we'll never be royals
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FERMETURE OFFICIELLE DU FORUM merci à tous pour cette aventure! Si certains d'entre vous sont prêts à reprendre le forum, n'hésitez pas à envoyer un message à Cuutiie* sur Bazzart ou PRD. May the odds be forever in your favor |
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Auteur | Message |
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Nathanaël A. CraneIci depuis le : 23/02/2014 Messages : 459 | Sujet: i see fire. Dim 23 Fév - 17:53 | |
| Nathanaël Artémis Craneget up and fight back. | papiers d'identité.nom : Crane ( à prononcer Craine) mais ce nom n'aura probablement aucun sens pour qui que ce soit. Nom d'une famille de paysans si vulnérable et naïve. prénom(s) : Nathanaël & Artémis mais très peu connaissent le second, encore moins ceux qui peuvent connaître son premier en entier. Des prénoms qui lui rappellent un autre temps et surtout, un temps bien plus joyeux. surnom : Tout le monde le connait sous le surnom de Nathan. Très peu l’appellent Nate. Seul son meilleur ami peut se permettre de l'appeler par n'importe quel sobriquet. Il n'aime pas les surnoms et préfèrent tout simplement qu'on ne lui adresse pas la parole si on ne connait pas son nom. âge : Vingt-six ans, bien qu'il se sent beaucoup plus vieux. district de naissance : Il est né dans le district 11. quelques traits de caractère : impulsif, sens de l'humour noir et sarcastique, mais reste quelqu'un de sociable, sportif et déterminé, prêt à tout, charmeur invétéré malgré tout, indépendant et loyal, proche de ses amis et surtout de ses ennemis, caractériel et légèrement hors de contrôle quand on l'énerve, cache une grande partie de sa personnalité derrière son côté un peu froid et intouchable, en vrai il est doux, souriant et tendre, le genre d'hommes qu'on ne voit pas chez les pacificateurs... groupe : we make the rules. métier/occupation : Pacificateur depuis... il ne sait même plus. personnage : inventé :3. sous le visage de : Sebastian Stan. crédits avatar : Hope&Fear. sous le masque.pseudo : Wonder_Who prénom : Alizé. âge : 19 ans ! pays : Gallifrey. La France . ton avis sur le forum : Il est vraiment beau ! un dernier mot : Je veux tout plein de liens alors n'hésitez pas à me harceler :D - Code:
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<t>Sebastian Stan</t> ≈ nathanaël a. crane |
may the odds be ever in your favor.que penses-tu du capitole ? Le capitole, tu n'y es allé qu'une fois. Une seule. Et ça t'a suffit. Le monde qui se pavane en habits de couleurs or et argent, ceux qui mangent à leur faim et en réclament toujours plus, ça te fait vomir. Mais dans le fond, tu t'es laissé berner par ça toi aussi. En espérant peut être qu'un jour, les choses changeront. Et que le capitole veut bien aider les autres districts. Tu y crois dans le fond, derrière ton visage impassible. Mais tu n'y remettras pas un pied, seulement si on te l'ordonne. T'es un bon soldat, tu écoutes les ordres et tu fermes ta bouche. Toute façon, c'est bien ce que tes parents ont fait en te vendant. En vous vendant. Alors à choisir entre le capitole ou ton district, t'auras du mal à faire un choix. Tu sais ce qu'il se trame là bas, tu as des oreilles et tu écoutes ce qu'il