Angharad Sélène Westerling

run, little girl, run.

papiers d'identité. nom : tu te nommes westerling. ce nom reste sur les lèvres, on s'en souvient très bien. la gagnante du district deux. treize ans et déjà du sang sur les mains. on se rappelle de ton nom, car tu le portes avec fierté, mais tu l'as souillé. tu as tout souillé sur ton passage. ton nom n'est plus qu'une multitude de lettres de feu. ton nom n'est plus rien, il ne pèse rien dans la balance ici. peut-être qu'en enfer, tu auras plus de chances.  prénom(s) : angharad, la gamine au prénom imprononçable, devenue un mythe. personne n'a jamais su écrire ton nom, mais tu t'en accommodais, maintenant que tu es là, il va falloir le poser sur toutes les lèvres. tu vas commencer ton règne, et la terreur est ton mot d'ordre. ta mère croyait fort que tu étais un petit ange. sélène était le deuxième prénom parfait. mais tu ne le portes pas aussi bien. tu le souilles, tu le détruis, tu le piétines. surnom : personne ne te donne de surnom, tu le sais. l'assassin, la dame de fer, la garce, satan parfois, mais aucun ne se rapporte à ton prénom. ta soeur te nommait annie, raddie, sélé, mais rien de bien constructif. tu n'en as que faire, cette garce n'est plus rien pour toi. âge : vingt hivers que tu cours. vingt hivers que tu tues, tu blesses et tu souffres. à peine sept ans après tes jeux. district de naissance : tu es née dans le luxe du district deux. tu étais la petite fille d'un homme oubliée et d'une putain, tu n'aurais jamais dû être moissonné. tu ne t'étais jamais entraînée, tu étais trop jeune. tu détestes ce district, tu détestes le monde entier. quelques traits de caractère : impassible, insensible, cruelle, intelligente, brisée, sarcastique, moqueuse. groupe : we make the rules. métier/occupation : tu es devenue pacificatrice. c'est le président qui te l'as demandé. pour ne pas éveiller de soupçon, pour ne pas risquer ta vie. pacificatrice ou rien. personnage : inventé. sous le visage de : emily browing. crédits avatar : sur l'avatar. sous le masque. pseudo : sarcastic. prénom : Dieu   . âge : 23443324 ans et trois quarts de choux. pays : rance. ton avis sur le forum :          un dernier mot :       (ceci est un message très clair  ) Code: <t>emily browing</t> ≈ angharad s. westerling

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? Tu sais ce qu'ils veulent entendre, alors tu récites ces phrases comme les vers d'un grand poète. Le Capitole est bon. Le Capitole est notre sauveur. Il empêche les plus démunis de mourir de faim et fait régner l'ordre. Sans le Capitole, nous serions perdus. Le Capitole nous sauvera tous, nous ne tenons debout car le Capitole le veut, et nous respectons son choix. Tu tournes tes yeux vers la caméra et esquisse un sourire plus faux que la camériste, refaite de la tête aux pieds. Tu les détestes. Depuis la nuit des temps, tu veux leur tête sur un piquet. Mais le Capitole te l'as dit, tu restes en vie grâce à son bon vouloir. Tu dois obéir.  Tu tiens debout parce qu'il le veut.
et les jeux, tu as un avis dessus ? Tu as tout perdu aux jeux. Tu n'avais rien, tu es partie de rien, et ils t'ont volé, ils ont pillé ton cœur pour y retirer ton humanité, ton amour, ta compassion. Tu n'es plus qu'un tout de malheur et de cruauté. Les jeux permettent de faire régner l'ordre. Les pertes occasionnés ne sont rien face au bonheur qu'on gagne. Le gagnant peut refaire sa vie. C'est une grande fierté pour les enfants d'y participer, car cela permet de faire ses preuves. Tu récites ça, avec tout la sincérité dont tu peux faire preuve. Mais le coeur n'y est pas, car lui aussi est parti. Tu n'en as pas. La chose qui vibre dans ta poitrine n'est qu'un tas de ferraille.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? Tu sais ce qu'est la Plaque, mais tu n'y vas jamais. Les gens ne veulent pas t'y voir. Et ils ont raison. Tu as exécuté plus de mondes, plus de rebelles que de raisonnable, et tu sors le fouet dès que l'occasion se présente. Tu es cruelle, tu es une garce. Tu sais qu'aller à la Plaque, c'est suicidaire. Je n'y vais jamais. Je ne sais même pas ou c'est. Quel est ce lieu ? Un nouveau magasin à la mode au Capitole ? Non, je ne vais jamais dans ce genre de lieu.
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? Un vœu ? Qui serait assez imbécile pour m'offrir un vœu ? Tu regardes autour et ris jaune. Personne ne t'offrirait un vœu, quoi que tu ais fait. Si je pouvais faire un vœu, je ferais en sorte de ne jamais avoir existé. Coupé le problème à la racine. Je changerais d'esprit et offrirais ma belle vie à quelqu'un d'autre. Tu souris légèrement, puis tu te rassois bien dans cet affreux fauteuil capitolien. Ces gens te regardent bizarrement.
répondre en trois-quatre lignes minimum.

