we'll never be royals
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| a heart like a lion, a burning like fire. + (gisele) | |
| Auteur | Message |
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Invité
| Sujet: a heart like a lion, a burning like fire. + (gisele) Lun 24 Fév - 15:10 | |
| gisele and siobhan.a heart like a lion, a burning like fire.
Vas chercher de quoi faire des pansements. Siobhan n'avait jamais aimé les ordres. L'autorité parentale faisait partie des pires. Sa mère n'avait jamais rien fait de sa vie. Elle avait mis au monde deux gamines, aimer un homme, et soigner quelques blessés. Rien comparé à ce qu'elle aurait pu faire. Elle aurait pu aider les rebelles, soigner de pauvres gamins de la Veine. Elle aurait pu vouloir venger sa fille au lieu de lui inculquer ces règles stupides. Ne sois pas de ceux qui risquent leur vie pour une prétendue liberté. Le Capitole est bon. Il récompensera ses fidèles. Foutaises. Conneries. Cela n'arrivera jamais. Siobhan le savait, elle l'a toujours su. Elle soupire et regarde sa figure maternelle. Je dois soigner cet homme, vas chercher des pansements. Siobhan regarde cet homme. Il n'a rien d'un pauvre. Il n'a rien d'un mineur. C'est un commerçant qui s'enrichie sur le dos des pauvres. Un homme sans morale, qui obéit aux ordres du serpent. Siobhan esquisse un sourire plus faux que l'hôtesse du district douze, et s'éclipse. Le temps est changeant, ces derniers jours. Le soleil est à son apogée, mais quelques heures après, il pleut des cornes. Siobhan soupire encore une fois et s'avance dans l'allée pour rejoindre la rue commerçante. Elle aurait aimé pouvoir aller acheter ça à la Veine, mais sa mère l'aurait appris, et n'aurait guère apprécié. Siobhan n'aimait pas aller dans cette rue de nature, mais aujourd'hui, c'était bien pire. Il y avait le marché, et tout ces riches grouillaient pour trouver le petit plus qui ferait de leur vie un petit paradis. Les plus superficielles cherchaient des brosses, et les plus simples, un peu de nourriture. Laura ne connaissait que peu de monde, mais la plupart des commerçants la saluaient car ils avaient déjà eu affaire avec elle. La petite guérisseuse messagère pour madame Redpath, oui,tout le monde savait qui elle était. Hey, Moïra ! Par habitude, Siobhan se retourna et pencha la tête. Il n'eut aucun mal à voir qu'elle n'était pas Moïra. Elle n'avait pas cet air angélique et niaise sur le visage, et cela faisait toute la différence. Elle n'est pas sortie de la journée. Il hocha la tête, la remercia, et s'éclipsa aussi vite qu'il était arrivé. Siobhan, elle, se dirigea vers le commerçant qui lui vendait habituellement des pansements. Mais la femme, riche vu sa tenue, devant elle venait de tout prendre. Siobhan entrouvrit la bouche, et commença à lui demander deux pansements sur les dix qu'elle venait d'acheter. Elle refusa, commençant à dire qu'elle n'avait plus de chiffon, et que ces morceaux de tissus seraient parfaits. Laura vira au rouge. Ma mère en a besoin pour soigner un homme blessé. Vos tâches peuvent attendre. La femme ne lâcha pas l'affaire. Laura lui proposa deux fois ce qu'elle avait payé, mais celle-ci refusa. J'en ai besoin ! scanda Siobhan en fixant cette vieille imbécile cupide. La journée allait être longue. |
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Gisele GreyclawIci depuis le : 21/02/2014 Messages : 218 | Sujet: Re: a heart like a lion, a burning like fire. + (gisele) Jeu 27 Fév - 13:54 | |
| La vie ordinaire de gens ordinaires. Aujourd'hui, elle s'étalait là juste devant ses yeux, c'était jour de marché. Pour Gisele, cela voulait dire patrouiller en redoublant de vigilance car si la plupart des gens pensait, bien à tord, que seuls la classe moyenne et les nantis du district faisaient leurs petites emplettes au milieu des rues commerçantes, la pacificatrice avait pour sa part appris qu'on croisait à peu près toutes les classes de la population. Bien sûr que les vagabonds de la veine, les habitués de la plaque et autres tristes sires venaient également flairer les bonnes affaires sur la foire, aussi rares soient-elles. Et lorsque les genres se mélangeaient, les choses avaient tendance a bien trop vite déraper, déborder. Surtout, la racaille du district profitait de l'effervescence de la foule, des corps qui se frôlent et se bousculent pour décrocher discrètement une bourse à une ceinture d'un passant distrait, des marchands trop occupés à leurs négociations pour dérober une orange. Bref, il fallait avoir l’œil perçant, les oreilles grandes ouvertes et toujours garder sa main près de la cravache. D'un autre côté, Gisele se fit la réflexion en passant au beau milieu des étalages que la tentation était forte ici et qu'il était presque normal d'y céder. Comment résister, en effet, à tant d'opulence, juste là à portée de main, alors que la plupart des personnes ici n'avaient même pas de quoi se mettre une miette sous la dent à peu près six jours sur sept.