se passe. La plupart des choses qui en sortent, tu es d'accord. Tu penses l'être du moins, c'est la partie rationnel de ton cerveau qui parle. Tu es juste à côté de la plaque la plupart du temps et durant les mouvements contre le capitole, quant tu tiens ton arme, tu ne réfléchis même plus. Tu agis pour le capitole. Comme un pantin. et les jeux, tu as un avis dessus ? Tu détestes ça. Tu n'en parles pas et tu ne veux pas en parler. Jamais. Le principe en lui-même te dégoute et la sensation de colère qui vibre dans ta poitrine vient principalement de ses jeux. Tu la perdue durant ses jeux. Tu la vu se faire tailler en pièces sur cet écran et ton cœur ne s'en est jamais remis. Peut être est-ce pour cela qu'ils t'ont vendus ? Parce que la mort de ta sœur les a rendu amers, aigris, avides de compenser leur manque autrement ? Tout ce que tu sais, tout ce que tu vois, c'est que les Hunger Games sont une horreur. Mais comme toujours, tes lèvres sont scellées. Tu n'ouvres celles-ci qu'au bon moment, pour professer la parole du capitole. Toujours. En réfrénant ton envie de leur sauter à la figure pour avoir tué ta sœur. Tu n'en veux pas au garçon qui a planté sa flèche dans sa jugulaire. Tu en veux aux organisateurs. Silencieusement. Une haine imperceptible, que l'on peut trouver dans ton regard quand tu crois que personne ne te regarde. Comme un loup à l'affut. Et tu ne les regarde jamais. Tu préfères passer ton temps au bar durant ses périodes à boire et oublier. Du moins, tu le faisais jusque là. La roue tourne et tu commence à étaler tes opinions sous ses yeux à elle. Elle qui te comprend malgré tout. la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? Tu connais, tu t'y rends par moments. Pas pour arrêter ceux qui s'y trouvent ou pour semer la panique et la peur. Juste pour voir ce qui pourrait t'intéresser. Tu n'as jamais vécu dans le luxe, bien loin de là. Tes parents ne roulaient pas sur l'or et ceux qui t'ont achetés ne t'ont jamais considérés assez intéressant pour t'offrir plus que tu ne valais. Alors la plaque est un peu une sorte de planque où tu te rends pour trouver des choses insolites. Parfois même pour voir des gens que tu ne devrais pas. Tu sais qu'il ne vaudrait mieux pas qu'on te trouve là bas. Tu fais tout pour l'éviter d'ailleurs. Ton pote te couvre et vice-versa. Les gens de la plaque ont fini par comprendre tes intentions et ne font plus attention à ta présence, pour ton propre intérêt. En bref, tu y vas pour ta propre satisfaction. imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? Tu ne crois pas à ce genre de choses. Souhaiter, tu l'as fait de nombreuses fois. Souhaiter que ta soeur gagne les jeux. Souhaiter que tes parents reviennent te chercher. Souhaiter ne pas dormir sur le sol. Souhaiter rester dans la même équipe que lui. Le dernier, c'est le seul qui a été exaucé. Mais les autres, on te les as volés. Donner à une quelconque personne à l'avenir parfait. Alors tu n'y crois pas et tu ne préfères pas y penser. Mais si réellement cela était possible, tu souhaiterais qu'elle soit en vie. Encore. Qu'elle soit avec toi et que ses beaux yeux azurs étincelants de malice et de joie soient près de toi. Ta sœur est ton unique souhait permanent, les autres te semblant bien amères.
