nori dolce ambrose

pourquoi croit-on que derrière un beau visage
se cache obligatoirement une belle âme ?

papiers d'identité. nom : ici. prénom(s) : nori dolce. surnom : nono. âge : vingt ans. district de naissance : douze. quelques traits de caractère : nerveuse, fragile, rêveuse, perdue, déçue d’elle-même, sans réelle confiance. groupe : we fear respect. métier/occupation : elle ne travaille pas et c’est bien quelque chose qui lui pèse. personnage : scénario. sous le visage de : la belle dasha sidorchuk. crédits avatar : dreamy. sous le masque. pseudo : aria. prénom : marie. âge : dix-sept ans. pays : france. ton avis sur le forum : magnifique. un dernier mot : caliiiiiiin ! Code: <t>dasha sidorchuk</t> ≈ nori d. ambrose.

may the odds be ever in your favor.
que penses-tu du capitole ? Et la nuit avait envahie le district, brusquement, chassant le jour. Et le froid avait envahi l’atmosphère, calmement, chassant la chaleur. C’était le cycle de la nature, cette alternance du jour et de la nuit, de l’ombre et de la lumière. C’était un cycle si régulier, si parfait, qu’il en devenait particulièrement rassurant. C’était l’assurance de savoir quand dormir, et quand se réveiller. C’était l’assurance de trouver un quotidien bien rodé. Mais la nuit, la terrible nuit avait pris le dessus sur la douce chaleur du jour. Et plus aucun repère sur le monde, pour distinguer la joie du malheur. Et Nori, la douce Nori, la fragile Nori, ne sait que penser de cette nuit sans fin. Elle attend, elle attend que peut-être un jour, le jour chassera à son tour la nuit. Et alors reviendra la chaleur du soleil, la chaleur du bonheur, la chaleur des sourires.
et les jeux, tu as un avis dessus ? Et la terreur du monde s’était rassemblé en un lieu. L’arène, cette terrible arène, qui a déjà vu tant de sang couler sur son sol. Et Nori, la pauvre Nori, n’a jamais compris comment des hommes, des êtres humains, pouvaient tolérer ce genre de choses. Comment un homme avait pu avoir cette idée. C’était terrible, horrible, cruel, inadmissible. Mais elle ne dit rien, la petite Nori, elle tremble en silence lorsque, sur le grand écran du district, un nouveau tribut se fait abattre. Elle tremble, elle pleure. Elle pleure sur ce pauvre enfant, sur sa famille, sur ses amis. Elle pleure sur cette humanité déchue, qui envoie sa descendance au bucher. Elle pleure sur ce monde, qu’elle juge sans espoir. Elle pleure, car elle ne sait faire que cela.
la plaque, tu connais ? tu y vas de temps en temps ou pas ? Elle connait, de nom, de réputation, elle connait ce lieu où elle n’a jamais mis les pieds. Comment aurait-elle pu, de toute manière ? Comment aurait-elle pu s’y rendre ? Son père, son pauvre père qui a tellement souffert de la voir si fragile, lui a toujours répété que ce n’était pas un endroit pour elle, qu’elle était bien mieux à la maison. Elle était mieux à la maison, bien mieux qu’à l’extérieure, cette pauvre enfant. Et elle s’en est persuadée, la petite Nori, qu’elle ne pourrait pas aller à la plaque, qu’elle n’arriverait pas même à adresser la parole à quelqu’un. Elle en est convaincue, comme son père, sa mère, ses frères et ses sœurs en sont convaincus. Elle est trop fragile, trop gentille, trop naïve, elle doit rester à la maison. Pauvre enfant.
imagine, on t'offre un souhait. quel serait ton vœu ? Et une étoile vole dans le ciel, trainait derrière elle une ribambelle d’étincelles. Et Nori lève les yeux sur cette lumière furtive, la main posée sur son ventre. Et cette vie qui grandit en elle, n’est-ce pas merveilleux ? N’est-ce pas quelque chose de miraculeux, dans le fond ? Oh, elle a tellement peur, Nori. Peur de ne pas savoir s’occuper de cet enfant, peur de ne pas être une bonne mère, peur de faire des erreurs. Elle a peur, peur de tout. Mais pourtant, il en faut du courage pour être maman. Il en faut de la force. Alors voilà ce qu’elle souhaite, au plus profond de son être : être forte. Pour son enfant, pour sa famille, pour tout le monde, et pour elle-même. Etre forte pour vivre, ou survivre, qu’elle différence dans ce monde étrange ?