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 NORI ϟ à nos amours

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NORI ϟ à nos amours Vide
MessageSujet: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMar 11 Mar - 21:35

nori aldjoy

Lentement s'empoisonnent le colchique couleur de cerne et de lilas, y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la violatres comme leur cerne et comme cet automne

papiers d'identité.
nom : aldjoy, avant j'aimais beaucoup ce son, si doux, chaleureux parfois même, aujourd'hui je ne vois plus au-delà de l'ironie. prénoms : nori, juste nori. surnom : nori ressemble déjà tant à un surnom, comme si je n'étais pas assez solide pour un prénom entier. âge : vingt ans. district de naissance : district douze. quelques traits de caractère : douce, fragile, maladroite, rêveuse, réservée, autrefois souriante, tendue, perdue, étrangère à la confiance, à fleur de peau, à deux pas de l'insouciance. groupe : we fear the rules. métier/occupation : sans, trop fragile, trop maladroite, toujours au bord du gouffre, par moment je me rêve aussi forte que vaako, que mes frères et sœurs, capable de soulever des montagnes ou au moins de me traîner jusqu'à un travail. parfois seulement. personnage : scénario. sous le visage de : dasha sidorchuk. crédits avatar : ddavatar.

sous le masque.
pseudo :  NORI ϟ à nos amours 952925 . prénom : cécile. âge : vingt ans. pays : france. ton avis sur le forum : tellement NORI ϟ à nos amours 1116443057 . un dernier mot : POUET NORI ϟ à nos amours 3677782183 .

Code:
<t>dasha sidorchuk</t> ≈ nori aldjoy.


may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? c'est si loin, tellement loin comme une autre planète. une planète acidulée, irréelle de laquelle on peut tirer des images magnifiques. mais les images ne sont jamais réelles. y a peu de temps encore, parfois j'y pensais sans trop savoir quoi en penser. je me disais que la vie là-bas était plus simple, mais aussi que c'est la vie là-bas qui rendait ma vie ici si difficile. entre temps, des nuages sont passés, par dizaines. je préfère ne pas y penser, histoire de ne pas m'accabler encore plus. il y a tellement à faire ici: se lever, survivre, regarder mon ventre gonfler de jour en jour. j'imagine que l'angoisse, la colère tâchée de tristesse, tout ça reviendra la prochaine fois que les écrans nous projetterons avec fierté les jeux.

et les jeux, tu as un avis dessus ? je suis incapable de les regarder. parfois quelques séquences se frayent un chemin jusqu'à mes yeux et souvent très vite, il y a quelqu'un pour me les cacher. regarder les gens mourir, souffrir, regarder leur visage se déformer sous la haine, la douleur et la peur, c'est comme si j'y étais. il suffit d'un rien pour que mon cœur se fige, à deux doigts d'exploser. je ne connais pas ces gosses, c'est la même rengaine tous les jours, mais c'est à chaque fois aussi douloureux. je n'imagine même pas la moisson. j'oublie. j'ai passé mes moissons en sortant indemne, mais j'ai oublié chaque jour de moisson. incapable de remettre le moindre souvenir, de me souvenir du temps qu'il faisait, de ma tenue, de n'importe quel détail, rien. alors lorsque la moisson revient, c'est comme au premier jour, aussi tremblante que mes jeunes sœurs dont le nom est encore en jeu. je tremble pour elles, pour mon frère, autant que j'ai tremblé pour vaako et mes quelques amis, autant que je tremble pour chaque âme présente sur le parterre poussiéreux. la peur, l'émotion m'empêche alors de bouger. j'attends, silencieuse. j'attends que ça passe.

la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? non, il y a bien une dizaine de personnes qui m'en empêchent. avant, il y avait mes parents, aujourd'hui il reste certains de mes frères et sœur, demain je sais qu'il y aura toujours vaako. c'est trop dangereux, trop sombre pour toi nori, qu'ils disent tous. j'ai dû y passer une fois ou deux cependant, du temps où vaako et mes frères y allaient encore. je n'en garde pas d'autre souvenir que l'odeur âcre, les étalages rouillés, l'humidité, quelques ébauches d'images attrapées derrière l'épaule de mes hommes.

imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? des milliers de choses. à chaque seconde je souhaite une chose nouvelle. je souhaite arrêter ce cauchemar, revenir en arrière, être plus forte, plus courageuse, capable de travailler, capable d'emmener ma famille loin d'ici. je souhaite voir la mer, que mon enfant grandisse en bonne santé, que vaako retrouve l'étincelle qui animait ses yeux lorsque je le regardais avant, que mes parents s'excusent, reviennent. je souhaite trop et j'espère toujours, sans cesse déçue, vidée, trompée, mais inlassablement je recommence. je souhaite changer les choses, sans jamais esquisser le moindre geste pour donner forme à ce vœu.