Dernière édition par Nathanaël A. Crane le Dim 23 Fév - 21:27, édité 3 fois |
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Nathanaël A. CraneIci depuis le : 23/02/2014 Messages : 459 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 17:54 | |
| any last advice ? stay alive.if we burn, you burn with us. See him/Remember him/Kill him Tu regardes l'homme face à toi, imperturbable. On t'a demandé de l'abattre, sur le champ. Il te supplie, se met à genoux et agrippe tes bottes. Ton coeur bat un rythme lent, presque inaudible à ton oreille. Cet homme, celui qui réclame droit sur sa vie, c'est celui qui a vendu la tienne. Ce pauvre vieux qui s'accroche désespérément à la boue de tes chaussures, c'est ton père. Il ne te reconnaît pas et à juste titre. La dernière fois que tu as vu son visage terne et ridé, tu n'avais que 13 ans. Tu fixes ton regard azur dans le sien, grisé par les sensations qui t'habitent. Colère, étonnement, hésitation, haine. Tu es ici par sa faute. Si tu tiens ce fusil, collé contre sa tempe à ce moment là, c'est bien à cause de lui. Toute ta vie, tout ton passé revient à ses choix. S'il n'avait pas été obsédé par son envie de gagner de l'argent, si seulement ils avaient compris que ce n'est pas en t'éloignant qu'ils y gagneraient plus, tu n'en serai pas là, le pantin du capitole, celui qui obéit en grinçant des dents. Tes souvenirs s'étalent dans ton esprit et tu te laisses dériver quelques instants. Juste pour le contexte. Juste pour la forme. Assis devant la télé, les genoux repliés contre ton corps, tu fixes l'écran, le choc reflété sur ton visage tes mains crispés sur tes jambes. Tu entends les sanglots de ta mère et les cris de ton père. Tes yeux ne quittent pas cet écran, une boule de tristesse envahissant ton corps. Un gros plan sur son visage et tu captures le dernier souffle qui quitte son corps, ses yeux pétillants autrefois s'éteignant à jamais. Ses cheveux blonds ternis de sang entourant son visage comme une auréole. Tu n'y crois pas. La tension qui t'entoure t'es soudain insupportable et tu quittes votre cabane, pieds nus. La pluie ne te fait rien, seul cette impression d’étouffement te donne l'envie d'aller plus loin. Courir est ta seule solution. Te voilà au milieu des arbres, les pieds en sang par les nombreux bouts de bois qui se sont plantés dans ceux-ci durant ta course. Tu te rends soudain compte que les larmes dévalent tes joues, créant un sillon douloureux sur celles-ci. Ta gorge est sèche, brûlante. Tu ne cries pas. Tu t'adosses contre l'arbre et tu fixes l'horizon. Elle n'est plus là. Ils te l'ont pris. Ton unique rayon de soleil, ta princesse. Son sourire rayonne dans ton cœur. Elle a tenu si peu de temps. Tu la revoies courir dans tous les sens, les larmes débordant de ses yeux. Ses cheveux blonds balayant l'air autour d'elle, tu avais compris que ça n'irait pas. Mais la voir mourir sous tes yeux, entendre ses gémissements de douleur t'a brisé. Silencieusement, tes larmes s'arrêtent. Tes yeux te brûlent mais tu ne fais rien pour calmer la sensation qui les habitent. Un craquement de branche te fait relever la tête pour croiser son regard bleu glacial. Compatissant et haineux. Pas contre toi. Il s'assoit à côté de toi et sert sa main dans la tienne. Un simple réconfort. Il l'aimait autant que toi. La troisième partie de votre trio. Peut être même plus. Tu n'en sais rien et tu ne veux pas savoir. Tu deviens amorphe, complètement inconscient du temps qui passe. C'est lui qui te remet sur pieds, lui qui passe son bras sous tes épaules et t'emmène chez toi. Lui qui t'a toujours soutenu. Il en a besoin, tu le sais. Besoin de rester occupé pour ne pas se plonger dans la colère qui emplit son cœur. Vous avez perdu votre lumière ce jour-là tous les deux. Et dans cette dernière