Et puis soudain, comme un écho à toutes ces mornes pensées, des éclats de voix montèrent du cortège. Cela se passait quelques étalages plus loin, Gisele pouvait déjà apercevoir une longue chevelure brune qu'elle n'était pas encore certaine de reconnaître. En tout cas, plus elle avançait vers les lieux du crime, plus le ton de la conversation montait et au goût de Gisele, montait un peu trop vite. Encore quelques pas, et, désormais, elle était suffisamment proche pour entendre distinctement leurs voix éclatantes. Siobhan semblait avoir des ennuis. À moins que ce ne soit sa jumelle Moïra ? Mais un coup d’œil jeté au camelot et à ses marchandises, des fioles pour l'essentiel, laissa penser à la pacificatrice que c'était bien à la guérisseuse qu'elle avait à faire ; « Ce n'est pas une gamine insolente comme toi qui va me dicter ma conduite. » entendit-elle finalement et Gisele hocha la tête, contrariée par tant de véhémence, contrariée également que son alliée – car c'est bien ainsi qu'elle considérait la jeune femme, même si leur alliance était encore fragile, ne tenait qu'à un fil – s'empêtre dans des difficultés si futiles. Redpath lui apprenait les rudiments de la médecine, pour l'aider à faire face aux ravages occasionnés de la main de certains de ses collègues frénétiques, et Gisele était loin de connaître tout ce qu'il y avait savoir. En clair, elle avait encore besoin de son jeune professeur. « Tu voulais ces pansements? Eh bien la prochaine fois tu n'auras qu'à venir plus tôt. » lui asséna encore la riche bonne femme qui, décidément, ne cessait de déplaire à la pacificatrice.
D'ailleurs lorsqu'elle la vit, c'est vers elle que toute sa colère se dirigea. À moins qu'elle ne prenne un malin plaisir à déverser tout son venin sur chaque être vivant qui croisait son chemin et cela n'aurait guère surpris Gisele. Derrière tous les détours de ce vaste monde, même si elle-même n'en avait exploré qu'une infime partie, il y avait partout des personnes néfastes, toxiques, semblant n'être venues au monde que pour jeter un froid sur toute chose, pour semer encore un peu plus profondément la zizanie. « Ah enfin vous êtes là vous ! Faites donc votre travail, cette jeune fille m'indispose et trouble notre paix publique. » Elle pointe du doigt Siobhan, semblant manifestement attendre qu'elle profère quelques menaces, l'empoigne voire la flagelle sur place. « Vaquez à vos occupations madame, je m'occupe de tout ça. » donna-t-elle pour toute réponse. Elle lui lança un regard appuyé, sans appel, pour l'inviter à disparaître et à laisser la vie suivre son cours. L'autre ne cacha pas son désappointement mais, comprenant sans doute qu'elle n'avait plus son mot à dire, finit tout de même par tourner les talons, pansements en main. Gisele la laissa s'éloigner et darda ses grands yeux noirs sur Siobhan. « Redpath. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Elle se rapprocha un peu plus, près de son visage, afin qu'aucune oreille indiscrète n'entende ce qu'elle avait à lui. « Ces pansements, tu en avais besoin pour quoi ? » |
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| Sujet: Re: a heart like a lion, a burning like fire. + (gisele) Jeu 27 Fév - 17:19 | |
| gisele and siobhan.a heart like a lion, a burning like fire.