Dernière édition par Nori Aldjoy le Mer 12 Mar - 20:58, édité 3 fois
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NORI ϟ à nos amours Vide
MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMar 11 Mar - 21:37


any last advice ? stay alive.
nous parlerons la même langue, le silence
Comme un funambule, je marche sur un fil tendu entre deux montagnes. Le ciel se teinte des reflets du soleil, il prend des allures violacées par endroit. De l'autre côté, la lune pointe son croissant vers le sommet de la colline. C'est si beau que j'en oublie un instant le danger et la douleur qui tiraille mes pieds nus sur le fil. Ils sont tous là, à flotter près de moi. Ils ont du mal à rentrer dans le cadre serré de l'objectif. Maman, Papa, Ephrem, Lela, Maddox, Solal, Priam, Vaako. Vaako. Il m'arrache un sourire imaginaire, coincé près de mes deux sœurs aînées, grimaçant, comme s'il avait mieux à faire. Je glisse ma main dans celle de Priam en avançant. Aucune sensation, ni fraicheur, ni chaleur de sa paume, cela me fait sursauter et mon pieds manque de déraper. Je serre sa main un peu plus fort et tourne la tête à la recherche d'un océan familier, mais Priam a disparu. Je vois son ombre qui s'échappe vers les nuages. Il ressemble à d'étranges volutes de fumée. D'instinct, je tends la main pour le rattraper, l'empêcher de s'envoler mais je n'attrape que du vide, des petites perles d'humidité suintant du ciel couchant. Je me penche encore, je veux l'attraper, je veux le récupérer, parce que je peux continuer d'avancer sans lui. L'ombre de Lela me souffle de ne pas faire. « Attention Nori » , qu'elle murmure. C'est le cri qui me réveille en sursaut. Un cri perçant, à moitié étouffé comme celui d'un enfant qui oubli de respirer en trébuchant sur le gravier. Il me faut quelque seconde pour comprendre que c'est moi qui ai crié comme ça. « C'est rien Nori. Calme toi. C'est rien, c'est qu'un cauchemar. » Tout l'air de la puisse s'enfuit en courant, s'échappe par les fenêtres mal isolées, me forçant à aspirer très fort pour continuer de respirer. J'ai l'impression d'avoir couru des dizaines de kilomètres, j'ai l'impression d'avoir marché entre deux montagnes mais sans pouvoir me souvenir de mon rêve pourtant. Priam cherche ma main dans le noir. Elle est tellement plus petite que la sienne qu'il a besoin de la serrer très fort pour me retrouver. De l'autre côté de la chambre, Lela et Maddox dorment tranquillement, blotties l'une contre l'autre pour se réchauffer. Dans une maison de trois pièces, cuisine comprise, avec six enfants et leur parent, impossible d'avoir plus de quelques centimètres pour chaque personne. D'habitude je dors avec l'une d'elle, mais elles se sont assoupies comme ça après le diner et je me suis glissée près de mon frère, en tenant de prendre le moins de place possible, recroquevillée sur le bord du matelas avachi. « Dors Nori, dors. » Il passe doucement la main dans mes cheveux avant de tourner le dos pour tenter de se rendormir. Dans le silence, on n'entend toujours que moi réapprenant à respirer lentement mais toujours incapable de bouger. Paralysée par la peur.

Accidental Babies by Damien Rice on Grooveshark



***


Le paradis c’est les autres. Il est cependant regrettable qu’ils se bornent tous à vivre dans cet enfer.

L'air circule enfin, l’atmosphère redevient aussi léger qu'il peut l'être dans le douze : La Moisson vient de s'achever. J'ai dix-sept ans et pourtant l'impression d'être si vieille à chaque année qui s'étire. J'ai le droit de vivre encore un an de plus. Je peux respirer, alors pourquoi c'est si douloureux ? Je vois les enfants rire, les adultes s'autoriser un léger sourire: leur famille est encore intacte pour une année. Moi, je regarde les lourdes portes de métal se refermer sur les deux tributs de cette année. Probablement la dernière fois que nos yeux capturent l'image de leurs jolies âmes, mais presque personne ne regarde. Je n'ai pas vraiment envie de sourire, c'est vrai, mais mes joues frémissent un peu malgré elles. C'est la dernière année que Maddox pouvait être tirée au sort. La voilà sauvée pour toute une vie. Est-ce que c'est si égoïste d'être heureuse pour elle ? Il ne reste plus que Lela et moi qui allons de voir prendre plus de tesseraes l'an prochain, mais je suis incapable de me projeter jusque là. Je trottine derrière mes sœurs pour rejoindre le reste de notre famille de l'autre côté des barrières de bois. Priam me sert dans ses bras et dépose un baiser sur le sommet de mon crâne. « Tout va bien Nori. » Il sait. Il a deviné, il a vu, il a lu la culpabilité, cette minuscule tristesse qui vient tâcher mon sourire. Je sais qu'Ephrem et Solal soupirent dans leur coin, toujours autant surpris par tant de fragilité. L'impression que je n'en finis pas de me casser en morceaux. Comment la poussière peut-elle encore s'abimer ? De loin, je vois Vaako. Mon cœur se sert à nouveau un petit peu, une fraction de seconde lorsque je le vois prendre Rosaë dans ses bras. Mais tout se relâche lorsque j'aperçois son sourire. Tout va bien, il va bien. Ils vont bien. Je retrouve mon sourire. Jolie petite façade. Une traînée de cheveux roux plus loin et me voilà auprès d'eux, mes doigts frêles sur leurs épaules. « Ça va? » Vaako hoche doucement la tête alors que Rosa ne répond pas, comme d'habitude. Je leur envoie mon sourire en serrant une dernière fois mes mains sur leur peau alors que Lela vient tirer sur la manche de ma robe. Je le verrais bien tout à l'heure.