lumière, la part logique et complètement humaine qui l'habitait a disparu. Les jours suivants te semblent passer à la vitesse de la lumière. Ton père boit et frappe ta mère. Ta mère crie et ne l'arrête pas. Tu restes assis à les fixer, la nourriture n'atteignant ton estomac que par l'action de ton meilleur ami qui te rend visite chaque jour. Amorphe, inutile. Un pantin en attente de mouvement. La partie qui dort en toi se réveille quand ses hommes viennent te chercher. Tu cherches le regard de ta mère, fuyant et larmoyant ainsi que celui de ton père, sournois et fou. Tu ne comprends pas l'argent qui glisse sur la table. Tu ne comprends pas ses mains qui t'attrapes et te jettes dans le fourgon. Tu ne comprends pas la présence de ton ami, les mains liés dans son dos. On vous as vendu, tous les deux. A une famille de riches cultivateurs dans le district 11. Comment et pourquoi ? Tu n'as jamais su et tu n'as pas posé la question. Mais tes yeux fixent ceux euphoriques de ton père. Tu l'insultes et l'incendies de mots brûlants, premières paroles depuis la disparition de ta sœur. Et la dernière image qui s'impose à toi représente la crosse d'un fusil des pacificateurs qui vous entoure. Surgissant de tes souvenirs par la main qui se pose sur ton épaule, tu clignes plusieurs fois des yeux, reprenant surface. Tes sourcils se froncent et ton corps frémit. Un dégout certain s'empare de ton corps et, pour une fois, tu te laisses la permission d'agir comme bon te semble. Tu ne le fais pas seulement pour le capitole, tu le fais pour toi à ce moment là. Tu t'abaisses à son niveau, agrippant le col de sa chemise troué. L'odeur de l'alcool et d'excréments te pique le nez. Tu fixes l'homme qui autrefois était ton père et lui adresse la parole. Comment oses-tu réclamer ta vie alors que tu as vendu la mienne ? Tu ne vaux rien pour nous, rien du tout. Les yeux de l'homme s'écarquillent et, tandis que les lettres de ton prénom sortent de sa bouche, la détonation retentit. Sa tête touche le sol et tu essuies le sang qui a éclaboussé ta blouse. Tu te relèves et recules, laissant tes collègues s'occuper du corps. Tu ne ressens rien à l'extérieur mais tu hurles en toi. Hurles ton chagrin et ta haine, tout ce que tu n'as jamais pu lui dire. Ton visage est neutre, un simple frémissement de tes lèvres montrant l'état de tes sentiments internes. Best friends/Training as peacekeepers/Promess. Espèce d'idiot inconscient à l'égo surdimensionné d'un héros qu'il n'est même pas, foutu borné qui est prêt à risquer sa vie... pour un collègue qui te déteste ! Un rire vient accueillir ta phrase, suivi d'une quinte de toux. Tu le fixes de ton regard bleu, les sourcils froncés et les bras croisés sur ton torse. C'est un idiot et tu es prêt à le lui répéter toute la journée. Les bandages qui couvrent son torse et sa joue prouvent sa maladresse durant la mission. Toi même tu as récolté une blessure au bras gauche. Son regard bleu glacial te fixe, la malice et l'amusement les éclairant. Et bien, Natou, tu n'y pas de main morte, dis moi ! Allez, j'allai pas le laisser se faire avoir comme ça ! Tu me connais, le cœur sur la main et tout ça. Tu soupires et donnes un coup de poing dans son épaule, le faisant grimacer par la même et te mettant un sourire en coin. La prochaine fois, fais en sorte de ne pas te trainer sur plusieurs mètres en le tenant dans tes bras, évites d'avoir des pensées suicidaires comme ça. Sérieusement, il viendra pas te remercier. Et épargne moi le discours du héros non-reconnu, ça ne marche pas avec moi, tu le sais. Tu t'assois au bord de son lit et masse ton crâne en pinçant tes lèvres maintes fois maltraitées par tes dents. Il te regarde, amusé. Ça va, c'est pas la mort non plus... Mais t'as raison, il aurait peut être du souffrir un peu, j'ai