any last advice ? stay alive.

if we burn, you burn with us.

past + La peur est plus tranchante qu’une épée.

Tu étais une jolie gamine. Tes cheveux blonds tombaient en pagaille sur ton visage, et ta sœur te les remettait constamment derrière les oreilles. Tu arborais un sourire doux, un joli sourire qu'on avait sorti du paradis pour le poser sur tes lèvres. Tu attendais ta sœur, Rubie, qui ne devrait pas tarder à arriver. Tu l'espérais. Annie ! C'est la voix de ton père qui t'appelle. Il semble toujours aussi soûl. Tu soupires. Tu te rappelles de l'homme qui fut ton père. Il souriait, t'embrassait plus que de raisonnable, et jouait avec toi. Tu étais son diamant, sa princesse. Mais depuis que ta mère était partie avec le boulanger, il ne voulait plus entendre parler de toi. Tu ne comprenais pas. Tu étais une gamine innocente. Annie, ramène tes fesses avant que je n'y mette un coup de savate. Tu n'as plus peur. Il ne le fait pas. Il ne le fera jamais. Ton père est faible. Tu le sais. Mais tu t'avances. Ta soeur est à la porte, tu le sais, tu le sens. Et ton instinct ne te ment jamais. Tes pas se font tremblants. Tu ne sais pas qui est la personne derrière cette porte. Tu n'as pas vu ta sœur depuis des mois, des années peut-être. A cet âge-là, tu n'as aucune notion du temps qui passe. Les mois loin de ta sœur te paraissent des millénaires, mais ces heures à jouer dehors ne sont que des simples secondes de bonheur à l'état pur. Le temps n'est rien, et il n'a aucun effet sur toi.  Tu arrives devant cette grande porte que tu fixes. Que feras-tu si elle n'est plus elle-même ? Comment te débrouilleras-tu ? Tu l'attends depuis tellement de temps. Tu l'aimais tellement fort. Rubie ! Cette joie dans ta voix est perceptible, cet amour fraternel aussi. Mais la Rubie en question de bouge pas d'un pouce et reste de marbre. Que lui est-il arrivé ? Rubie ... L'intéressée te repousse pour passer. Ton dos tape contre le mur et ta douleur alimente ta rage. Qui est cette femme ? Tu la suis et tu fixes ton père, qui esquisse un sourire amusé. Il sait, il sait ou elle est partie. Tu le regardes encore, mais lui se tourne vers son aînée. Ils commencent à parler de chose mais tu ne comprends rien. C'est un brouhaha insensé. Ils parlent de rebelle, de Capitole, d'entraînement, de Pacificateur, tout ça à la fois sans jamais marquer une pause pour te regarder. Tu n'existes plus. Tu n'es plus rien pour la seule personne que tu aimais réellement. Tout ça par la faute de ton père. Tu les détestes, tous.

moisson + Oh, I’m a monster. Perhaps you should speak to me more softly, then. Monsters are dangerous. And just now kings are dying like flies.