« Comment ils font pour mettre des enfants au monde dans ces conditions ? » Une mèche rousse glisse sur l'épaule de Vaako alors que je pose ma tête sur son épaule. Assis sur les marches du perron de ma maison, nous regardons le soleil se coucher. Il n'y a plus grand chose à voir entre les maisons cabossées et les arbres séchés. Seuls quelques rayons dorés, quelques tâches rouges dans le ciel avant que tout ne disparaisse dans la forêt. Vaako ne répond pas. C'est pas qu'il s'en fiche, juste qu'il n'y a rien à répondre. La vie s'emballe toujours malgré nous. Le soleil finit toujours pas se coucher même après la Moisson, même après le coup de canon dans l'arène. Je me demande à quoi pensent les tributs de cette année en ce moment. Je dresse mille et un scénario, mais je crois que je ne parviens pas à m'approcher de la réalité.  « J'en aurais jamais. Jamais. » Il appuie sa tête sur la mienne, comme pour me dire de me calmer, de respirer. Comme pour me rappeler de vivre. « Je sais Nori. »


***


Mon amour, bien sûr, si tu m’avais aimé un peu moins, je t’aurais aimé un peu plus.

Il commence à faire jour. Timidement, quelques rayons de soleil percent à travers les persiennes de Manech. Je suis déjà réveillée de depuis longtemps, mais je n'ose pas bouger. Je ne voudrais pas le réveiller, je me contente de l'admirer. Bien plus beau que n'importe quel lever de soleil. Bien plus beau que moi. Bien plus fort aussi. « À quoi tu penses? » Je sursaute un peu, je ne savais pas qu'il était réveillé aussi. Le rouge me monte aux joues, je le sens brûler à la surface de ma peau. Je m'en veux de rougir. Ça me fait rougir encore plus. « À rien, rien. » Je répond d'un air vague en déposant mes lèvres au creux de son cou, ma tête encore lourde de sommeil trône sur son torse. Je sers mes jambes contre les siennes pour garder la chaleur du lit. « Dis moi Nori-jolie » Un rire s'envole. Il se perd doucement dans les airs et je prends mon courage à deux mains. Je me redresse un peu, une main pour soutenir ma tête et regarder Manech dans les yeux. Je ne suis pas très sûre de moi, je ne sais pas trop ce qu'il représente pour moi, parce que je m'y connais pas trop en étiquettes. Aussi parce que mon cœur s'est déjà brisé plusieurs fois. À chaque fois, je me dis que la douleur ne vaut plus la peine de retenter l'expérience. Et puis je me prends un sourire en pleine figure. Un sourire plein de vie, qui m'appelle, m'enchante, m'endors et me rassure. Un peu comme celui de Manech en ce moment. « Je t'aime.. » Un nuage passe dans ses iris. Imperceptible, discret. Si discret que je ne même plus sûre de l'avoir vue un instant plus tard. Pour toute réponse, il me sert dans ses bras un peu plus fort en me pressant contre son torse. Le contact de ses mains sur ma peau dénudée me fait oublier tous les nuages du monde. Tellement que la tête me tourne un peu. Un instant plus tard, ma bouche retrouve le chemin de la sienne. Après tout, je suis sûre qu'il m'aime.