du égratigner ma belle plastique quand même ! Hé, Nate, tu te rappelles quand j'ai failli tirer sur notre mentor ? Tes yeux s'agrandissent et vous explosez de rire aux souvenirs de ce jour-là. Jour qui a marqué votre entrée chez les pacificateurs, jour qui reste gravé dans ta mémoire comme celui où tu as renoncé entièrement à être ce que tu souhaites réellement. Dépêches toi, on va rater le fourgon ! ; Deux secondes, je trouve pas mon ceinturon, vieux ! Tu soupires et lui lances celui que tu as de secours, l'attrapant par la manche et le tirant avec toi malgré ses protestations. Un sourire narquois sur tes lèvres, tu glisses dans le fourgon et prend place à ses côtés, lâchant finalement sa manche sous son regard réprobateur. Le chemin jusqu'au batiment se fait en silence, en ne comptant pas les nombreux coups de coudes et d'épaules que vous échangez, vous lançant des regards de défis et amusés. L'arrêt brutal vous fait vous écraser contre la paroi, un long rire partagé jusqu'à ce que le visage brut et sans expression de votre mentor se montre, ouvrant la porte. Un silence de mort emplit l'endroit et tu quitte le véhicule pour suivre la silhouette massive de l'homme que vous avez appris à haïr, appréhender et respecter. Vos pas résonnent et vous voilà dans votre salle d'entrainement habituel. Tu n'as que 17 ans mais tu apprend vite et tu retires rapidement ta veste pour te mettre à l'entrainement quand la poigne de l'homme se ressert sur ton épaule, un frisson de peur parcourant ta peau. Tes yeux se posent dans les siens pour n'y voir que le reflet d'un trou béant. Une sorte de tempête glacial qui te fait détourner le regard pour croiser le sien, déterminé et apeuré à la fois. C'est ton seul soutien désormais et sans lui, tu sais que tu n'aurais jamais tenu. Passer de la poupée amorphe à celui que tu es aujourd'hui n'a pas été facile. Tes sentiments ont encore du mal à ressortir. Perdre ta soeur et être vendu par ta famille n'a pas été simple. Il t'a suivi, c'est tout ce que tu sais. Il a toujours été là, à tes côtés, ses répliques sarcastiques t'empêchant de sombrer complètement dans un quotidien morne et fade. Dans cette famille d'agriculteurs riches qui te regardent comme si tu n'étais rien. Un simple achat, rien que ça. Et plonger dans son regard te remet d'aplomb, toujours. Aujourd'hui, c'est les armes à feux que vous utiliserez. Toi d'abord. Son doigt le désigne lui et sa bouche s'ouvre, incrédule, sans qu'aucune parole ne sortent. Il hoche la tête et tu le regardes s'avancer vers la table où les armes l'attendent. Il hésite. Tes yeux inspectent la scène, l'appréhension et le suspense animant tes gestes. Tu souris, imperceptiblement quand ses doigts se referment sur un simple pistolet, le tenant par un bout comme si celui-ci était un jouet. Et je fais quoi avec ? J'utilise ça comment ? Il tient le pistolet vers vous et son doigt oscille avec le détente. Comprenant la situation, tes yeux s'agrandissent et tu hurles. IDIOT, vises pas vers nous !Le mentor te regardes, impassible et tu rougis de honte. Baissant la tête, tu marmonnes des excuses et le rire de ton ami te rend encore plus gêné, tes oreilles rougissant elles-aussi. Le mentor soupire et s'approche de ton ami, te laissant reprendre constance. Tu soupires et les fixe un moment, sentant la gêne te quitter peu à peu. Et tu ne peux t'empêcher de te dire que sans lui, t'aurais vraiment du mal à tout accepter de leur part.Quelques larmes aux coins des yeux, tu les essuies lentement, contrôlant ton rire. Cela fait bien longtemps que tu n'avais pas rigolé comme ça. Tout ça parce que vous ne vous vous voyez plus autant qu'avant. T'aurai pu l'aider et lui éviter sa convalescence si tu avais été sur le terrain à ce moment là. T'aurai pu lui éviter la gêne et les rires