galen faye priest

un désert qui monologue.

papiers d'identité. nom : priest. un nom que l'on entend résonner depuis des dizaines et des dizaines d'année entre les frontières du district douze.prénom(s) : galen, signifiant 'calme' en grec ancien mais surtout un prénom d'homme. seul héritage qu'il lui reste de son défunt père, elle a su s'en accommoder au fil des années. son second prénom, faye, quant à lui est extrait d'un livre pour enfant Le Royaume de Faye. Un ouvrage qui a bercé l'enfance de sa mère et, qui finit par bercer celle de la fille.  surnom : on lui a rarement attribué de surnom, une unique personne s'y est osée ; sa sœur. longtemps prénommée le bonhomme par cette dernière pour l'agacer, la taquiner, voilà près de six ans qu'elle n'a pas entendu ces trois syllabes. âge : elle traîne vingt-huit ans de vie derrière elle. district de naissance : le douze. elle n'a quitté son district que pendant une bref période pour le deux, le temps de sa formation de pacificateur puis y est retournée sans détour. malgré la pauvreté, les rues crasseuses ; elle reste attachée à son district. quelques traits de caractère : violente - passionnée - narquoise - hargneuse - tempétueuse - animée - acide - intolérante - déçue - fidèle. groupe : we make fear. métier/occupation : fille de braconnière, jamais on n'aurait imaginé la tempétueuse galen rejoindre les rangs des pacificateurs, et pourtant...  personnage : inventé. sous le visage de : karen gillan. crédits avatar : ici. sous le masque. pseudo : ici. prénom : ici. âge : ici. pays : ici. ton avis sur le forum : ici. un dernier mot : ici. Code: <t>Karen Gillan</t> ≈ galen priest.

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? je ne ressens aucun sentiment à l'égard du capitole, ni haine viscérale, ni adoration aliénée. il n'y a rien à penser de cette partie de terre, de ces gens qui y vivent. ils sont les biens nés, ceux qui peuvent tout se permettre et qui ne connaissent rien du monde. alors certes, on peut cracher sur ces gens, hurler sa haine jusqu'à s'en arracher le gosier, mais rien ne changera, alors à quoi bon se donner cette peine. il y a, à mon sens, déjà bien assez à faire avec le district douze avant de se tourner vers le capitole.
et les jeux, tu as un avis dessus ? les jeux sont une aberration. ces enfants, bien trop jeunes, bien trop frêles, envoyés à l'abattage font couler bien trop de larmes chaque année. j'ai vu des visages familier se faire exécuter en direct, alors que moi je me cachais bien sagement derrière l'écran de télévision. le destin, ou le hasard, m'a épargné. le sort a été en ma faveur. reconnaissante d'y avoir échapper, je me fiche à présent de savoir qui va y être envoyer, c'est surement cruel à dire, mais ce qui compte sont aujourd'hui trop vieux pour y être envoyés ou y ont déjà fait les frais -comme mon propre père. à chacun son tour.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? ma sœur, ma mère traînent bien trop souvent par là-bas, alors j'évite soigneusement les lieux. mon statut de pacificateur devrait me contraindre à sévir, à sortir mon bel uniforme à faire trembler les trafiquants, mais lorsque je vois les quelques pourris s'y aventurer, faire comme s'ils ne voyaient rien en échange de morceaux de viandes ou je-ne-sais-quoi, je me dis que moins je m'approche de la plaque, mieux je me porte.
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? un vœu ? un seul. comme si cela pourrait suffire. échangez les moi contre mille et l'on pourra en reparler. et, même si ce vœu s'avérait suffisant, je ne crois pas qu'un coup de baguette magique m'apporterait ce dont j'ai besoin. surement, je choisirais d'être née au capitole, un souhait par défaut. je me transformerai en l'une de ces girouettes aux cheveux arc-en-ciel et aux cils courbés. je pourrais, ainsi, de ma voix fluette commander milles plats, me remplir le ventre jusqu'à le voir doubler, tripler de volume. une autarcie totale, vivant dans une somptueuse nébuleuse. un paradis sur terre, le jardin d'eden.