« Ce n'est pas une gamine insolente comme toi qui va me dicter ma conduite. » Siobhan semble un instant surprise de la réaction excessive de cette femme. Mais cela ne l'étonne pas tant que ça. Siobhan était passée du côté des riches sans grand problème : sa sœur a le mérite d'avoir gagné les Hunger Games. Et les Redpath n'avaient jamais été les plus pauvres du district. Ce qui étonne la plupart des gens, c'est que l'aînée de quelques minutes Redpath continue d'aider quand elle le peut. Elle offre des soins gratuits, braconne un peu pour la Plaque, et offre des baies médicinales. Contrairement à sa mère, elle ne soigne pas les riches. Elle ne veut même plus entendre parler d'eux, les désignant comme une race à part. Sa sœur, sa mère et son père ont succombé, pas elle. « Une gamine insolente qui a soigné votre mari quand vous vous faisiez le voisin, madame. » Siobhan vit l'ombre de rage traverser les yeux de l'intéressée, ce qui fit sourire Laura. Elle en sait beaucoup plus qu'elle ne veut bien le montrer. Elle se porte garante des secrets qu'on lui offre : ils restent secrets. Mais trop se frotter à la gardienne, c'est savoir au final que les cages peuvent s'ouvrir, quoi qu'on fasse. Siobhan croise ses bras sur sa poitrine et fixe la femme. C'est d'une voix étranglée qu'elle répond, tentant sans doute de ne pas prêter attention à la première remarque. « Tu voulais ces pansements? Eh bien la prochaine fois tu n'auras qu'à venir plus tôt. » Siobhan rit, mais ce n'est pas joyeux. C'est un rire noir tout droit sorti du chaos qui a envahi son cœur depuis quelques temps, à cause de gens comme elle. « Allez vous faire... » L'arrivée de la pacificatrice la coupa dans son élan. Un soupire s'échappa de ses lèvres. « Ah enfin vous êtes là vous ! Faites donc votre travail, cette jeune fille m'indispose et trouble notre paix publique. » Siobhan éclate de rire, une fois de plus. Le doigt de la jeune femme se dirige vers elle, et Siobhan esquisse un sourire amusé. « C'est très malpoli de montrer quelqu'un du doigt ... » commence Siobhan avant de mimer une révérence grotesque. « Au revoir, madame. Ce fut un plaisir de converser avec vous, très chère. » Laura sourit, visiblement blessée dans son ego pour continuer à attaquer la pauvre dame qui s'éloigne. « Redpath. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Laura se met à rire, mauvaise. Comme si Greyclaw peut s'intéresser à ça. Puis une vague de lucidité la traverse, et elle sait. « Rien qui ne pourrait trahir notre marché, t'en fais pas pour ça. » Laura balaye ses secondes paroles d'un geste de la main presque hautain, toujours vexée, et surtout rancunière. « Ces pansements, tu en avais besoin pour quoi ? » Laura sourit. « Pour faire des poupées vaudou à l'effigie du Capitole que j'aurais pendu dans mon jardin comme décoration. » Laura hausse les épaules et commence à avancer sans même faire attention à la jeune femme. « Pour ma mère. Elle est en train de soigner un vieux fou, riche, et monsieur saigne un peu trop. » Laura a toujours été très directe. Que ce soit avec ses amis ou avec ceux qu'elle n'aime visiblement que peu. Gisele est une alliée, mais c'est bien tout. Leur relation ne tient qu'à un stupide contrat plus fragile que tout. Un contrat qu'elle devait à River. En pensant à lui, sa mâchoire se serre, sa gorge semble un instant en feu, et elle pense être capable de cracher du feu un instant à l'autre. Il lui manque, tellement. Il est mort à cause d'un pacificateur. Mort à cause d'elle. Incapable de le soigner. Mais elle se console comme elle peut : Il est mort rapidement, sans douleur, pendant son sommeil qui aurait pu être réparateur. Si seulement. Laura soupire et scrute les vendeurs, cherchant le second marchand de produits médicinaux. Mais ils ne sont pas beaucoup, et plus on avance dans la rue, moins la qualité est présente chez ce qu'elle cherche, de toute façon. Elle devra donc acheter deux fois plus de pansements, et donc, deux fois moins d'argent pour la Plaque. Si elle peut retrouver cette femme et la décapiter, elle le fera. |