de leurs collègues. Au lieu de quoi, t'es le seul assis sur son lit d'hôpital à rire de n'importe quoi à ce moment là. Tu sais qu'il fait ça pour toi encore une fois. Et tu comprends, dans un sens. Parce que tu as vu ton regard récemment. Et tu as eu peur. Tu as eu le regard de ton mentor dans ce miroir. Froide, implacable et vide. Comme le miroir de ton âme. Tu as paniqué et cette panique a été la seule chose visible dans ton regard. Et sans lui, tu sais que ça serait probablement toujours le cas à ce moment là. Tu as peur de l'avenir et de ce que tu peux devenir en restant l'homme que tu n'es pas. Celui qui se cache au fond de toi, l'homme drôle, charmeur, souriant et attentif se fait de plus en plus réticent à sortir de la surface. Il t'aide à le garder en vie. Il est là pour toi. Tu ébouriffes sa chevelure corbeau dans un dernier geste, t'attirant un grognement de sa part et tu quittes la pièce avec une dernière phrase. Me refais plus un coup comme ça, on a encore besoin de toi ici. Cette dernière phrase pouvant être plus simplement tournée en un "j'ai besoin de toi" que son ami comprend parfaitement, un sourire en coin sur ses lèvres. Meeting her/Keeping her/Loving her. Vêtu de ton uniforme blanc immaculé, tu fixes la foule. Imperturbable, les civils t'ouvrent la voie sur ton passage mais tu ne fais pas attention à leurs visages anxieux, méfiants. Tu cherches un visage, un sourire. Le sien. Tu ne devrais pas. Tu as passé des heures à t'écraser le visage contre un oreiller pour l'oublier. Tu cherches toutes sortes de moyen pour la faire quitter ton esprit. Mais quoi qu'il arrive, tu finis par la retrouver, où que ce soit. Dans la rue ou dans tes rêves. Hélya. Ce prénom qui porte à la fois ton espoir et ta déchéance. Tu la fuies pour qu'elle revienne encore plus rapidement. Tu cherches presque inconsciemment la forme de son visage, les cheveux bruns qui entourent celui-ci et ses yeux de biches. Tu la voies partout, t'entrainant dans une spirale enchanteresse, envoutante et dévastatrice. C'est dangereux. Dangereux pour toi mais surtout pour elle. Tu n'en as pas le droit, pas après tout ce que tu as pu faire. Elle est tout ce que tu n'auras jamais et pourtant, tu t'es pris à espérer. Espérer que la lueur qui s'allume dans ses yeux durant vos échanges brefs, trop rares et rapides ne soient pas le fruit de ton imagination. Tu t'es pris à te dire : Et si... ? Tu marches lentement, les pas réglés sur un rythme qui t'es bien propre, le vent léger balayant tes cheveux en arrière. Ton regard fixe et scrute la foule, avide de trouver la personne qui t'enchante. Ton meilleur ami en rigole, il te dit de trouver une fille de joie pour l'oublier. Mais tu n'es pas comme ça, toi. Pourrais-tu être amoureux de l'impossible ? Si cela est bien réalisable. Hélya et toi, vous n'êtes pas fait pour un beau et heureux final. Tu le sais. Et malgré ta récente promesse de ne plus lui parler, de l'éviter et de tout simplement agir comme un pacificateur, tu te surprends à frissonner quand tu la trouves enfin dans la foule, celle-ci ne t'ayant pas encore vu. Ton regard la dévore mais tu restes froid, impassible à l'extérieur. Personne ne doit pas savoir. Pas même la personne qui est le bourreau de ton coeur récemment. Tu te souviens encore de votre toute première rencontre, celle-ci te brûlant encore ton coeur. Des cris t'ont alertés. Tu patrouillais dans le coin avec lui, rigolant sur un oiseau de proie qui tournait en rond autour d'un mulot. Mulot très intelligent puisqu'il finissait toujours par échapper à la vigilance de l'animal, sa petite queue étant la seule preuve de sa présence. Comme une sorte de métaphore à la situation présente à Panem. Ceux qui chassent et ceux qui se cachent pour mieux contre-attaquer. Vous en avez ri et vous avez