La moisson est un jour que tu n'aimes pas, car tu vois des gens que tu connais partir. Aujourd'hui, Rubie peut-être moissonné, et pour la première fois, tu peux l'être aussi. Les gens ne te voient pas, tu es trop petite et trop silencieuse. L'hôtesse approche et te regarde. Quand elle applaudit, tout le district deux applaudit. Ils sont heureux de partir aux jeux. Ils sont stupides. Mais tu sais que les moissonnés du district deux sont les préférés. Tu sais que vous êtes les plus forts, vous vous entraînez depuis que vous avez l'âge de tenir une hache. Vous saviez dire le mot mort dans le ventre de votre mère. Mais toi, non. Ta soeur y avait veillé au grain. Elle voulait que tu grandisses comme une vraie gamine, pas une machine de guerre. Elle avait dit que c'est cet état d'esprit qui te sauverait, si tu allais aux jeux. Elle commence par les dames. Personne ne se propose, ils veulent voir qui sera sélectionné avant de partir vers une mort proche. Angharad Westerling. Ils se tournent tous vers toi. Tu es seule, personne ne tente de sauver la pauvre gamine d'un alcoolique et d'une putain. Ta vie est une mauvaise blague, tout ça est un mauvais rêve. Ta soeur qui te pousse vers l'estrade n'arrange rien. Tes jambes tremblantes s'avancent aussi. Ils restent silencieux. Ce n'était pas arrivé depuis des dizaines d'années. Une gamine de treize ans sans entraînement. Tu es la première. Tu dois t'avancer, certains rigolent, et d'autres soupirent. Ils fixent leurs enfants. Ceux qui ont des filles sont rassurés, ceux qui ont de jeunes garçons pleurent. Tu es la première, quel honneur. L'hôtesse applaudit, et tout le district applaudit mollement. Tu sais pourquoi. Parce que cette année, ce ne sera pas une gagnante du district deux. Ils n'auront d'espoir qu'envers leur cher et tendre moissonné masculin. Tu montes sur l'estrade fixes chaque visage avec aplomb. Plus le temps passe, plus la peur s'éloigne. Tu es forte. Tu te redresses, bombes le torse et relèves la tête. Tu es la première gamine de treize ans moissonné depuis un bout de temps. Mais tu seras aussi la grande gagnante. Tu le jures sur ce que tu as. Même si tu n'as rien. Et après t'être promis victoire, tu fixes ta sœur. Une traîtresse. Elle t'a poussé au devant de la scène quand tu aurais aimé te cacher dans sa jupe. Tu jures de revenir, et de faire preuve d'une jolie chose qu'elle n'a jamais eu : de courage. Tu soupires une dernière fois, avant de t'échapper par la grande porte. Tu dois te préparer aux Hunger Games.

hunger games + There is only one God, his name is Death. And there is only one thing we say to Death : “Not today”.

Dans l'arène, tu n'as pas su quoi faire, tu as couru dans le tas en évitant les coups. Tu as récupéré un sac, et deux armes, ainsi qu'un autre mini sac de nourriture. Et ensuite, tu as couru dans le sens inverse. Trois sont morts là. Toi, tu as juste été blessé au bras. Ce n'est rien, tu le sais. Tu as couru jusqu'à trouver un peu d'eau. Cela a été plus dur que prévu. Tu as couru toute la nuit. Et tu es restée là, à manger et à boire en entendant les bruits du canon se succéder. Vous êtes encore dix. Tu entends des bruits. Une fille. Une gamine. Elle arrive vers toi, et tu ne sais pas quoi faire, alors, tu attrapes le couteau, et tu le lances. Tu vises entre les deux yeux, et tu la touches. Morte sur le coup, le canon retentit. Tu t'approches et retire la lame. Le sang chaud coule sur ton bras, et tu esquisses un sourire ravi. Tu n'as jamais connu cette fabuleuse sensation. Tu fixes le corps, tu fermes ses yeux, lui fait poser ses mains sur sa poitrine comme une princesse. Tu voles ses affaires que tu poses dans ton propre sac avant de t'échapper. Vous êtes neuf. La nuit passe, mais le lendemain est dur. Tu es fatiguée, incapable de fermer l’œil. Tu as peur, aussi. Tu peux gagner, Angharad. C'est sa mentor qui le lui dit, elle l'entend encore. Elle lui fait confiance. Tu fixes l'horizon et continues ta route sans bruit. Tu ne sais pas ou tu vas, mais tu t'en vas. Tu quittes ton ruisseau après avoir rempli les deux gourdes que tu possèdes. Tu vas vers une autre source d'eau. Tu sais qu'il y en a une, car tu n'as vu personne ici. Puis, boum. Tu tombes lourdement au sol et tentes de ramper vers ton couteau. Le garçon écrase ton avant bras avant sa chaussure, un cri de douleur s'échappe de tes lèvres. Tu aimerais le tuer, lui trancher la gorge et te laver dans son sang chaud. Tu te mets sur le dos, et croise ton regard. C'est un garçon du deux. Comme toi. Il ne comprend pas trop, puis fonce sur sa proie. Tu dois être la plus discrète, et la plus rapide. Ta mentor n'avait pas tord. Tu as déjà le coutelas en main, et quand il s'abaisse pour te tuer, tu lui tranches la gorge. Vous êtes huit. Tu esquisses un sourire heureux, et le regardes agoniser avant de mourir. Tu l'allonges proprement au sol, fermes ses yeux, et le voles. Tu as ta marque de fabrique. Tu es à présent l'Ange Noir. Le Capitole aime ça. Le président aime ça. Les districts te détestent. Tu continues d'avancer. Tu les tues un à un, jusqu'à ce que vous ne soyez que deux. Tu es l'Ange Noir, tu peux gagner. Tu regardes ce garçon arriver. Tu ne le connais pas. Tu ne sais même pas qui il est. Il est grand, fort, et sans doute rapide. Sa bouche est pleine de sang. Tu commences à avoir peur. Sois forte. Tu écoutes ce conseil et sers ton arme, que tu lances. La lame arrive au niveau de son cœur, il vacille, mais il continue. Il s'avance avec sa grande hache. C'est lui, ou toi. Tu lances le second couteau, mais il continue. Il saigne, il souffre, mais il veut gagner. Il ne le fera pas, car tu es là, et tu vas déployer tes ailes. Tu prends tes appuis, et tu sautes. Il te fixe et ne comprend pas pourquoi tu sautes dans les airs. Tu sautes assez haut pour attraper le bout de la branche. Tu voles. Tu grimpes jusqu'en haut, et sors une chose de ton sac. Une mine que le garçon du district deux avait. Tu lui lances dessus après avoir fait le nécessaire. Et tu sautes, tu sautes aussi loin que tu peux. Tu t'éloignes. Ta peau est brûlée, tu souffres. Le canon retentit. C'est fini, tu es morte. Tu le sens. Mesdames et messieurs, voici Angharad Westerling, gagnante de la dix-septième édition des hunger games. C'est fini.


