête est tellement remplie que je ne l’ai même pas entendu arriver dans ma vie. Il est si chaud, si ferme, si.. homme grâce à sa peau. Il serre mon poignet juste assez fort pour me montrer que s’il le voulait, il pourrait me faire du mal. Pourtant, il ne me fait pas mal, non. J’ai déjà ressenti un tel contact avant. Les entraînements, toujours les entraînements. Son contact était pourtant différent. Il m’a coupé le souffle, montré une voie que je ne connais pas. Pourtant, j’ai peur. J’ai si peur. Peur de tomber. De tomber de haut.

La distance me permet de respirer, respirer comme si l’air été une denrée rare. Sa présence la raréfie, me prenant de cours et me faisant tourner la tête. « On m’a dit qui vous étiez. On m’a dit votre plan, de tous nous tuer pour une révolution quelconque. Alors oui, j’ai peur de vous. J’ai peur de mourir, même si mourir dans ce monde pourri pourrait être un signe de délivrance. » Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine. Comme s’il allait sortir et s’envoler comme un papillon pour mieux aller se porter sur ses lèvres. Comment pouvais-je ressentir une telle peur et un tel désir à la fois pour lui? Le danger ne venait peut-être que de moi. « Luther Crowley m’a dit à quel point vous étiez dangereux. » Luther avait toujours été là pour me guider à mon arrivée. Je ne comprenais pourtant pas pourquoi son frère serait à ce point différent de lui. « Devrais-je le croire? », je murmure. Mes yeux dans les siens s’embrasent. Est-ce que lui aussi ressent ce qui se passe entre nous?

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