Trois coups forts, deux coups faibles. C'est mon signal. Il sait que c'est moi de l'autre côté du montant de bois qui lui sert de porte. J'ai l'impression qu'il met des heures avant d'ouvrir. Mes mains tremblent. Pas à cause du froid, ou de la faim. Pas à cause de la maladie, pas à cause de la fatigue. Non mes mains tremblent d'appréhension, d'angoisse. Un tremblement violent qui ferait tomber des falaises, se décrocher les toits de nos maisons. La moustiquaire nous sépare encore mais je le devine un peu surpris. Je n'avais pas prévu de passer, nous n'avions pas prévu de nous voir. Je ne viens jamais à l'improviste en journée du moins. Il ne voit pas mes mains tremblantes. Des fois, on dirait qu'il est aveugle. Pourtant ses yeux sont magnifiques. Il me fait entrer, je ne sais pas trop quoi faire de moi-même. Manech continue de s'affairer à ce qu'il faisait, me tournant le dos. Il n'a aucune pitié. Je finis par me laisser tomber sur le mur du fond. Son appartement est minuscule mais j'essaie quand même de m'éloigner encore. Si seulement je pouvais m'enfoncer dans le mur. Disparaître. M'évanouir. Il ne me demande pas ce que je veux et nous restons là, comme deux idiots prisonniers du silence. Enfin, c'est surtout moi, l'idiote. Manech ne semble même plus se souvenir que je suis là alors qu'il se retourne pour continuer de ranger ses affaires. Il a l'air un peu surpris lorsqu'il me voit, tapissée contre le mur comme un animal apeuré. Ses yeux parlent pour lui. Il faut que je me lance. Le mur me fait mal tellement je me colle contre lui. « Je, euh.. je, je crois que je suis enceinte. » J'ai la voix cassée parce que je suis (encore) malade. Manech est bien trop loin pour comprendre ce murmure un peu rauque. Je sens les mots qui se perdent dans la pièce, quand ils arrivent jusqu'à lui ce ne son plus que des sont délavés, vaguement dérangeants. « Qu'est-ce que tu dis ? » Il s'approche d'un pas. Instinctivement, je me déplace de quelques centimètres. « Je crois que je suis enceinte » Je ne maîtrise pas la violence de la phrase. Elle est là près de lui, si loin de moi. Elle ne met pas longtemps à lui éclater en pleine figure. La douleur déforme tous les traits de son visage, comme si la guerre que nous n'avons jamais connue éclatait à nouveau. « Tu crois ? » C'est la colère maintenant qui s'empare de lui. Il ressemble à l'une de ses marionnettes de chiffons qui semble toujours prête à s'évanouir mais sur lesquelles on dessine des expressions lourdes. Comme si l'on taillait dans sa peau des émotions au couteau. Et c'est moi qui tient le couteau. C'est moi le meurtrier, le bourreau. Sa voix s'élève comme pour se protéger des coups. Soudain, il se met à me renvoyer les coups. Ma victime est prête à devenir assassin, parce qu'il faut bien se défendre. « Nori! Tu crois ou t'es sûre ? Y a quand même une grande différence. » Il fond sur moi en un instant. « Je.. » À vrai dire je ne sais plus quoi répondre. Je perds ma substance alors qu'il empoigne mes épaules avec force. Il se baisse un peu pour scruter le fond de mes pupilles. J'ignore ce qu'il cherche, mais il ne doit pas le trouver parce que sa voix s'élève encore un peu plus fort. Elle fait bien plus mal que tous les canons du monde. « Ça va pas de dire des choses comme ça! Pourquoi tu dis ça ? Hein ! Nori, pourquoi tu dis ça ? » Il me secoue brusquement. Je ne suis qu'une petite fille entre ses mains. Même pas, je ne suis digne que d'être une poupée désarticulée, que l'on peut casser pour s'amuser. Pourquoi il continue d'enfoncer ses mains encore plus fort dans ma peau ? « Manech.. » Des marques rouges dessinent le contour de ses doigts sur mes clavicules. Ils m'empêchent de respirer. « Pourquoi tu.. qu'est-ce que.. tu mens! » Je mets un instant de trop à réaliser qu'il ne me tienne plus. Il m'a lâchée comme prêt à me jeter au feu. Quelques boucles rousses viennent cacher les traces violacées qu'il vient de me faire. Lorsque je comprends enfin qu'il ne me tient plus, mon corps se laisse glisser par terre. J’atterris dans un bruit sourd, le regard fixé sur la poussière qui danse dans le rayon de soleil. Pourquoi c'est toujours aussi lumineux chez lui alors que dans ma tête c'est le jour le plus sombre du monde ? Pourquoi tu m'écoutes pas Manech ? Pourquoi tu me tues de tes regards inhumains ? Pourquoi tu me dis pas que tout ira bien ? Pourquoi tu dis pas que c'est aussi ta faute et pas seulement la mienne? Dis Manech, pourquoi tu parles plus ?

« Alors tu es vraiment.. »  « Oui »  « Et je suis.. » « Oui » Je voudrais poser des questions aussi, mais n'ose pas. Qu'est-ce qu'on va faire Manech ? Pourquoi tu me laisses là assise par terre alors que j'ai besoin de toi pour apprendre à marcher à nouveau ? Je le regarde juste faire les cents pas à l'autre bout de la pièce. C'est lui qui s'est éloigné cette fois ci. Je crois que je connais déjà la réponse à mes questions mais je ne veux pas les figer avec des mots. Les mots sont trop durs, trop définitifs. Ils ont beau s'envoler, se cogner dans les murs, ils finissent toujours par exploser. Par terre, ou à travers notre figure. Ils finissent toujours par exploser. Mais j'en ai assez des choses qui m'explosent au visage aujourd'hui. Si ça continue on verra plus jamais mon visage derrière toute cette fumée.