entendu le cri d'une mère, déchirant. Tous deux avaient tout arrêtés pour vous rendre sur les lieux, découvrant ainsi un garçon traîné par un de vos collègues, ses jambes cognant contre le sol. Un vague sentiment de colère s'est emparé de toi et tu n'as pas suivi les ordres. Dans les yeux apeurés, tristes et surtout affamés du petit garçon, tu as vu plus que tu n'aurais voulu le concevoir. Tu t'es vu, mendiant dans la rue dans ton ancien District parce qu'ils ne voulaient pas te nourrir plus que ça. Et ton sang a bouilli. Tu as couru vers ton collègue et a attrapé sa main avant que le fouet ne frappe le dos nu et amaigri du garçon. Comment oses-tu... ; Quel est son crime ? Dis le moi. ; Il a volé une miche de pain ! Les cris de protestation de la mère à vos côtés retentissent à nouveau, s'exclamant sur le fait que son fils n'aurait jamais volé et qu'il a payé pour sa nourriture. Menteuse ! Tu n'es qu'une raclure, une... ; Ça suffit ! Pas besoin de devenir vulgaire. Tu as la preuve qu'il a volé quoi que ce soit ? Le visage de ton collègue devient soudain pâle et son bras s'abaisse légèrement. Et bien, non mais... ; Est-ce que le vendeur s'est plaint d'un vol quelconque ? ; Non mais... Ta main se lève, signe que sa parole n'est plus accepté. Être son supérieur t'aide à reprendre le contrôle sur la situation et tu finis par le renvoyer à l'autre bout du district, un regard mauvais de sa part te transperçant de part et d'autre. Tu fixes l'enfant qui se relève, un regard partagé entre la gratitude et la peur. Un soupir quitte tes lèvres. Tu aimerais faire plus mais vu ta position, c'est la seule chose dont tu es capable. Tu t'abaisses pour attraper la miche de pain qui trainais sur le sol et la lui rend, un simple clin d'oeil ponctuant ton geste, seulement vu par le brun qui part en courant en te rendant un fin sourire. Du moins, tu pensais qu'il était le seul. En relevant le regard, tu l'as vu et ton esprit a totalement déconnecté la partie logique de l'autre. Tu t'es perdu dans ses prunelles chocolatés quelques secondes qui t'ont parus éternels. Tu n'as pas compris et en refaisant surface, un froncement de sourcils ainsi qu'un haussement d'épaules en te dirigeant vers ton ami, tu choisi de ne pas y penser plus que ça. Luttant pour chasser les quelques papillons qui ont envahis ton estomac et ton coeur qui se rythme sur un ton bien plus joyeux qu'autrefois. Reprenant votre route, tu ne peux t'empêcher un regard en arrière pour capter un sourire. Sourire qui hantera désormais tes rêves nuit après nuit.Et la voilà, face à toi. Tu ne sais pas quoi faire, tu hésites, tu te confond en excuses intérieurement plus débiles les unes que les autres. A croire que tu n'es qu'un adolescent boutonneux sous hormones, ce qui provoque un petit sourire coin pour ta part et un sourcil haussé pour la sienne. Secouant la tête, tu n'arrives pas à détacher ton regard du sien tandis que les habitants autour de vous vaquent à leur occupation, inconscient de la scène qui se déroule à ce moment là. Avec elle, c'est différent. La personne que tu a étouffé au fond de toi, celui qui s'est recroquevillé sur lui-même à la mort de ta sœur a fini par relever la tête en sa présence. Tu es plus joyeux et cela se ressent. Tes collègues te dévisagent par moments et tu en as peur. Alors, luttant pur dévier ton regard du sien, tu la dépasses sans un regard en arrière. Même si ça te brise le coeur de ne pas pouvoir tout simplement la prendre dans tes bras et enfouir ton visage dans sa chevelure douce pour sentir son parfum. Même si ses lèvres tentatrices t'ont déjà poussés sur tes dernières ressources. Tu prend ton self-control à deux mains et quitte la zone, sans une parole. Sans un nouveau regard pour la jolie perle qui fait ton bonheur et ta malédiction à la fois.