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Gisele GreyclawIci depuis le : 21/02/2014 Messages : 218 | Sujet: Re: a heart like a lion, a burning like fire. + (gisele) Dim 2 Mar - 18:53 | |
| Gisele regarde de tous ses yeux, attentive au moindre mouvement des deux protagonistes, des deux adversaires, et prête à intervenir à la moindre offensive physique. Les menaces orales étaient une chose, l'action en était une autre et si la pacificatrice faisait preuve de souplesse pour les premières - après tout on ne pouvait permettre de déclencher une guerre pour quelques mots malheureux - elle se faisait en revanche un devoir de prévenir tout débordement et de sanctionner les comportements trop belliqueux. Alors, fidèle à sa conception des choses, elle ne dit rien lorsque Siobhan répliqua quelques mots acerbes, destinés à sa voleuse de pansements, une manière pour elle de lui laisser une chance de se défendre, de riposter et en fin de compte – et c'était peut-être le plus important – de dire haut et fort ce qu'elle pensait. Quelque part, la pacificatrice approuvait la jeune femme mais n'avait aucun droit de parole. Plus encore que les habitants opprimés du district, elle n'était pas libre de ses mouvements, pas libre de ses actions. Quant à sa liberté de conscience et d'opinion, le capitole les aurait brimés s'il l'avait pu mais la situation n'en était jamais arrivée jusque là. On demandait aux pacificateurs de faire preuve d'austérité et d'inflexibilité mais on ne pouvait pas encore leur imposer une philosophie, un mode de penser. C'est pour cela que certains sortaient parfois du rang, comme Gisele, et frisaient l'insubordination. Bien sûr Gisele ne se considérait pas comme une rebelle, puisqu'elle agissait en son âme et conscience, sûre de faire ce qui était juste, sûre d'agir en grande équité, pourtant on ferait sûrement d'elle une Muette sans la moindre hésitation si le capitole apprenait ne serait-ce qu'un quart des choses qu'elle faisait pour, selon elle, redorer le blason des pacificateurs. Comme apprendre les premiers gestes de secouriste en cas d'accident ou d'agression. Cela n'entrait en rien dans les attributions des pacificateurs et Gisele ne comprenait pas pourquoi personne n'avait jamais pensé, au centre de formation, à lui apprendre de tels rudiments, ne serait-ce que le minimum vital, alors qu'ils étaient à la base de tout? Comment en effet demander aux pacificateurs de faire preuve de clémence s'ils sont incapables de jauger le degré de sévérité, de dangerosité, des punitions qu'ils infligent aux fautifs? Dans la vie rêvée de Gisele, les apprentis pacificateurs seraient obligés de suivre un cours de médecine pour apprendre de telles choses, au moins pour se rendre compte de la fragilité du corps humain. On n'en était pas là, loin s'en faut. Car même les habitants du district eux-mêmes semblaient rétifs à l'idée qu'on puisse avoir envie de les aider si l'on ne faisait pas partie des leurs. « Rien qui ne pourrait trahir notre marché, t'en fais pas pour ça. » La phrase tomba, avec la violence d'un orage de grêle. Une preuve de plus de la défiance des habitants du douze, même de la part de gens comme Siobhan, pourtant sauvés de l'obscurité. Tu n'y es pas du tout avait envie de lui hurler Gisele, tout en sachant qu'il valait mieux faire preuve de prudence si elle ne voulait pas envenimer les choses. « C'est donc le plus important. » La remarque était sarcastique. Gisele se demandait si son interlocutrice se serait sensible à la nuance. Rien de moins sûr. Ah ce que ça pouvait être dur, parfois, de se contenir. Mais c'était aussi ça, être pacificateur. Enfin du moins toujours selon l'idéologie de la brunette car beaucoup de ses collègues ignoraient tout de l'existence de certains mots: tolérance, indulgence, mansuétude. Sans doute n'en avaient-ils jamais entendu parler.