Il fait nuit maintenant. J'ai l'impression que ça fait des jours qu'il fait nuit. Il va faire nuit toute la vie maintenant, c'est ça ? Aucun de nous n'a bougé. Toujours assise par terre, je scrute discrètement Manech, assis sur son lit. Je ne parle pas, je respire à peine. Après tout, il m'a fallu un moment aussi pour réaliser ce qu'impliquait le mot enceinte. De la douleur, des battements de cœur, des légumes, une âme de plus à jeter dans le grand vase de la moisson. La fin de l'innocence, la fin des sourires et pourtant l'obligation de les maintenir en vie tant bien que mal. Parce qu'un enfant ne comprend que les sourires, parce qu'un enfant ne doit jamais rien savoir. Parce que c'est fini de s'abriter sous les ailes de ceux qui m'aiment. Ça sera à moi de déployer les miennes, d'ailes. Je ne suis pas sûre d'en être capables, elles sont trop fragiles, elles n'ont pas fini de pousser. Ou alors elles sont cabossées par tant de maladresse et de fragilité. « Je m'en vais Manech. » Je réunis ce qu'il me reste de forces pour me relever et titube jusqu'à la porte d'entrée. Au passage, je dépose un baiser sur son front. J'accroche mes mains dans les siennes, une dernière fois, pas comme on s'accroche à une ancre. Non, je sais, je devine, je vois, que Manech ne sera jamais là. Que peut-être même je ne le verrais plus. Je l'ai vu dès que j'ai franchi la porte. Peut-être même que je le savais depuis le début, quand seules son corps répondait à mes paroles. Seulement avant, j'avais le droit de pas le voir. Je pouvais prendre le risque de pas le voir, de tricher un peu pour rester près de lui. C'est différent aujourd'hui j'imagine. J'ai plus vraiment le droit de faire semblant, de toute façon il ne me laisserait plus faire. Je m'éloigne en silence et ferme la porte sans un bruit. Étrangement, je ne suis pas vraiment en colère, pas encore. Je ne suis pas triste non plus, pas encore. Je suis si calme que je ne trébuche même pas en rentrant chez mes parents dans le noir. Je ne fais rien tomber en me traînant jusqu'à mon lit. Comme si tout Nori s'était retirée, à la manière d'un vague qui balaie le rivage. C'est ça: la mer est remontée très loin, très haut. Mais quand les vagues s'en vont, c'est toujours qu'elles sont prêtes à exploser, à vous déchirer, n'est-ce pas ?


***


ce qui est forgé tiendra parce qu’il est né pour cela ; ce qui est naturel, ce qui est évident sera précipité dans le gouffre, à force d’érosion

« Nori, tu peux pas rester. » Maddox manque une respiration. Rien qu'un instant je ne sens plus son souffle sur mon cou. Je prends sa main en tremblant un peu, ce n'est pas tant pour la rassurer que pour ne pas m'écrouler moi-même. Je ne sais pas vraiment quoi dire, quoi faire. J'imagine qu'une explication va suivre, que le monde va se remettre à tourner dans le bon sens. Maddox serre encore ma main. Je baisse les yeux sur le sol poussiéreux. Un instant je crois voir le motif d'un nuage se dessinant sur la parquet ébréché, mais lorsque mes cils battent, je ne parviens plus à retrouver le motif. « Nori, regarde nous! Tu m'entends ? On peut plus te garder, c'est pas possible. » Je sursaute. Question d'habitude, personne ne réagit, je sursaute sans arrêt. J'ai du manquer la moitié des battements de mon cœur depuis que je suis née. Le rouge me monte aux joues. Mélange de colère, de honte et aussi, je suis malade. Question d'habitude. Au milieu de ce tourbillon d'émotions, j'en oublie l'information principale. « Nori répond moi! » La pointe d'une larme perle sur le bord de mes yeux. J'aimerais la ravaler, je voudrais leur montrer que ça me ne touche pas, que je peux encaisser, me défendre, me relever, mais même mes poings peinent à se serrer. Je voudrais leur dire, je voudrais bien leur répondre, expliquer, parler, négocier. Mais les mots ne veulent pas s'emboîter, ils butent les uns contre les autres. Comme un accident de voiture interminable, comme un train qui déraille avec le chauffeur à l'intérieur: impuissant mais présent quand même. Mes yeux se jettent par la fenêtre. Il pleut dehors. Un de ces orages qui nettoie tout, qui transforme les allées en torrent de boue. Un de ces orages que j'aime regarder, le nez collé contre la fenêtre. Mon regard se noie à l'intérieur, l'impression amère qu'il y a déjà trop d'eau au bord de mes pupilles. Maddox renifle bruyamment derrière moi. J'ai lâché sa main sans faire exprès. Je peux pas. Je peux pas la rassurer, je peux pas lui parler. Papa continue lui pourtant. Il a bien préparé son discours, même si je ne perçois que les flèches invisibles dont il m'accable à chaque fois que mon prénom s'échappe de ses lèvres. Je sais bien qu'il n'a qu'à moitié le choix, que la maison est déjà trop petite pour la moitié d'entre nous, qu'une bouche en plus à nourrir c'est aussi une bouche en moins qui travaille. Pourtant, c'est bien de la colère qui me paralyse à cet instant. Une colère aussi sourde que le grondement du tonnerre, une colère qui pèse bien plus lourd que moi et que je ne peux pas soulever. Je suis là, plantée devant mes parents, paralysée par ces sentiments trop grands pour moi, les joues de plus en plus rouges à chaque secondes. Incontrôlable, incontrôlée. Inutile aussi. Le mot ne sort pas de leur bouche mais il se dessine dans l'air, il flotte dans l'espace qui nous sépare. Je crois même en percevoir les lueurs poindre dans le regard de mes frères.