present + I do not have a gentle heart.

Tu t'es réveillée un matin, tu t'es levée et tu t'es regardée dans un miroir. Tu n'étais plus une enfant. Les flammes de l'enfer dansaient dans tes yeux, tu le voyais. Tu devais te repentir, te faire pardonner ses crimes. Tu ne pouvais suivre le chemin qui t'appelait. La rébellion, la liberté, tu ne rêvais que de ça. Mais les agents du président te l'ont dit, dans le train du retour. Si tu faisais parler de toi, si tu faisais un faux pas, tu ne t'en sortirais pas. C'était très clair dans ton esprit. Tu devais rejoindre les pacificateurs pour te faire pardonner, et surtout te faire oublier. Tu as fait ta formation dès ton retour. Ils n'auraient pas dû accepter, mais en voyant qui tu étais, ils n'ont pas hésité. Formée plus jeune, plus de chance de réussir. Ils t'ont inculqué des choses, ils t'ont appris des abominations. Tu es devenue pacificatrice, et tu pouvais rejoindre un district pour y faire régner la loi. Tu avais le choix. Ici, ou ailleurs. Mais si tu allais ailleurs, c'était eux, les grands au sommet de la hiérarchie, qui choisirait. Tu ne voulais pas enfiler l'uniforme au milieu de tous ces traîtres. Tu as laissé le choix. District douze. C'était leur sentence. Tu devais hocher de la tête et partir prendre ce foutu train. Tu devais rejoindre le district qui te nourrirait de sang et de larme. Tu avais pris goût au sang, et rien ne t'arrêterait, maintenant. Tu as le pouvoir, tu peux assouvir tes pulsions. Psychopathe.

Tu t'appelles Angharad Sélène Westerling, et tu as gagné les Hunger Games.

Bienvenue au district 12

puisse le sort vous être favorable

Félicitations, te voilà officiellement membre du district douze ! L’étape de la présentation est désormais derrière toi, et il ne te reste que quelques détails à régler avant de profiter pleinement du forum. Et comme on est sympa, on va t’aider en te donnant les liens principaux. Pour bien t’intégrer, il te faut aller faire un tour du côté des liens, et poster ta propre fiche. Dans le district, tout le monde a un rôle à jouer. Tu peux voir le registre des métiers proposés proposés et recenser le tiens dans ce sujet. Enfin, tu peux créer tes scénarios si tu recherches des liens spécifiques. Par contre, si l'on se charge d'ajouter ton avatar au bottin, tu n'oublieras pas de recenser celui de tes scénarios une fois qu'ils seront achevés. Nous avons aussi une section pour mettre en contact membres et invités qui recherchent des liens particuliers sans passer par un scénario... N'hésite pas à y faire un tour!
Et n’oublie pas qu’en cas de questions, de remarques ou quoi que ce soit, nous restons à ta disposition !

Bon jeu parmi nous !