« Pour faire des poupées vaudou à l'effigie du Capitole que j'aurais pendu dans mon jardin comme décoration. » Idiote. Le mot lui brûla les lèvres mais finalement aucun son ne les franchit. Finalement, la jeune femme avait beau avoir tendance à s'emporter trop rapidement, le district douze lui avait fait découvrir une part d'elle-même qu'elle ne connaissait pas. Depuis qu'elle était là, elle avait en effet appris à déployer des trésors de patience dont elle se serait sentie bien incapable lorsqu'elle n'était qu'une gamine effrontée et insolente du deux, une enfant apeurée et obsédée par la peur d'être un jour moissonnée. Il y avait peu de chances pourtant, et elle s'en rendait compte aujourd'hui maintenant qu'elle avait vu ce qu'étaient les moissons dans un district comme le douze, puisqu'il y avait toujours des volontaires dans son district, des carrières, et qu'elle n'avait jamais ô grand jamais été dans le besoin de prendre des tesserae pour espérer survivre à un hiver trop rude, à une vie trop injuste. En d'autres mots, à cette époque, elle avait le monde à ses pieds, ne risquait rien. Était repue à chaque repas, trois par jour, avait sa propre chambre et son propre lit, des jouets plus qu'il n'en fallait. Si elle avait su à ce moment là ce dont étaient privés d'autres enfants quand elle se goinfrait à n'en plus pouvoir rien avaler, elle aurait volontiers tout donné à d'autres plus nécessiteux. Mais le capitole prenait bien soin de fermer les écoutilles, les frontières entre les districts, afin que les citoyens de Panem ne prennent pas la juste mesure des inégalités existant entre les districts. Gisele savait, maintenant. Plus on reculait dans les districts, plus ils étaient pauvres. Et elle était au douze, le dernier, le plus miséreux. Était-ce une punition de la part de ses formations, ou des dirigeants du capitole? Dans ce cas ils ignoraient de quelle métamorphose ils avaient été les initiateurs en envoyant leur créature, ce qu'elle était alors, dans un tel endroit.
« Je pensais que tu savais, que tu comprenais, pourquoi je t'ai demandé ton aide. Bon sang Redpath, je veux sauver des vies. Je suis du même côté que toi. » Gisele était à deux doigts d'exploser tant l'attitude des gens du coin pouvaient l'irriter parfois. Siobhan frôlait les sommets de l'impudence. Voilà qu'elle s'éloignait sans même la regarder. La pacificatrice lui emboîta le pas, elle n'avait pas l'intention de la lâcher d'une semelle tant qu'elle ne serait pas sûre d'être sur la même longueur d'ondes. « Pour ma mère. Elle est en train de soigner un vieux fou, riche, et monsieur saigne un peu trop. » C'était donc ça. Un riche. « Et est-ce qu'il me faut ajouter toutes les vies? » Bien sûr qu'elle se devait de faire montre d'impartialité dans son travail mais Gisele avait la farouche tendance à penser, elle aussi, que les nantis n'étaient pas prioritaires sur la longue listes des personnes qui ne pouvaient subvenir eux-mêmes à leurs besoins, qui avaient besoin d'aide même si c'était contre leur gré. Ce n'était évidemment pas pour des riches – d'ailleurs rarement au cœur des bagarres faubouriennes ou des flagellations publiques – que Gisele voulait apprendre à soigner. « Si tu ne comprends pas, si tu n'es pas capable de comprendre, que je ne suis pas ton ennemie, ça ne m'intéresse plus de travailler avec toi. » Siobhan sembla vagabonder dans ses pensées quelques secondes, et, sensible, Gisele aurait en temps normal peut-être fait preuve de pudeur ou en tout cas d'un peu plus de douceur. Mais là, elle voulait savoir à quoi s'en tenir avec la jeune femme. |
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| Sujet: Re: a heart like a lion, a burning like fire. + (gisele) | |
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| | | | a heart like a lion, a burning like fire. + (gisele) | |
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