J'ai tourné les talons. Je ne sais plus vraiment comment ça s'est passé. Je n'arrive pas à me rappeler la fin de la conversation, ou comment mes quelques affaires se sont retrouvées en boule dans un sac de toile, un vieux sac de farine. C'était il y quelques semaines à peine mais je ne me souviens plus. Ça m'arrive de plus en plus ces temps-ci, sans doute parce qu'il est plus simple d'oublier ce qui vous fait mal plutôt que de regarder la douleur dans les yeux. Enfin, l'instant d'après j'étais là sous la pluie sans manteau, sans bottes, sans rien. Littéralement vidée, mais toujours habitée par ma petite colère teintée de peur. C'est là que je les ai laissé prendre le contrôle. J'ai enfermé Nori dans une boîte parce qu'elle était toujours paralysée sans coin, et j'ai laissé les émotions avancer sans moi. Parce que s'arrêter c'est mourir un peu. Peut-être que j'aurais pas du. Sûrement que j'aurais pas du. Parce qu'elles m'ont mené tout droit sur le perron de Vaako, ces traitres. Mon meilleur ami, mon frère, mon amour. Déjà accablé par le poids de son propre chagrin, déjà encombré d'un millier de nuages gris. Je suis restée là, assise sur le perron à attendre qu'il rentre du travail. J'ignore combien de temps je suis restée assise, je ne sentais même pas la pluie dégouliner le long de mon dos. Lorsqu'il est arrivé, ses sourcils se sont froncés, je ne sors jamais quand il pleut. En partie parce que c'est dangereux, en partie parce que le moindre courant d'air me fait tomber malade. J'ai attrapé sa main pour me relever plus vite. Un peu trop vite, cela m'a fait tousser et ma tête a tourné un instant. Un peu honteuse, j'ai dû renifler plusieurs fois comme une enfant restée trop longtemps à jouer dehors. Sauf que je ne jouais pas. Avant je jouais tout le temps, puis après j'ai ouvert la bouche pour sursurer : « Je suis enceinte Vaako. »


***


Refaire des dizaines de fois la même erreur a un effet certain; approcher la centaine.