Dernière édition par Nathanaël A. Crane le Lun 24 Fév - 17:28, édité 7 fois |
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Yolibeth C. FirelakeIci depuis le : 26/01/2014 Messages : 655 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 17:56 | |
| Bienvenue à toi :D Nous faudra un lien N'hésites pas si tu as des questions o/ |
| | | Invité
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Nathanaël A. CraneIci depuis le : 23/02/2014 Messages : 459 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:00 | |
| Yolibeth ; j'adore ton pseudo et Troian est vraiment magnifique Je te garde un lien au chaud Merci et je n'hésiterez pas :3 Aidan ; JULIAN *-* En mineur en plus, tu veux ma mort ? Merci à toi |
| | | Invité
| Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:03 | |
| Sebastiaaaan Bienvenuuue |
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Khalan EastonIci depuis le : 19/02/2014 Messages : 155 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:04 | |
| OMFG Sebastian Gardes moi une place dans tes liens Bienvenue alors, j'ai hâte de voir ce que va donner ta fiche |
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Nathanaël A. CraneIci depuis le : 23/02/2014 Messages : 459 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:08 | |
| Prométhée ; RYAN et le pseudo de malade qui tue quoi Merci à toi, beau gosse Khalan ; Aaron Non mais vous êtes tous sexy ici ou quoi ? Merci beaucoup en tout cas et pas de problème, je te garde une place |
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A-H. Silas GalsenIci depuis le : 19/02/2014 Messages : 198 | | | |
Nathanaël A. CraneIci depuis le : 23/02/2014 Messages : 459 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:13 | |
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| Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:22 | |
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A-H. Silas GalsenIci depuis le : 19/02/2014 Messages : 198 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:24 | |
| ah okay tu es celui qui convoites ma fille j't'ai à l'œil ! |
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Joe SewellIci depuis le : 19/02/2014 Messages : 257 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:34 | |
| le titre, l'avatar, le pseudo, tu veux ma mort ? bienvenue |
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Nathanaël A. CraneIci depuis le : 23/02/2014 Messages : 459 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:37 | |
| Hélya ; aaaaaaah c'est donc ça Merci encore de m'avoir contactée pour ce lien Et j'ai hâte aussi Merci à toi en tout cas :3 Silas ; oh mon beau-papa, je sens qu'on va vraiment s'amuser... Selyse ; et toi avec la belle Felicity, c'est un crime d'être aussi parfaite Merci à toi ma jolie :D |
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| Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:38 | |
| bienvenue |
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Nathanaël A. CraneIci depuis le : 23/02/2014 Messages : 459 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:40 | |
| Lily Merci ma jolie, j'adore le pseudo |
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Nikolaj WeissIci depuis le : 12/02/2014 Messages : 471 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:47 | |
| wow, sexy pacificateur ! Bienvenue et bon courage pour ta fiche, n'hésite pas si tu as des questions |
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Nathanaël A. CraneIci depuis le : 23/02/2014 Messages : 459 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 18:52 | |
| Faudrait que les mineurs soient moins sexys parce que là, mon Nathanaël pourrait presque tourner gay *-* Merci à toi et je n'hésiterais pas :) |
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Rosaë LionheartIci depuis le : 26/01/2014 Messages : 968 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 19:03 | |
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Nathanaël A. CraneIci depuis le : 23/02/2014 Messages : 459 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 19:12 | |
| J'suis la réincarnation de la perfection sous les traits de Stan, tu savais pas ? Merci pour tes compliments en tout cas, que je te retourne parce que Zippora, c'est une déesse et que j'arrive jamais à lui résister Je te réserves un lien de suite et je n'hésiterais pas |
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Rosaë LionheartIci depuis le : 26/01/2014 Messages : 968 | | | |
Nathanaël A. CraneIci depuis le : 23/02/2014 Messages : 459 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 19:17 | |
| Qui sait ? |
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Rosaë LionheartIci depuis le : 26/01/2014 Messages : 968 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 19:21 | |
| ben c'est que rosa elle aime bien les pacificateurs, les liaisons interdites, le danger, tout ça. |
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Nathanaël A. CraneIci depuis le : 23/02/2014 Messages : 459 | Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 19:26 | |
| Pourquoi pas M'enfin, faudra voir si tu veux te battre avec Hélya pour ça (quoi que, ça pourrait être amusant ) |
| | | Invité
| Sujet: Re: i see fire. Dim 23 Fév - 19:32 | |
| Heyho, Nate c'est MON homme parfait, non mais ! En plus je prends des risques pour lui alors c'est pas pour me le faire voler... En plus je préviens, je peux mordre si il faut |
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| Sujet: Re: i see fire. | |
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