« Attention! » Il attrape la casserole que j'allais faire tomber d'un geste habile. Vaako. Encore, toujours. Le seul qui ne disparaissent en ma présence. « Laisse moi faire » Sa voix est un peu plus grave que d'habitude, un peu plus froide aussi. Docile, je recule et m'assoit sur la table, les pieds sur le tabouret de ce qui nous sert de cuisine. Je balaie rapidement la pièce d'un coup d'œil. Elle est bien trop petite pour nous deux. Une petite voix dans ma tête me rappelle que bientôt nous serons trois. D'instinct, je pose les mains sur mon ventre. Je vis sous le bruit de ce marteau qui ne cesse de frapper. Des petits coups secs qui m'assaillent de toute part, qui m'empêchent de réfléchir, de m'évade, de m'endormir. Mes affaires trainent dans un coin. Je n'ai presque rien, mais c'est déjà trop. La tête posée au creux de mes mains, les coudes sur les genoux, je regarde Vaako préparer à manger à ma place. Même ça je ne suis pas capable de le faire. De toute façon, il n'y a pas grand chose à préparer c'est vrai. Et c'est ma faute. Il se tourne vers moi mais ne me regarde pas, s'affairant à découper quelques morceaux de pain à même la table. Je me pousse le plus vite possible pour ne pas le gêner. Cette étrange impression de me retrouver quelques temps en arrière chez mes parents. À regarder les autres courir partout pour maintenir la maison debout alors que je ne suis bonne qu'à menacer son équilibre. Je m'assois par terre, au pied du lit pour être sûre de ne plus le gêner. Invisible, effacée mais pourtant jurant avec le décor clair. Je regarde Vaako sans bouger. C'est devenu ma plus grande arme désormais, l'immobilité. Je le regarde vivre, je le regarde lutter pour survivre, pour que je survive. Je le regarde partir le matin, revenir le soir complètement noirci par la mine. Je le regarde préparer à manger lorsque je manque de me couper ou de me brûler. Je le regarde faire semblant de dormir quelques heures par nuit pour ne pas trop m'inquiéter. Et je ne fais que voir les cernes de son visage s'agrandir toujours un peu plus. Je ne fais que voir ses joues se creuser un peu plus, ses yeux se vider toujours trop, sa voix me glacer sans cesse. Je voudrais pouvoir prendre un peu du poids qui pèse sur ses épaules. Sans doute que si je le pouvais je ne serais pas là à le priver d'oxygène dans son appartement trop petit. Au lieu de ça, je virevolte autour de l'inutile, comme une ballerine maladroite. Je range, nettoie, parfois je cuisine mais sans grande conviction. La plupart du temps, je m'échappe. Je rêve à la fenêtre, je rêve sur le perron, je rêve allongée sur le lit, je rêve la tête plongée dans des livres que je connais déjà par cœur mais que je ne peux pas changer parce qu'il faut manger d'abord. Je rêve en griffonant dans mes carnets. Comme une petite fille que je ne suis pas. Parce qu'une petite fille ne voit pas le poids qu'elle psède. Parce qu'une petite fille ne réalise pas que les choses lui échappent avant qu'il ne soit trop tard. Or je vois. Je vois tout ce que Vaako tente de me cacher, je devine la plupart de ses pensées sans même qu'il ne soit vraiment certain qu'elles soient présente dans son esprit. Je vois, mais je ne sais pas vraiment quoi faire. Il ne faudrait pas provoquer de nouvelles batailles, il ne faudrait pas lancer de nouveaux orages. Il y a tant de choses qu'il ne faut pas faire. Alors je me contente de ne rien faire. Je ferme les yeux pour ne pas voir, pour devenir cette gamine rêveuse et souriante. Il paraît que si l'on clôt ses paupières assez longtemps on peut tout oublier. Il paraît que si on oublie de regarder, les images deviennent aussi douces que les souvenirs, aussi belles que les illusions que l'on n'a pas encore déçues.

citations adieu, et à demain @tumblr




Dernière édition par Nori Aldjoy le Mer 12 Mar - 23:12, édité 10 fois
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NORI ϟ à nos amours Vide
MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMar 11 Mar - 21:42

Comment ça tu n'es pas une naine *sors*
Bienvenue ici, jolie demoiselle! NORI ϟ à nos amours 3848291310
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Nathanaël A. Crane
Nathanaël A. Crane

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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMar 11 Mar - 21:46

Dasha NORI ϟ à nos amours 425053109 Elle est tellement belle I love you J'adore le choix et le pseudo est joli :3
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche :D
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Yolibeth C. Firelake
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMar 11 Mar - 22:45

Une nouvelle Nori NORI ϟ à nos amours 1116443057 Avec Dasha ma chérie en plus NORI ϟ à nos amours 2176480639
Bienvenue à toi, n'hésites pas si tu as des questions :3
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 6:33

Merci à tous les troiiiiis  NORI ϟ à nos amours 1812070748  NORI ϟ à nos amours 1812070748 
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 6:48

ce que tu as écrit déjà.  NORI ϟ à nos amours 2476279547 NORI ϟ à nos amours 2476279547 NORI ϟ à nos amours 2476279547 NORI ϟ à nos amours 2476279547 NORI ϟ à nos amours 2476279547 tellement parfait.  NORI ϟ à nos amours 3308469779 NORI ϟ à nos amours 2191702502 
j'ai hâte hâte de lire la story.  NORI ϟ à nos amours 4149303268 NORI ϟ à nos amours 2294489850 NORI ϟ à nos amours 299882670 
tu sais déjà que tu me fais grave plaisir et puis, c'est mieux que je te montre mon amour en privé.  NORI ϟ à nos amours 4094050941 I love you NORI ϟ à nos amours 425053109 NORI ϟ à nos amours 3308469779 
bon courage pour la fin de ta fiche.  NORI ϟ à nos amours 3232526336 NORI ϟ à nos amours 2169286894
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 7:29

HAOON NORI ϟ à nos amours 3308469779 merci mon Vaakodamùùr NORI ϟ à nos amours 893954003 NORI ϟ à nos amours 425053109 
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Rosaë Lionheart
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 10:32

CE SCENARIOOO. NORI ϟ à nos amours 289626402 NORI ϟ à nos amours 2928017023 NORI ϟ à nos amours 3905483840 t'as fait le bon choix. NORI ϟ à nos amours 1370891254 vraiment, il est tellement top. I love you d'ailleurs, ça nous donnera un lien d'office alors... NORI ϟ à nos amours 647531979 bref, bon courage pour ta fiche, dasha est sublime. NORI ϟ à nos amours 2476279547 n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit, bienvenue parmi nous. NORI ϟ à nos amours 294045791
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 11:45

ZIPPO NORI ϟ à nos amours 425053109 
Oui, c'est le meilleur scénario du mooonde NORI ϟ à nos amours 3308469779 
Merci beaucoup NORI ϟ à nos amours 1116443057 


Dernière édition par Nori Aldjoy le Mer 12 Mar - 12:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 12:06

Dasha  NORI ϟ à nos amours 425053109 
Bienvenue & bon courage pour la suite NORI ϟ à nos amours 3574705997
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 14:03

Merci Meloë avec la jolie Kaya NORI ϟ à nos amours 425053109 
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A-H. Silas Galsen
A-H. Silas Galsen

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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 17:36

omfg t'es tellement mignonne NORI ϟ à nos amours 4149303268
bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche ! :red NORI ϟ à nos amours 425053109
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Joe Sewell
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 18:14

ce scénario  NORI ϟ à nos amours 425053109 dasha est trop belle  NORI ϟ à nos amours 2476279547 
bienvenue parmi nous  I love you 
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 19:58

Je vais plussoyer tout le monde du coup mais...
OMG cet avatar  NORI ϟ à nos amours 425053109  et ce scénario  NORI ϟ à nos amours 425053109 

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 23:16

Vous êtes tous beaucoup trop beaux!  NORI ϟ à nos amours 3308469779 NORI ϟ à nos amours 2176480639 
Merci beaucoup!  NORI ϟ à nos amours 1015835435 
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Yolibeth C. Firelake
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyMer 12 Mar - 23:30

J'envoie un message à Vaako pour qu'il vienne donner son avis NORI ϟ à nos amours 1116443057
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyJeu 13 Mar - 7:02

TU ES GENRE TROP PARFAITE.  NORI ϟ à nos amours 2476279547 NORI ϟ à nos amours 289626402 NORI ϟ à nos amours 289626402 NORI ϟ à nos amours 927724913 NORI ϟ à nos amours 927724913 NORI ϟ à nos amours 3574705997 
J'aime ce que tu as fait de Nori.  NORI ϟ à nos amours 3232526336 Ta fiche respire tellement la fragilité que pfiou.  NORI ϟ à nos amours 425053109 NORI ϟ à nos amours 3308469779 
En avant la validation et allons courir nus dans les champs.  NORI ϟ à nos amours 4094050941
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Rosaë Lionheart
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyJeu 13 Mar - 8:33

ta fiche est magnifique en effet. NORI ϟ à nos amours 3232526336 NORI ϟ à nos amours 425053109 et puisque vaako est okay, alors tout est bon pour nous aussi. NORI ϟ à nos amours 3905483840 tu es validée, amuse-toi bien belle petite fleur. NORI ϟ à nos amours 3848291310 I love you

Bienvenue au district 12
puisse le sort vous être favorable

Félicitations, te voilà officiellement membre du district douze ! L’étape de la présentation est désormais derrière toi, et il ne te reste que quelques détails à régler avant de profiter pleinement du forum. Et comme on est sympa, on va t’aider en te donnant les liens principaux. Pour bien t’intégrer, il te faut aller faire un tour du côté des liens, et poster ta propre fiche. Dans le district, tout le monde a un rôle à jouer. Tu peux voir le registre des métiers proposés proposés et recenser le tiens dans ce sujet. Enfin, tu peux créer tes scénarios si tu recherches des liens spécifiques. Par contre, si l'on se charge d'ajouter ton avatar au bottin, tu n'oublieras pas de recenser celui de tes scénarios une fois qu'ils seront achevés. Nous avons aussi une section pour mettre en contact membres et invités qui recherchent des liens particuliers sans passer par un scénario... N'hésite pas à y faire un tour!
Et n’oublie pas qu’en cas de questions, de remarques ou quoi que ce soit, nous restons à ta disposition !

Bon jeu parmi nous !
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyJeu 13 Mar - 8:47

Oh merci, merciiii  NORI ϟ à nos amours 3308469779 Ravie que ça vous plaaaise  NORI ϟ à nos amours 425053109 
@Vaako, je viens courir avec toi quand tu veux! LOVELOVE NORI ϟ à nos amours 3574705997 
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Julian Thread
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MessageSujet: Re: NORI ϟ à nos amours   NORI ϟ à nos amours EmptyJeu 13 Mar - 19:28

welcooooome. NORI ϟ à nos amours 2294489850 NORI ϟ à nos amours 3228519638 NORI ϟ à nos amours 3306507798 NORI ϟ à nos amours 1370891254
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